Les débuts de Nanouche

Il faisait si beau, la neige était si belle, nous paraissions si heureux de skier, que ma soeur a eu envie de s'y remettre (la dernière fois qu'elle avait skier, elle avait entre 20 et 25 ans...)

Maintenant, il existe les "patinettes", des petits skis courts, plus faciles à manier quand on redébute. Elle avait acheté un super bonnet, loué skis et chaussures et le mardi après-midi, elle était fin prête.

 

Après le repas, Richard est reparti sur les pistes tandis que nous allions, ma soeur et moi prendre les petites cabines gratuites qui mènent aux pistes débutants. Pour redescendre, une petite piste verte qui ramène au pied de ces cabines. Le premier jour, elle a descendu la piste trois fois et n'est tombée que deux. Elle faisait une fixation sur un filet sensé protégé contre une chute en pleine pente et était irrésistiblement attiré par lui....

Le plus difficile était de se relever. Mais, elle y croyait !

 

Le deuxième jour, elle est descendue quatre fois sans chute. Elle a beaucoup aimé la sensation de glisser sur la neige et a déjà programmé les vacances de l'an prochain, avec "La Claude" pour apprendre avec elle.

Une nouvelle adepte est née durant ce séjour !

Parlons un peu de nos vacances !

Inquiètes pour notre maman, nous sommes néanmoins parties pour Risoul puisque le médecin, par trois fois, m'avait assurée qu'il n'y avait aucune raison pour que l'on reste....

Il faut reconnaitre, que malgré nos inquiétudes et les coups de fil bi-journaliers à l'hôpital,nous avions des conditions idéales pour profiter de notre séjour :  le ciel bleu, de la neige extra et pas grand monde sur les pistes.

 

Si j'ai eu un peu peur et très mal aux cuisses à cause de la crispation le premier jour,les jours suivants, je me suis régalée. J'étais toujours derrière mon ex, mais il  m'attendait très peu et comme dans le temps, redémarrait dès mon arrivée. Pas de repos pour moi en dehors des montées en télé-sièges.Mais j'étais bien. Cela faisait longtemps que je n'avais pas skié ainsi et j'étais vraiment contente. Même si parfois, le téléphone sonnait sur les pistes ou les remontées mécaniques pour me demander des nouvelles de maman.

 

Le midi, nous retrouvions ma soeur pour déjeuner au restaurant, dehors, au pied des pistes. L'après-midi, je restais avec elle. Nous faisions des courses et ... j'en parlerai demain.

Durant mes matinées de ski, nous sommes allés sur Vars, avons pris maintes pistes différentes et j'en ai pris plein les yeux au niveau des paysages. La rentrée dans la région parisienne parait bien terne après toutes ces splendeurs.

"Mon Dieu,que la montagne est belle !!!"

Ca va mieux !!!

Lorsque nous sommes allées voir Mamoune à l'hôpital, au retour de Risoul, nous sommes sorties bouleversées. J'avais donc un peu peur lorsque nous sommes retournées la voir. Il y avait un mieux ! Ses yeux étaient moins hagards, son élocution plus facile.
Quand elle était partie à l'hôpital, elle devait être vraiment paniquée car dans le sac qu'elle avait emmené, il n'y avait presque rien. Ce samedi nous lui avons apporté chemises de nuit, nécessaire de toilette, crème hydratante, brosse à cheveux. Nous l'avons changée, arrangée. Nous lui avons installé un réveil, qu'elle puisse se situer dans le temps... Bref, nous nous sommes occupées d'elle.

Le dimanche, devait avoir lieu le traditionnel repas de maman suivi de son loto. Repas décommandé, of course, mais comme mon fils et son amie étaient sur Paris, nous avons mangé tous ensemble chez ma soeur avant de les accompagner voir la grand-mère. Heureuse surprise, elle allait encore mieux, faisait des phrases et n'avait plus de perf. Cédric a eu plus de chance que son frère, qui lui, avait rendu visite à sa grand-mère dans ses pires moments.

 

Est-ce le temps, notre retour ? Je l'ignore. mais ce qui est certain, c'est que même si elle reste très fatiguée, son état s'améliore chaque jour. Et pourtant, le médecin, fort antipathique, que nous avons enfin pu rencontrer lundi nous a avoué ne pas encore savoir ce qui est arrivé à notre Mamoune !