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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 85

  • Début de semaine

    Cette semaine, je suis très occupée et je ne mange pas souvent à la maison. Ce lundi, pour commencer j'ai accompagné mon ex à Roissy. Quarante-cinq minutes de retard, il a crevé sur mat 1.JPGl'autiroute..... C'est que j'étais attendue à Cires : je devais garder le petit Mathéo pendant que ses parents allaient se détendre au cinéma. Je suis arrivée un petit quart d'heure avant leur départ et le bébé n'était pasmat 2.JPG couché. Les parents partis, le gnome sur son transat, béat d'admiration devant le manège à musique, je me prépare à déjeuner (protéines). Bébé attrape le hoquet et il s'énerve. Pas de panique, je le prends, le promène, le câline et le voilà endormi dans mes bras. Je vais le coucher doucement,choisis un film à la télé et commence à déjeuner. Quarante cinq minutes à peine et Mathéo se manifeste. J'attends un peu, mais non, il ne se rendormira pas.Déjeuner un peu ollé, ollé, pas de film, je vais plutôt écouter de la musique.....

    J'en ai bien profité de ce petit moustique : babillage, sourires,biberon, encore le hoquet.....Bref, il était dans mes bras quand les parents sont rentrés.


    Mais, tout le monde était content de son après-midi !

  • Tendre l'autre joue

      Nous sommes dans un état laïque. On nous le répète sans arrêt, et c'est vrai. Pourtant, nous élevons et nous avons été élevés dans la morale judéo-chrétienne (qui n'est pas que fausse).

      Il y a pourtant un "précepte" que vraiment je n'arrive pas à suivre : le pardon. Je ne crois pas être méchante et pourtant, j'ai tendance à ne pas souhaiter que du bonheur à ceux qui m'ont fait souffrir. Quand j'aime, d'amour ou d'amitié, je me donne entièrement et je fais d'emblée confiance. Ma rancoeur est proportionnelle à la blessure qui m'a été infligée. Quand il arrive des petits ennuis à mes offenseurs, je sens qu'un petit démon, quelque part en moi, s'offre un petit sourire sardonique et se réjouit. Pas bien, pas bien !

      Ce n'est pas le trait de caractère que je préfère chez moi. Je pense que j'irais mieux si j'arrivais à pardonner, à oublier.

      Mais la seule partie de mon corps qui cicatrise mal est mon coeur et je crains qu'à mon âge je ne puisse plus changer !

  • Pascal

    Photo 043.jpg pascal.jpgPascal n'est plus et je suis triste.

    Comme l'a si bien écrit mon fils aîné,c'était un homme gentil,bienveillant et discret. Je l'ai connu adolescent. Il a été le premier élève à qui j'ai donné des cours de soutien. Alors qu'en famille il ne disait rien, lorsque nous étions tous les deux, il me parlait. J'en étais fière et ravie.

    Bien que je ne l'ai plus vu depuis plus d'un an, il est et restera dans mes souvenirs. Souvenirs de moments difficiles ou plus gais. N'était-il pas, dans la maison de Normandie, où il s'était réfugié avant de partir dans le Cantal, le roi du feu de cheminée et des feux d'artifices. Nous lui devons de formidables crises de fou-rire.

    Il avait envie de paix et de solitude. Il les a trouvées dans sa maison du Cantal avec pour seul Photo 049.jpgcompagnon Porthos. Il a pu faire enfin ce qu'il voulait, ça n'a duré qu'un an et demi.....

    Ils sont partis tous les deux et je suis triste.