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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 75

  • J'en ai profité !

    Mon ex, en vacances en France pour trois semaines ,voulait en profiter pour voir ses petits-fils. Il a commencé par le plus près, Mathéo en se faisant inviter dimanche dernier par son fils. Celui-ci m'a dit que , si ça m'intéressait, j'étais la bienvenue. Si ça m'intéressait ? MaisP1090482.jpg toutes les occasions sont bonnes pour voir mes petits bouts !!!

    P1090497.jpgLe petit Mathéo, ayant certainement compris qu'il ne reverrait pas son grand-père de sitôt, n'a pas voulu dormir de l'après-midi. Nous en avons petit fils,mamieprofité. J'ai même eu mal au dos le lendemain.

    Mais cette semaine, j'avais de la chance : Je retournais chez mon petit-fils pour une soirée en tête à tête, les parents allant à un concert.Je ne lui ai pas donné son bain, il en sortait quand je suis arrivée. Nous avons accompagné sa maman à la gare, il s'est endormi dans sa poussette aussitôt qu'elle nous a quittés et s'est réveillé peu tête à tête.JPGaprès notre retour. Il a été tout mignon, jouant seul ou avec moi; il a bu son biberon, puis n'a plus voulu que je le lâche jusqu'à ce que le sommeil soit le plus fort. Je l'ai entendu dans la nuit et vers 6h20 le matin.Je devais me lever à 6h45, et j'ai pu en profiter encore un peu. Un dernier sourire tête à tête1.JPGavant que je ne prenne la route.

    Un régal, à quand la prochaine fois ?

  • Une journée en collège à Creil

    Hier, avec l'association "Prévention MAIF", j'avais une journée prévention routière dans le collège où enseigne ma belle-fille. Je me réjouissais de la voir au milieu de ses élèves. Mais la lâcheuse a fait une très forte gastro et est restée au lit.

    photo.JPGCela, bien sûr, ne m'a pas empéchée de faire ma journée. Mes collègues et moi avons trouvé un collège avec des bâtiment clairs, propres,aérés. Comme d'habitude, je fus incapable de trouver seule la sortie à la fin de ma journée... Il parait qu'il est construit en U et qu'il est facile de s'y retrouver.....

    Nous avions, mon copain et moi l'atelier "Marche Droit" qui montre les dangers de l'alcool au volant. La première classe, en grande partie musulmane, nous a demandé pourquoi on leur faisait cet atelier à eux qui ne buvaient pas ?Pourquoi, puisque l'alcool était dangereux, on en vendait encore ?, et l'un d'entre eux m'a même dit qu'il n'était pas bien que je boive ! Quand on leur a dit que fumer deux joints était aussi mauvais que trop d'alcool, ils n'ont pas dit qu'ils ne fumaient pas.....

    C'est un collège dit "difficile". La population y est très diversifiée. Nous avons eu six classes de troisième en face de nous et une seule fut un peu négative. La journée s'est bien passée, mais je suis rentrée crevée. Plus l'âge ou plus l'habitude ? Et pourtant, je devais terminer par mon cours particulier.
    Contente de rentrer après !

  • La manufacture des Tabacs

    Jeudi 8 mars au soir, dans le cadre de "la journée de la femme", je suis allée avec des amies au centre culturel de Château des Rochers à Nogent sur Oise voir une pièce de théatre de mémoire ouvrière.

    La pièce était interprétée par une troupe de cinq femmes venues de Marseille  : sous le prétexte d'une recherche journalistique sur la manufacture de tabac installée dans le quartier de la Belle de Mai, elles racontaient la vie des cigarières.

      Marseille devint au au XIXème siècle le siège d'une des plus importantes manufactures de tabac de France.Jusqu'au XXème siècle,la fabrication est restée manuelle.La direction employait une main d'oeuvre composée à 90% de femmes, généralement très jeunes. Ces femmes se sont plusieurs fois mobilisées pour mener des grèves. Elles furent, à l'issue d'une grève victorieuse en 1887, les premières à former un syndicat. De 1000 salariés en 1960, l'usine passa à un effectif de 250 en 1988 et ferma définitivement en 1990.

    La pénibilité de leur travail, de leur vie, leurs combats étaient suggérés dans ce spectacle par des dialogues dans un décor minimaliste.Elles ont parlé des horaires de travail (10h par jour), de la poussière,de  la chaleur et de l'humidité qui les entouraient, des déformations des doigts et des mains, des premiers congés payés, des accidents du travail non rémunérés...

    Chaque changement d'année était amené par une excellente chanteuse à capela. Malgré le côté dur de ces vies, il y avait des clins d'oeil d'humour.

    Après la représentation, avait lieu une discussion sur la vie des ouvrières du bassin creillois. Mais j'étais fatiguée, la route m'attendait et je suis partie.

    C'est sûr, de sérieux progrès ont été faits, mais.......