Une journée en Normandie

Après notre adieu à la maison de Normandie, nous avons pris la route pour Cabourg, notre but : se trouver un petit resto sympa avec des plateaux de fruits de mer. Nous avons trouvé notre bonheur, face à la mer et nous nous sommes réellement régalés.

Puis, comme je ne sais pas être en bord de mer, quand il fait chaud, sans me baigner, je suis allée tâter l'eau :la température de la méditerranée, bien plus chaude qu'à Mimizan en juin. Pas de temps à perdre, j'enfile mon maillot et vais me baigner.mais j'étais la seule à avoir pris mon maillot, aussi ne suis-je pas rester trop longtemps dans l'eau, ne voulant pas que mes comparses ne s'ennuient. A mon retour, Nadine a eu la gentillesse de m'apporter ma serviette. Il y avait un peu de vent et elle avait peur que je prenne froid....

Après ce petit bain, nous sommes allés faire les boutiques. Mon ex, Richard, en a eu très vite marre et s'est assis à la terrasse d'un café.Alain, l'ami de mon amie Nadine nous a abandonnées ensuite pour acheter des chouchous et nous avons fini nos visites de boutiques à deux nanas qui sont revenues avec chacune un ensemble "Blanc du Nil" (Merci Nana)

Une citronnade pour finir et nous remontions en voiture pour rentrer. Pas de circulation, Richard sera à l'heure pour le match de foot.

Adios Normandie

Départ huit heures du mat sous les nuages, premier week-end des vacances...peut-être du monde.
Nous retrouvons mon ex chez lui et montons dans son super 4x4. Le trajet se passe sans aucun problème, du monde sur la route mais sans plus et deux heures après nous arrivons à Bonneville La Louvet en même temps que le soleil. L'herbe est plus que haute mais avec le 4x4, aucun soucis....

Ça fait drôle de rentrer dans cette maison vide. C'est encore un endroit où nous avons passé tant de moments agréables....Une partie de notre vie qui se termine.

 

Même vide la grande salle est toujours aussi agréable. On ne peut regarder la cheminée sans penser à Pascal et ses feux d'enfer. Je fais un petit tour dans toute cette grande maison et les souvenirs affluent Cette maison et celle de Mimizan ont vu grandir les enfants et elles seront pour eux inséparables des mots week-end ou vacances.
Mais nous sommes là pour prendre un lustre et les derniers cartons et pour dire adieu à ce pressoir transformé en une grande maison familiale. Un dernier regard, une dernière photo devant la maison, un dernier petit tour les jambes dans les herbes et nous partons...

 

Adios la Normandie !

 

 

Vendredi : Les bêtes et moi

Lorsque je suis arrivée mercredi soir chez mon ex belle-soeur et son ami, j'ai fait connaissance de Lady, vieille chatte de 19 ans bien mal en point.Elle ne mangeait et ne buvait plus, son poil était hirsute et sale, les mouches bourdonnaient autour d'elle. Son maître n'arrivait pas à se décider à l'emmener chez le véto, mon ex belle-soeur non plus. N'écoutant que mon bon coeur, je me suis proposée d'accompagner  celle-ci vendredi matin chez le vétérinaire, puisque je passais la journée à Cormeilles.
Me voilà donc vers 11h40 à caresser tristement (ça n'est jamais plaisant d'assister au décès d'un animal) une chatte que je ne connaissais pas. La journée ne commençait pas vraiment dans la joie.

Cela s'arrangea par la suite, resto chinois, achat de chaussures puis je ramène ma soeur chez elle, mets dans mon coffre de voiture quelques paquets de Mamoune et nous repartons.

Au moment d'aller me coucher, je jette un oeil sur Facebook afin d'avoir les dernières nouvelles et je tombe sur deux phrases de ma soeur :

"Merci à celle qui a laissé la porte ouverte."

"Chien pari depuis sept heures, va-t-on le retrouver ?"

Trois sentiments se sont immédiatement imposés : tristesse pour les maîtres, peur pour le chien et inquiétude face à une éventuelle responsabilité.J'ai passé et repassé, avant de m'endormir, les moments passés chez ma soeur, espèrant que quelqu'un soit passé après nous chez elle....sinon, c'était bien ma faute.
Un coup de fil à ma soeur le lendemain matin enfonçait le clou : j'étais responsable.
Je ne disais plus un mot dans la voiture qui nous emmenait en Normandie, jusqu'à ce que mon beau-frère me rassure d'un coup de fil : il était retrouvé. Soulagement !!!!

Et j'allais pouvoir profiter de ma journée en Normandie !