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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 175

  • Le prisonnier

    n6.jpgTout de suite, quand la série britanique "le prisonnier" est passée à la télé en 1968, j'en suis devenue  fan. J'en ai gardé un excellent souvenir et l'envie de la revoir.J'ai même acheté le livre de Martin Winckler :"Le numéro 7" dont l'action se passe "Au Village" et qui est émaillé de nombreuses références à la série.

    Mon fils ainé m'a offert le coffret pour mon anniversaire et j'ai commencé à regarder les épisaodes.  malgré la couleur,  cette série a maintenant un petit côté désuet qui ne me déplait pas. Je retrouve avec bonheur, le village, la grosse boule, les numéros 2 et cette surveillance "Big Brother".

    prisoner.jpg Avant que je n'ai eu le temps de regarder tous les épisodes, est sortie la version 2009 qu'il m'intéressait beaucoup de découvrir. En fait, je n'ai pas retrouvé grand chose de la version initiale.Une ou deux fois, on voit la grosse boule. Il y a l'abandon des noms pour des numéros,un N° 2 qui dirige, un village dont on ne peut sortir. Pour le reste, ils ont ajouté les ingrédients de l'époque :l'amour, le sexe (suggèré, mais présent alors qu'il n'en était nullement question en 68) ,l'homosexualité, les dangers de la cigarette.... et surtout, l'idée de départ, est totalement différente. Le village est un rêve, pour sauver l'humanité. Ils sont prisonniers, sans passé, sans envie, sans problème, sans doute et sans espoir . On pense pour eux, on choisit pour eux et ils ne feront aucune bêtise, aucun mal...... Philosophie particulière à laquelle je n'adhère pas....

     

    Pas mal comme série mais je ne la trouve pas aussi forte et originale que notre bonne vieille série en noir et blanc qu'on attendait chaque semaine en 1968.

  • La soumission

    Hier soir, j'ai hésité à regarder le documentaire de France 2. Finale ment je me suis lancée en me disant que je pourrais toujours regarder un DVD si ça ne me plaisait pas. Mais je suis restée devant le documentaire et les débats qui ont suivi.

    C'est assez effrayant de voir la réaction de ces gens qui continuent à envoyer des impulsions électriques alors que l'autre "candidat" crie sa douleur. Inévitablement, on se pose la question de savoir ce qu'on aurait fait en espèrant qu'on aurait eu la force de caractère de dire non. Encore une fois d'ailleurs, le réalisateur ne s'est pas préoccupé du traumatisme que cela a pu créer chez les participants...Je pense néanmoins que c'était plus un documentaire sur la soumission à l'autorité dans un cadre précis que la preuve que la télé est dangereuse ( bien que je sois un peu d'accord pour dire qu'elle est en partie responsable de la "pensée unique")


    Dans le premier débat qui a suivi ils ont tenté d'expliquer pourquoi cette soumission. L'éducation au respect des règles, l'obéissance à l'autorité sans discussion. Je me suis donc encore une fois posée une question :" Ai-je élevé mes enfants dans la stricte obéissance, sans réflexion ?"

    Je ne le pense pas, mais peut-être essaye-je de me réconforter... Je me rappelle que quand je donnais un ordre ou un interdit, j'ai toujours expliquer pourquoi. Je me rappelle également que lorsque tous les camarades de classe de Ludovic ont fait une pétition contre leur prof de latin, il a été le seul à ne pas signer ( preuve pour moi qu'il n'était pas "un mouton") et de la satisfaction que j'ai ressenti quand Cédric s'est fait "punir" au service militaire car il avait, avec son copain, quelque peu transgresser les règles de l'armée.

    Je suis pour ma part un peu fâchée avec l'autorité et me suis frictionnée plusieurs fois avec mes inspecteurs lors de ma carrière professionnelle. J'espère que mes enfants ont un peu cet esprit frondeur.

     

    Quant au deuxième débat, sur la nocivité et la pente dangereuse de la télévision, j'étais plutôt d'accord avec l' analyse de Christophe Nick (entre autre) sur la télé-réalité. Voilà bien longtemps que je m'insurge sur les valeurs qu'elle propose aux jeunes.Même Koh Lanta, la seule que je regarde à ce mauvais côté d'être obligé de voter contre un des leurs pour rester dans le jeu. Et je ne m'appesantirai pas sur le maillon faible, l'île de la tentation et autre loft. Et quand on voit ce qui se passe dans d'autres pays, il y a de quoi frémir.

     

    Je vais regarder le second documentaire ce soir, les idées véhiculées me correspondront peut-être encore...

  • De nouveau seule

    megeve 2008 326.jpgAujourd'hui, était le grand retour de maman dans son appartement. Elle était contente de rentrer chez elle, mais certainement un peu inquiète...Ses douleurs sont toutes revenues il y a deux jours...

    Après avoir conduit Katou chez le vétérinaire pour son habituelle piqûre de cortisone et descendu les nombreux paquets de Mamoune dans la voiture, nous sommes parties pour Cormeilles. Voyage difficile aujourd'hui, je m'endormais au volant.Mais nous sommes bien arrivées et avons retrouvé ma soeur qui s'était chargée de nous préparer le repas du midi.

    Courrier, papiers de voiture, dossiers, rangement de ses affaires, maman voulait tout faire.Nous avons déjeuner, fait un premier tri de son courrier , vu les formalités à accomplir afin qu'elle reçoive de l'aide le plus rapidement possible pour vivre au mieux dans son appartement. Puis nous l'avons laissée, le temps de lui faire ses courses afin qu'elle ne manque de rien et ne soit pas obligée de sortir dans un premier temps. J'ai alors fait part à ma soeur de mes craintes. Je l'ai vu vivre pendant quinze jours. Elle manque d'assurance, a beaucoup d'oublis et panique très rapidement. J'espère que ça va aller, qu'elle va reprendre ses marques, ne pas en faire trop et assez se nourrir.

    Obligée de partir à cause de mon heure de cours, j'ai quitté Cormeilles avec une humeur mitigée...

    J'ai retrouvé mon appartement, ma chambre, ma "liberté" (maman n'est pas pénible à vivre quand elle n'est pas trop négative dans son discours, mais quand on vit à deux, il faut parfois dire ce qu'on fait où on va ...) je n'ai plus l'habitude.

    Quand je suis rentrée chez moi, malgré tout j'ai trouvé l'appartement vide et je pense que ça va me faire drôle de dîner ce soir. Mais surtout, quand elle était avec moi, j'étais rassurée, là, je ne suis pas vraiment tranquille....