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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 73

  • Avec Marius

    mars6.JPGJ'ai encore eu la chance de passer quatre jours près de Nîmes. Vous savez combien la présence de mes petits-fils me ravit. Le soir de mon arrivée, quand Marius est revenu avec sa maman de chez la nourrice, il m'a fait un grand sourire, son bisou, a fait cinq minutes son petit timide dans les bras de sa mère et....c'était parti : les câlins, les jeux, les livres, les instants magiques à regarder les animations sur mon Iphone.

    Le samedi, vers 18h30, les parents sont partis, profitant de ma présence pour sortir à deux. Quelques rapides instants de larmes au moment de leur dire au revoir, puis ce fut un amour ! Le bain, le dîner, le coucher, tout s'est passé sans problème. Malgré tout, régulièrement il m'entraînait vers la porte d'entrée en me disant :"papa vvoir..." et nous vérifions que la voiture n'était pas revenue. Le matin, c'est moi qui l'ai levé et arrivé mars7.JPGau rez de chaussée, il m'a tout de suite emmené à la porte. Quelle joie sur son visage quand je lui ai montré ses parents dans leur lit !!! (Les parents étaient moins joyeux....)

    Le dimanche matin, nous sommes allés à trois à lamars11.JPG piscine. Si les premiers moments furent un peu délicats, cela lui a finalement bien plu et nous y sommes resté presqu'une heure.

    mars.JPGL'après-midi, un petit tour jusqu'au tri sélectif et son espace vert pas loin.Pas question de s'installer sur l'herbe. Il a escaladé, glissé, grimpé, joué à cache mars23.JPGcache. Il s'est éclaté, je me suis amusée et fatiguée.....

    Mon fils n'a pas arrêté de me répéter que Marius était super content d'avoir sa mamie avec lui et que si l'idée de venir m'installer dans le sud me prenait, il serait très mars21.JPGheureux !!!

    J'avoue me poser la question pour la première fois.....

  • Transports en commun

        Je ne prends pas souvent les transports en commun. Depuis deux ans je ne fais que Cormeilles-Nîmes, aller-retour. Pourquoi ce matin-là me suis-je mis à observer les autres voyageurs ? Je l'ignore.

        Sur le quai, à Cormeilles, un peu de monde. Âges et styles assez différents mais une quasi constante : l'Iphone allumé ! Lecture ou écriture de SMS, appels téléphoniques, et surtout : écoute de musique. C'est une chose qui m'échappe, cette façon de s'isoler ainsi de son environnement. Vu l'heure,10h,je ne pense pas que beaucoup de ces gens se rendaient à leur travail. Néanmoins, la morosité des visages semblait la norme.

      Dans le train, j'ai continué mon observation, m'amusant à la vue de deux jeunes femmes, assises côte à côte, qui ont passé leur temps, le miroir de sac à la main, à se remettre du rouge à lèvre, à se regarder les ailes du nez, à se frotter doucement les pommettes comme pour enlever un surplus de maquillage. C'était amusant de les voir chacune à leur tour faire leurs mimiques.

    Dans le métro, plus de jeunes. Allaient-ils en cours ?

    Le TGV n'était pas plein et je n'avais personne à côté de moi. J'avoue que là, j'ai beaucoup lu et peu regardé mes voisins.

    Au retour, j'avais une voisine. Alors que suite à une nuit difficile, je m'étais endormie, elle m'a réveillée pour aller aux toilettes, puis à son retour a entamé la discussion. J'ai donc partagé mon trajet entre lecture et papotage....

    Je voudrais quand même dire, et je sais que c'est rare, que depuis que je fais ce trajet (quatre fois par an à peu près), mes trains sont toujours partis et arrivés à l'heure !

  • "Indignez-vous"

    Mieux vaut tard que jamais, j'ai lu ce matin dans mon bain le manifeste de Stéphane Hessel : "Indignez-vous !"

    Son premier crédo est : Le motif de base de la résistance, c'est l'indignation.

    Dans ce manifeste, il dénonce les écarts de richesse qui ne cessent d'augmenter entre les riches et les pauvres, le manque d'humanité envers les sans-papiers et les Roms, la dictature des marchés financiers et les acquis de la résistance (les retraites, la sécurité sociale) bradés par le gouvernement.

    Il parait que cet appel à l'indignation provoque de l'espoir chez certains et déchaîne des passions. Il conseille de rentrer dans des associations  pour tenter de lutter. J'ai une amie, qui, à la suite de la lecture de cet ouvrage s'est lancée.Elle est même très active ! C'est bien.
    Pour ma part, je suis d'accord avec ses grandes idées :

    ___Trouver un motif d'indignation (Pas la peine de chercher, ça ne manque pas !)

    __Changer de système économique.

    __Mettre fin au conflit israelo-palestinien.

    __Choisir la non-violence.

    __Stopper le recul que notre socièté vit depuis une dizaine d'années.

      Mais je ne vais pas adhérer à une nouvelle association. Je signe des pétitions, je peux manifester aussi, mais je suis déjà bien occupée.

    Pas assez indignée ? Pas assez courageuse ?