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psychologue

  • Un autre rendez-vous avec le psychologue

      Je ne me sentais pas au meilleur de ma forme, alors j'ai pris un autre rendez-vous avec le psychologue des aidants. Histoire de m'épancher, de me faire rassurer peut-être ....

       C'est vrai je me sens toujours épuisée, je dois toujours me forcer à bouger, je ne supporte toujours pas les films avec un suspens trop prenant, ou avec trop d'émotions. Mes larmes ne sont pas très loin parfois et j'ai du mal à suivre des règles dans ma vie de tous les jours. Bref, j'ai l'impression d'être encore dans ma période "chaos" dont m'avait parlé le psychologue.. J'y suis allée de ma petite larme, mais raisonnablement, j'ai déjà fait pire ....

      Normal, m'a-t-il dit, ça ne fait pas si longtemps que ça que vous pouvez commencer à vous reconstruire.  Votre choix de votre nouvelle location, un peu isolée correspond bien à votre état d'esprit.... C'est vrai que je ne recherche pas trop la compagnie. Heureusement que les enfants ont besoin de moi pour le minus et que j'ai une copine qui me fait bouger, car pour le moment, je ne vais plus ni à la country, ni à la piscine. Quelque part je ne suis pas mécontente d'avoir mal au dos, je ne peux pas faire trop de mouvements ....Je fais quand même une balade tranquille tous les jours avec mon chien. Le printemps est là et ça me fait du bien.

      Bref, je n'ai pas vraiment l'impression d'avancer. Même si le psy m'a dit qu'à m'entendre, il ne se faisait pas de soucis pour moi. Il est sûr que je vais m'en sortir. Il faut juste laisser le temps au temps et ne pas me laisse entraîner par mon envie de ne pas sortir

  • Rendez-vous avec le psychologue

      C’était la troisième fois que je rencontrais le psychologue pour les aidants. La première fois, j'ai pleuré pratiquement toute l'heure, ce coup-ci encore un peu sous le bénéfice de ma semaine avec mon fils, j'ai pu parler normalement.

      J'ai pu lui parler de mes journées, de mes recherches pour maman, des rangements que je fais et refais, des phrases que je répète, des soins que je lui donne, de ma vie qui m'échappe,de mes insomnies de plus en plus fréquentes, de mes activités que je ne peux mener à terme sans être souvent interrompue, de mes larmes que je contiens avec beaucoup de mal parfois, de mes énervements, de ma culpabilité, des cigarettes que je fume de plus en plus souvent, de ma boulimie, de mes kilos qui s'accumulent, de mes envies de rester couchée seule à la maison, de ma cyclothymie ....

      V__48C3.jpgJe résiste, grâce à mes enfants et mes petits-enfants, à ma sœur qui de temps en temps me remplace auprès de maman,à l'amour que je porte à ma mère, à mon chien qui m'oblige à sortir, à mes amies qui viennent me voir ou me reçoivent, à mes copines ici qui me soutiennent, aux gens de  France Alzheimer et au soleil.
       Le psy m'a dit que je dégageais une tension palpable et incroyable. Il WP_20141026_13_47_22_Pro[1].jpgm'a demandé de faire l'effort de me concentrer sur le présent et d'éviter de laisser aller ma pensée à tord et à travers. Il m'a également prévenue que j'aurai à me reconstruire quand maman sera rentrée en maison de retraite et que ça prendra sans doute du temps ....

  • Discussion avec la psychologue

    Ce matin, j'avais rendez-vous avec le psychologue qui suit à Uzes les aidants des malades qui fréquentent les journées d'accueil.

     Si j'ai un peu moins pleuré que la première fois, c'est que j'avais pleuré il n'y a pas longtemps. Comme mes amis et ma famille proche, il m'a dit que le placement de maman en maison de retraite est inévitable et que je ne devais pas me sentir coupable.

      Lorsque je lui ai dit avoir rencontré des aidants qui tenaient plus longtemps que moi avec leur malade, il m'a donné trois raisons à ma lassitude : mon caractère. D'après mes dires, je montre une femme qui a l'habitude de se débrouiller seule, de s'assumer et dont le corps tout entier crie son besoin de liberté.

                   le fait que je suis seule à la garder

                   et parce que dans les aidants qui accompagnent plus longtemps leur proche, on trouve surtout le compagnon ou la compagne qui est malade. Quand c'est le père ou la mère il parait que c'est plus difficile.

      je lui ai dit que je m'inquiétais maintenant pour ma santé : j'ai énormément grossi, je fume comme un pompier et je dors de moins en moins .... Et je n'arrive pas à stopper cette spirale. Normal parait-il, oui mais ?

      Enfin, il m'a demandé si je me projetais dans l'après rentrée dans la maison de retraite et il a trouvé que le fait que je doive déménager était une excellente chose.
    Bon chaque chose en son temps, d'abord la visite de mon amie, mon voyage en Italie et au retour la reprise de mes activités.

    Les jours passeront.

     

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