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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 72

  • Concernés

      Hier, encore une journée Prévention dans un collège. Mais les collègiens arrivaient par petits groupes, nous avions le temps et c'était beaucoup plus agréable. Nous pouvions discuter un peu et là encore les jeunes m'ont dit qu'ils avaient déjà consommé à plusieurs reprises pas mal d'alcool.

    Ils ont entre 13 et 15 ans.....D'après Mme le Proviseur, ce collège est situé dans une zone défavorisée.Ils ont changé de population avec un apport conséquent de familles du 93.Beaucoup de chômage,d'alcoolémie familiale. Du coup dans le collège, des problèmes d'alcool, de tentatives de suicide et de violence.

    Au lycée de Chantilly, le milieu n'est pas le même et pourtant on retrouve les mêmes maux (pas trop la violence). Je suis assez effrayée, je dois le reconnaître par ces façons qu'ont les jeunes de se détruire ainsi.La place de l'alcool, du mal-être grandit dans cette jeunesse. Qu'est-ce qui va les en sortir ?

      Quand je pense que j'ai entendu dire pendant toute ma carrière que les enseignants (et les fonctionnaires) vivaient dans leur cocon, loin des réalités sociales et du vrai monde du travail ! je pensais alors et je pense toujours qu'au contraire, on est en plein dedans !

  • Trop vieille ?

    Hier, j'avais une journée "Prévention MAIF" dans un collège à près de quatre-vingt kilomètres de Beauvais. Debout à 6h, départ à 7h30. Mauvais heure pour circuler, quelques bouchons.

    Me voici arrivée. Il est 8h30, la journée commence à 8h50 et je dois tracer mon parcours d'alcoolémie tandis que ma copine installe le réactiomètre. Les deux ateliers sont dans la même salle. La première classe arrive, je débite mon explication et les collègiens se succèdent. J'aimerais qu'ils "jouent le jeu" et se rendent vraiment compte des dangers de conduire en état d'ébriété. Mais pour un qui le fait correctement, deux ou trois regardent leurs pieds et ainsi ne font pas bien le test. Alors je répète et je répète "ne regarde pas devant tes pieds", "lève ta tête", "je vois tes yeux qui regardent le sol".....

    Nous avons vu passer quatre classes tournant autour de trente élèves le matin et deux l'après-midi.Dans l'ensemble,les jeunes étaient gentils. Mais ces activités et le nombre engendrent forcément du brouhaha et j'ai de plus en plus de mal à le supporter.Ma copine aussi et puis à répéter toute la journée les mêmes consignes, je me lasse et à la fin, tant pis s'ils trichent !

    Puis, il faut tout ranger, reprendre la voiture et retrouver quelques bouchons.

    En arrivant sur Beauvais, je devais enchaîner sur un cours et étudier "Antigone de Sophocle". J'ai repoussé à jeudi. Trop délèves, j'étais abrutie !

  • J'hésite !

    Je me sentais tellement bien à Argilliers, que j'ai dit que je prendrais bien la prochaine maison terminée, à côté de mon fils aîné.
    Ce n'étai qu'un rêve. C'est impossible, trop perdu, trop loin de tout. Il me faut une maison près des commerces. Alors, je me pose la question : Je cherche vers Uzes ou dans l'Oise ?

    En fait, alors que l'arrivée de ma mère est imminente,je ne me sens pas la force morale d'envisager un déménagement dans trois, quatre mois. Il faut d'abord que je m'habitue à ma nouvelle vie, que je prenne mes marques, dresse quelques frontières. Pour le moment, je n'arrive pas à me projeter dans l'avenir.

    J'avais toujours dit que si mes deux enfants descendaient dans le Sud je descendrai aussi, une fois ma mère disparue. Là, elle sera avec moi.Mais mon second fils va-t-il partir ? Je ne sais pas quoi faire.....

    Je vais regarder les annonces du Gard et de l'Oise. J'ai déjà vérifié, les assos auxquelles j'appartiens ont des antennes à Nîmes...

    Pour le reste, il faut que maman soit ok et que mes amis, ma soeur et sa famille aient envie de profiter de mon hospitalité pour quelques jours de vacances....