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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 166

  • Mes deux maisons

    Ma première maison, nous l'avons fait construire mon ex-mari et moi en 1973.Nous avions du nous éloigner du Val d'Oise, le prix du terrain étant au-dessus de nos moyens. Mais nous avions trouvé notre bonheur. La construction a duré bien plus longtemps que prévue, le constructeur ayant fait faillite ! Heureusement, nous avons eu la chance de retrouver un ami de mon ex, depuis l'école des BTP, qui s'était justement mis dans la construction de maisons. Il nous l'a très bien terminée avec l'argent qui nous restait.

    Quand je me suis séparée de mon ex, j'ai laissé cette maison à celui-ci et à nos enfants puis nous l'avons vendue au moment de notre divorce. A ce moment là, mon ex était dans un tel pétrin financier que je n'ai rien touché à la vente afin qu'il puisse s'en sortir. Je n'avais pas peur, nous avions un autre bien à vendre et je savais que je récupèrerai mon argent à ce moment. C'est ce qui s'est passé.

    Ma deuxième maison, je l'ai achétée avec mon ex-copain. En campagne, c'était une maison ancienne que j'aimais beaucoup avec un chouette terrain. Quand je l'ai quitté, je lui ai laissé la maison. Je ne l'ai pas acculé pour qu'il me rende l'argent que j'avais mis dans cet achat, mais depuis juillet 2007, je trouve que ça commence à traîner ! J'ai réussi à avoir une petite somme régulièrement tous les mois depuis janvier 2009, et je devais, d'après lui, toucher le solde fin 2010. Oui, mais après un coup de fil, j'ai compris que ça ne se passerait pas ainsi.....
    Je voudrais changer de voiture et je vais devoir pleurer pour avoir mon argent afin de pouvoir acheter une voiture !!! Ça me gonfle un peu quand même. On doit se voir courant juin pour discuter de ce problème financier. J'ai un peu peur de m'énerver. Tout le monde me dit que je suis gentille et patiente, lui trouve ça tout à fait normal.

    Mais quand on se sépare, il faut tout assumer même le plan financier !!!

  • Le bac de 68

    Depuis que j'ai été reçue au bac de 1968,je n'ai cessé d'entendre que ce bac avait été donné,notamment lorsque je me rends chez mes amis de Lyon. La dernière fois que j'y suis passée, il m'a dit :" Toi qui écrit un blog, tu devrais dire quelques mots la-dessus" '(Il n'a pas internet, mais je lui ai dit que j'écrirai et lui enverrai par courrier.)

    Depuis des années, je me fiche de cette assertion. Mais cela m'a longtemps agacé.

    Non, on ne nous l'a pas donné ! Je révisais pendant qu'étudiants, ouvriers, féministes....défilaient. Et puis, cette année là cet examen n'était qu'oral. Ceux qui n'ont jamais passé d'épreuves orales ne peuvent s'imaginer la place du stress dans ces moments là. Tout le monde n'est pas très à l'aise à l'oral et là, il n'y avait pas d'écrit pour se rattraper !!

     

    De toute façon, donné ou pas, je l'ai eu et c'est ce dont j'avais besoin pour commencer la carrière d'enseignante dont je rêvais. Puis, j'ai réussi mon diplôme d'enseignante, on me l'a peut-être donné lui aussi ?

     

    Non le bac 68 ne nous a pas été donné. Certains, et pas que des incultes, ont été recalés. Certains profs, pas forcément d'accord avec tout se qui se passait n'étaient ni cool, ni indulgents ( j'ai failli en faire les frais, je sais ce dont je parle ).

     

    Navrée, le bac 68 ne nous a pas été offert sur un plateau et je me demande ce que cache un tel acharnement a vouloir le dévaluer.

  • Deux jours de surveillance

    A la fin de ces deux jours, je suis rentrées fourbue !!! Mais bien que , pas encore payée de ma surveillance du mois de janvier, je me suis levée difficilement mais courageusement à 6H le matin, suis partie à 7H  pour aller prendre mon train. Je suis toujours étonnée du monde qui m'entoure.Je me réjouis chaque année de la chance que j'ai eu de n'avoir jamais été à plus de quinze minutes en voiture de mon travail. Je plains sincèrement ceux qui chaque matin et surtout chaque soir après une journée de travail doivent prendre des transports en commun.

    Le plus de ces journée, c'est que je retrouve mon amie Chantal que j'ai tant de mal à voir autrement.Avec elle, trajets en RER et heure du déjeuner passent très vite.Nous avons toujours tant de choses à nous raconter.

    A Villepinte, près de 2000 élèves à surveiller, ils planchent pendant que nous arpentons les allées. Ils sont stessés et nous avons mal aux pieds et au dos.Comme chaque fois, je les trouve adorables et des petits sourires et des petites blagues avec certains rendent plus agréable cette surveillance. Cette années, pour la première fois, j'avais deux filles ( elles sont nettement majoritaires à ce concours) dont les yeux allaient souvent vers la table d'à côté. J'ai du bien surveiller ! et finalement, je me suis aperçue qu'elles ne copiaient pas, les réponses aux QCM, ne correspondaient pas. J'avais un autre étudiant, venu en dilettante.Quand ils avaient leurs exercices, il commençaient par dessiner sur les feuilles de brouillon, puis remplissait son QCM et posait la tête entre ses bras sur la table pour se reposer. A la dernière épreuve, alors que tous compulsaient leurs documents, faisaient des calculs compliqués avec leur calculette, il a rempli sa fiche sans rien chercher et s'est reposé. Je n'ai pas osé lui demander la raison de sa présence....

    La deuxième matinée fut difficile, j'ai eu un énorme coup de barre et je marchais, telle une femme ivre dans l'allée. Heureusement, ça n'a pas trop duré....

    Journées fatigantes, heureuse d'arriver le soir chez ma mère mais prête à recommencer l'an prochain.