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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 64

  • Les feux de la St Jean

    feux3.JPGTroisième sortie Quintonic. Bien que mon amie m'ait fait faux bond ( grosse migraine), je n'y suis pas allée seule. Un charmant cavalier est venu me chercher en m'offrant des fleurs et nous sommes allés à une trentaine de kilomètre, à la campagne pour une soirée "Feux de la St fête,danse,feux de la st jean,feuJean"

    Fête de campagne, très bien organisée. Nous y avons retrouvé quelques quintoniciens connus. Repas, musique, danse. Cela faisait bientôt deux ans que je n'avais pas dansé comme ça ! Mon cavalier m'a même entrainé dans un paso-doble....Des progrès sont à faire, mais il parait que ce n'est pas perdu.....

    feux.JPGVers 23h30, ils ont mis le feu au bûcher, c'était très feux 2.JPGchouette. L'attirance du feu ! J'ai beaucoup aimé regarder ce brasier jusqu'à ce qu'il s'écroule.

    Nous avons eu de la chance, pas de pluie, pas froid. Soirée très agréable, trop courte peut-être.....

  • le monde du travail (2)

         Revenons à mon documentaire. Les trois restants apprenaient enfin, le lendemain, pour quel poste ils postulaient et le salaire proposé : le smic plus des commissions ( tout ça pour ça ont-ils pensé....),commençaient leur deuxième journée par un test de personnalité sur informatique et finissaient par un entretien. Entretien peu agréable, je trouve.
       Finalement, il n'ont pas gardé le plus âgé : trop compétant et pas facilement modulable. Ils ont donné une réponse positive à la jeune femme et à l'autre homme. Au jour du montage du documentaire, le plus âgé n'avait toujours pas de travail, la jeune femme avait été remerciée au bout de six mois et l'autre continuait.

         Pour terminer, les responsables du recrutement ont ajouté, pour les téléspectateurs, qu'effectivement ce n'était pas facile, que c'était stressant, mais que ce n'était rien par rapport à ce qui les attendait :stress, challenge, motivation......

          Il était tard, mais je n'avais pas sommeil. Je rentrais dans un monde que je ne connaissais pas. C'est vrai, l'enseignement est un autre monde. Et celui que je découvrais m'effarait.

    Je comprends les découragements, les dépressions au travail, les suicides. Comment peut-on s'épanouir au travail dans de telles conditions ? Comment les gens peuvent-ils traiter de la sorte d'autres gens. Ce n'est pas bien beau tout ça !!!

  • Le monde du travail (1)

         Mardi soir, j'ai regardé un documentaire sur France 2 : "La gueule de l'emploi". C'est l'histoire véridique de dix commerciaux convoqués par un organisme recruteur pour une cession de recrutement collectif sur deux jours.

          C'est une compagnie d'assurance bien connue qui cherchait un commercial. Étaient présents une jeunes femme et neuf hommes à peu près de tous les âges (le plus vieux avait 49 ans). Durant la première journée, ils ignoraient le poste qu'il y avait à pourvoir. Ils ont fait "des jeux de rôles" en rapport avec la vente. La voix, les remarques,le ton de l'animateur de la journée m'ont effarée. Parfois, c'était à la limite de l'irrespect. Après chaque séance, nous avions des commentaires des demandeurs d'emploi. On sentait leur colère, leur lassitude, leur étonnement, leur honte, leur stress. A la fin du premier exercice d'ailleurs, deux hommes sont partis. On leur avait demandé de "vendre leur voisin". Ils n'ont pas supporté. Commentaire de l'animateur :" C'est curieux de voir que des gens n'ont pas envie de trouver du travail"....

         Parmi les convoqués, il y avait ceux qui pensaient que le poste était pour eux, que c'était gagné. L'un deux d'ailleurs commentait la prestation de ses collègues de manière très agressive. Il y avait un "rebelle", le seul sans cravate (ce qui lui a été reproché), des plus timides. Bref un groupe disparate.

         A la fin de la journée, il en restait trois :un timide, le cinquantenaire et la jeune femme. Ils devaient revenir le lendemain.