Je n'étais ni triste, ni frustrée (par rapport à mes amis) de ne pas avoir de petits-enfants. J'en espérais bien mais sans vraiment y croire, mes fils m'ayant répété inlassablement depuis leur adolescence :"Je n'aurai pas d'enfant !"
Et puis en septembre 2010 est arrivé le premier: Marius. J'ai du freiner mes envies et attendre qu'il ait un mois pour le voir. Et un an après, c'est le deuxième : Mathéo que j'ai eu la joie de voir âgé une semaine.
J'ai eu deux fils et maintenant deux petits-fils. Autant oublier mes rêves d'achats de petites robes, fanfreluches diverses et barrettes. Bon, il est vrai que maintenant on trouve de chouettes vêtements pour les petits gars,et puis, en classes de neige, j'ai pu assouvir mon envie de coiffer des cheveux longs auprès de mes élèves filles.
Ces deux petits-bouts occupent déjà une grande place dans mon cœur et mes pensées. Pourquoi m'émeuvent-ils tant ? Pourquoi ai-je tant envie de les voir, de les toucher, de les câliner,de les embrasser ?
Ces petits êtres ont de la chance. Leurs parents sont présents et aimants. C'est tellement important de se sentir aimé jeune, pour ne pas devenir un handicapé de la tendresse, adulte.
Ils sont bien entourés ceux-là et les grands-mères et arrières grands-mères ne sont pas les moins aimantes....