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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 95

  • Les trente ans d'Aurélie

    La date était inscrite depuis longtemps sur nos calendriers, mais ça y était, ce samedi, on fêtait les trente ans d'Aurélie du côté d'Angers. Ils sont venus des quatre coins de la France (ou presque), jeunes et moins jeunes, pour y participer.

    Le temps n'était pas au mieux de son été, mais il ne pleuvait pas et la fête a commencé par un copieux apéritif sur la terrasse et dans le jardin. anniversaireLes grands mangeaient, buvaient et discutaient, tandis que le plus jeunes (et il y en avait un paquet de tout âge) étaient occupés par lesanniversaire charmantes jeunes filles de la voisine de nos hôtes. Puis les enfants sont passés à table avant que les grands se dirigent vers le garage où les tables étaient installées sous des barnums. La température et le vent nous empêchaient de faire la fête en plein air.

    Chacun a trouvé sa place, par affinités, ou par âge..... et nous avons commencé à profiter du copieux buffet.

    Nous avions quelques invités inattendus : desanniversaire moucherons, pas trop dans notre coin, mais vers l'entrée, ils arrivaient par centaines. Brutalement, des jeunes se sont levés, mon fils Cédric a crié :"Ce n'est plus possible, il va falloir faire quelque chose !" , tout en se frottant la tête. Les moucherons avaient tout envahi. La voisine a changé le mode d'éclairage, les moucherons nous ont quittés, nous avons continué à dîner, dansé.

    anniversaireLe karaoké a également commencé, et Cédric nous a chanté du Pink Floyd.... Je dois reconnaître n'avoir jamais vu Cédric autant chanter et danser.

    Autre révélation : la voix et la passion de anniversaireJean-Christophe pour le chant. Il a vraiment beaucoup chanté et nous a bien amusé ! Nous avons passé une très anniversaireagréable soirée. Les jeunes, et les moins jeunes ont mis une bonne ambiance.anniversaire

    Aurélie a soufflé sa bougie,nous avons mangé les gâteaux, bu le café, puis nous sommes rentrés nous coucher maman et moi

    .Ce fut un belle et bonne soirée, merci à Michèle et Jean-Luc !

  • Ca y est

    Ça y est, ce soir mon fils cadet s'éloigne. Oh, non, il ne part pas en province, mais il quitte définitivement Beauvais. Finis nos repas au Mac Do ou chez moi. Finies nos sorties piscine hebdomadaires. Il va me falloir y retourner seule.

    Je me sens seule et isolée.Sur Beauvais, il ne me reste qu'un couple d'amis.....qui aime les voyages.

    Ma soeur a trois enfants qui habitent dans la même ville qu'elle. Sa fille passe souvent lui faire un petit coucou. Mon amie a trois enfants. Une fille qui habite la maison de l'autre côté de sa rue, une autre à 20 min et ils dînent tous ensemble tous les mercredis. Elle a aussi un fils, qui lui est parti dans le Jura...

    Si je n'allais pas à Nîmes régulièrement, je ne connaitrais pas encore mon petit-fils qui va avoir un an et je n'aurais guère vu mon aîné depuis son départ à Nîmes. Mon cadet m'a demandé de me rapprocher , ce que je vais essayer de faire d'ici moins d'un an. Mais en attendant, vais-je le voir régulièrement ? Et combien de temps si lui aussi part en province ?

    Mon aîné m'a dit lors de mon dernier séjour à Nîmes :"Les parents aiment plus leurs enfants que les enfants ne les aiment" Dur non ? Peut-être est-ce aussi plus les garçons que les filles ? Même si je pense avoir des liens très forts avec mes fils. La "belle-mère" même sympa (ce que j'espère être), n'en demeure pas moins que la belle-mère. Je pense que les gars sont plus faciles à élever que les filles, mais également plus distants une fois adultes.

    Allez mon fils bon vent et réussite à Cergy.


  • Son opération

    Elle avait beau dire qu'elle n'avait pas peur, la veille de son opération, toutes ses douleurs étaient bien là !

    Le jour même, le réveil a du sonner (comme d'habitude, je dors les matins où je dois me lever tôt) pour moi, mais maman était réveillée. J'avais prévu plus de circulation que nous n'en avons eue et nous sommes arrivées en avance à la clinique. Pas de queue à l'accueil, nous voilà en route pour le premier étage, celui des hospitalisations. Attente d'environ un quart d'heure puis une infirmière nous prend en charge et nous conduit à la chambre. Tension, explications. Maman met la tenue super sexy de tout opéré, et s'allonge. Il est environ 8h45 et son opération est prévue pour 9h30. A 9h15, elle commence à s'impatienter et à râler sur "l'organisation et l'attente incroyable !"...A la demie, l'infirmière lui apporte son calmant. A partir de là, elle a somnolé et moi je me suis ennuyée. Je ne voulais pas la laisser seule, mais .... Finalement, ils sont venus la chercher avec une petite heure de retard. Pour le deuxième bras, je prendrai un bouquin ! je la laisse donc dans les mains des professionnels et pars faire quelques courses pour elle. J'avoue que ça m'a fait du bien de marcher, seule, dans Beauvais à mon propre pas.
    Je suis retournée la chercher vers 17h30, elle en avait marre d'attendre. Il parait qu'ils ont eu un mal fou à endormir son bras et qu'ils ont du changer trois fois d'anesthésiant. Toujours est-il que nous avons passé une soirée sans qu'elle prenne de cachet et sans une plainte. Elle était décontractée, souriante et heureuse : plein de coups de téléphone pour elle

    Ah, si je savais ce qu'ils lui ont donné durant l'opération !!! Car ce matin.....les douleurs sont revenues.