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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 233

  • Les chats (4)

    PICT0775.JPGQuelque temps après ma séparation d'avec Bountie, la fille de mon ami me propose une adorable petite chatte toute noire. Nous passons la chercher près de Cahors. Je l'appelle Louma.

    Elle était assez sauvage et se cachait dès qu'un intrus pénètrait chez nous. Elle se sentait à l'aise avec les animaux, mais avec les humains....Mais moi, je fus adoptée et il m'accompagna dans mon nouvel appartement à Creil.

    Là encore, peu de gens ont eu la chance de le voir. Eh oui, "le", car lorsque je l'ai emmené se faire stériliser, la véto m'a appelée pour me dire :" Dites donc Madame, votre Louma, c'est plutôt un Loumo" Je n'ai pas changé son nom et nous vivions tous les deux en parfaite harmonie.

    Lorsque je l'emmenais chez ma maman, seule personne qui l'a vraiment connu en dehors de moi, il ne quittait pas sa chatte Cali. Ils étaient partout ensemble.PICT0769.JPG

    Mes enfants se moquaient de moi en disant que je rêvais ce chat fantôme à mes côtés.
    Mais il existait bel et bien.Et pour pouvoir partir en voyage en Alsace, j'ai du le confier à mon ex et à sa femme. Une nuit, ils ont mal fermé la porte qui donnait sur leur jardin et lorsque je suis venue le chercher le lendemain, il n'y avait plus de Louma. A une nuit près !!!

    Il était si sauvage....J'espère qu'il s'est néanmoins trouvé un nouveau bon maître, il le mérite.PICT0758.JPG

  • Chez le dentiste

    Jeudi, je suis allée chez le dentiste. Pour moi, comme pour bien d'autres je pense, c'est une corvée.

    Mon rendez-vous était pris depuis longtemps, mais ce matin là c'était le Jour.

    Je me suis donc retrouvée allongée, cet après-midi là, sur le fauteuil, la tête légèrement plus basse que les jambes et la bouche ouverte.Déjà, on est pas vraiment en position de force...

    Elles étaient deux, penchées au-dessus de mon visage, se passant des instruments dont j'ignorais l'usage.

    Parfois, je recevais de l'eau à l'intérieur de la bouche et je fermais les yeux pour les éclaboussures, ou je sentais ma gencive aspirée. Un peu de roulette, de picotements, envie de me couler dans le siège (sans succès, aucun moyen de me soustraire à ces instruments qui me triturent ), un peu de  nettoyage, et de colmatage...

    "Tournez la tête légèrement à droite, tournez à gauche, ouvrez, serrez, ouvrez, serrez".Des petits ordres énoncés sans états d'âme et je suis là à obéir....

    Enfin, on me relève, me voici de nouveau assise. "Rincez-vous"

    Ça y est, c'est fini. Je paie et je sors du cabinet. Ouf!!!

  • la honte

    Quand j'ai fini d'écrire mon texte, je le relis....mais oui ! Puis je clique sur "enregistrer".

    Puis je vais voir sur mon blog si c'est bien enregistré et je me relis...; et là : je vois des fautes...que parfois, je me demande même à quoi je pensais en écrivant, (ou alors c'est le PC qui me fait des farces..... )Je m'injurie tout de même copieusement, mais ça ne sert à rien, c'est trop tard pour corriger. 

    Mais à midi, au restaurant, ma soeur me demande incidemment  " Tu relis ce que tu écris parce que parfois....?" LA HONTE !!! mais oui, lui dis-je (rouge de confusion dans ma tête), je ne comprends pas. Je n'ai jamais été très douée en orthographe mais quand même.La vieillesse déjà ?

    Alors, j'ai repris ma copie pour lui faire plaisir et vous fais rapidement un petit florilège de mes fautes les plus graves que j'ai  recherchées et corrigées :

    Dans "Putain de cancer " : le coeur se serre, vous êtes touchés, vous allez être mangés ( mais dans ce propos il y avait beaucoup de pathos, j'étais troublée)

    Dans "Le marché" ce marché auréolé, ces vacances, ces merveilleux moments, ont terminé ( encore beaucoup de pathos...)

    Dans "Une matinée prévention" je suis allée à l'école, discussions et échanges,

    Dans " Nos chats (2)" : Tanis avait disparu, l'avait-il amenée

    Il y en a d'autres, je les ai vues mais ça devient fastidieux et vous pouvez constater que je peux me corriger, même si c'est trop tard. Pour aujourd'hui, si j'ai laissé des erreurs, ce n'est pas ma faute, mais celle de Baïa qui, toute heureuse de m'avoir retrouvée, s'est installée sur mes genoux et quémande des caresses....