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Tendre l'autre joue

  Nous sommes dans un état laïque. On nous le répète sans arrêt, et c'est vrai. Pourtant, nous élevons et nous avons été élevés dans la morale judéo-chrétienne (qui n'est pas que fausse).

  Il y a pourtant un "précepte" que vraiment je n'arrive pas à suivre : le pardon. Je ne crois pas être méchante et pourtant, j'ai tendance à ne pas souhaiter que du bonheur à ceux qui m'ont fait souffrir. Quand j'aime, d'amour ou d'amitié, je me donne entièrement et je fais d'emblée confiance. Ma rancoeur est proportionnelle à la blessure qui m'a été infligée. Quand il arrive des petits ennuis à mes offenseurs, je sens qu'un petit démon, quelque part en moi, s'offre un petit sourire sardonique et se réjouit. Pas bien, pas bien !

  Ce n'est pas le trait de caractère que je préfère chez moi. Je pense que j'irais mieux si j'arrivais à pardonner, à oublier.

  Mais la seule partie de mon corps qui cicatrise mal est mon coeur et je crains qu'à mon âge je ne puisse plus changer !

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