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aidants

  • Ca faisait longtemps .....

      Quelques uns de mes amis m'ont fait remarquer que ça faisait longtemps que je n'avais rien écrit. C'est vrai que je ne suis pas retournée sur ce site depuis fin janvier. Je dois reconnaître qu'après début septembre où j'ai eu un semblant de retour d'énergie, je suis retombée dans mon marasme. Plus envie de rien. J'ai abandonné la gym, la country , mon blog. Mon nouveau bénévolat dans une assos de St Victor m'a empêchée de m'isoler complètement et mon chien m'oblige à me promener au moins 30 min chaque jour. 

       Je continue à aller aux groupes de paroles pour les aidants, à me faire masser une fois par mois grâce à l'association pour les aidants et depuis peu je suis suivie à l'IACCA d'Uzes. C'est la clinique de l'angoisse. Tous les 15 jours je discute pendant 1h avec un infirmière psy qui me donne des techniques de respiration , des conseils et je crois que ma dernière entrevue, qui a suivi une longue conversation sur le même thème avec mon médecin la veille, m'a ouvert les yeux. Il est temps pour moi de faire mon choix de vie !

  • Pas suicidaire mais ....

    à bout. De nature plutôt optimiste malgré tout, je pense qu'un jour .... quand ? ça va s'arranger. Mais je repousse sans cesse mes limites et je n'en peux plus. Je n'en peux plus d'avoir les larmes aux yeux sans raison, j'en ai marre de ne plus avoir d'envie, de faire un gros effort pour me laver, m'habiller, promener le chien et même pour profiter de ma piscine. Je n'ai plus goût à rien. J'ai l'impression de m'enfoncer toujours un peu plus, je suis angoissée 24h avant d'aller voir maman.

      J'accepte sa maladie, ses discours qui ne signifient plus rien mais aller la voir pour qu'elle geigne sans arrêt et qu'elle ait envie que je parte afin de rejoindre son voisin de chambre. Je suis désespérée. A l'UCC de Nîmes il m'avait rendu un mère souriante et apaisée. Elle est retournée à son EHPAD depuis 5 jours et elle est redevenue angoissée et perdue. Que faire ? La changer d'établissement ? Malheureusement, les places sont chères. J'ai un rendez-vous jeudi après-midi avec la direction , le médecin et la psychologue de l'EHPAD. J'avoue que ça me fait un peu peur. J'espère qu'ils ne vont pas m'annoncer qu'ils ne veulent plus la garder. Je ne peux pas la reprendre. J'ai envie de fuir. De redevenir petite fille dans les bras de ma mère que je ne retrouve plus.

      J'aurais besoin de m'évader, de dépaysement mais en suis-je encore capable. J'emmène mon vide, mon désenchantement partout avec moi.

      Jusqu'où vais-je pouvoir aller ?

     

  • Un autre rendez-vous avec le psychologue

      Je ne me sentais pas au meilleur de ma forme, alors j'ai pris un autre rendez-vous avec le psychologue des aidants. Histoire de m'épancher, de me faire rassurer peut-être ....

       C'est vrai je me sens toujours épuisée, je dois toujours me forcer à bouger, je ne supporte toujours pas les films avec un suspens trop prenant, ou avec trop d'émotions. Mes larmes ne sont pas très loin parfois et j'ai du mal à suivre des règles dans ma vie de tous les jours. Bref, j'ai l'impression d'être encore dans ma période "chaos" dont m'avait parlé le psychologue.. J'y suis allée de ma petite larme, mais raisonnablement, j'ai déjà fait pire ....

      Normal, m'a-t-il dit, ça ne fait pas si longtemps que ça que vous pouvez commencer à vous reconstruire.  Votre choix de votre nouvelle location, un peu isolée correspond bien à votre état d'esprit.... C'est vrai que je ne recherche pas trop la compagnie. Heureusement que les enfants ont besoin de moi pour le minus et que j'ai une copine qui me fait bouger, car pour le moment, je ne vais plus ni à la country, ni à la piscine. Quelque part je ne suis pas mécontente d'avoir mal au dos, je ne peux pas faire trop de mouvements ....Je fais quand même une balade tranquille tous les jours avec mon chien. Le printemps est là et ça me fait du bien.

      Bref, je n'ai pas vraiment l'impression d'avancer. Même si le psy m'a dit qu'à m'entendre, il ne se faisait pas de soucis pour moi. Il est sûr que je vais m'en sortir. Il faut juste laisser le temps au temps et ne pas me laisse entraîner par mon envie de ne pas sortir