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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 147

  • Au régime

    Celà fait bien longtemps que je ne me supportais plus lorsque je me regardais dans une glace. Je me suis perdue depuis la prise de mes anti-hormones. Je voulais faire un régime, mais je manquais de courage. pourtant deux médecins me l'avaient conseillé.

    Lors d'un repas chez des amis de ma soeur, on nous a parlé de régime Dukan. J'ai écouté d'une oreille discrète, mais ma soeur, qui voulait également maigrir, s'y est intéressée, s'est renseignée et l'a commencé.

    Lorsque nous avons passé notre semaine en Corse, nous y avons un peu goûté. Ma soeur le suivant, nous avons mangé un peu comme elle et je me suis dit que ce n'était pas mauvais. D'autant qu'on peut manger certains aliments comme on veut, quand on veut.

    De retour de Calvi,je me suis donc lancée, j'ai acheté une balance, commandé des arômes,mangé des protéines et fait de la gym avec ma WII tous les matins. Ce qui me faisait peur : l'arrêt de mes tartines beurrées le matin, mais je me suis faite au yaourt- jambon. Il me manque le fromage et le bout de chocolat avec mon thé et ma tisane, mais bon!

    Je crois qu'on tient le coup gâce à la balance ( qui m'a montré une perte de 3kg

    Je trouve néanmoins qu'avec ce régime, il est plus facile d'inviter ( Dukan nous donne des tas de recettes) que d'être invitée.
    Je ne suis pas au bout de mes peines....je vous tiendrai au courant !

     

  • Ma journée moto

    Lorsque je suis partie hier de Beauvais, le ciel n'était pas sombre et j'espèrais que le temps, agréable permettrait aux gens de sortir et de venir faire un petit tour au parking sur lequel nous étions installés à Montataire .
    Las, le ciel en arrivant à bon port s'était déjà bien assombri et le vent commençait à se lever....
    IMG_0319.JPGMais plein de courage, mes collègues et moi, comme sur les stands environnants, installons nos activités. Réactiomètre et parcours d'alcoolémie. La journée devait débuter à 9h30....Vers 10h quelques motards arrivent et déambulent, leur casque à la main.Certains s'approchent et nous arrivons à voir moins de dix personnes s'activer à notre stand. Parmi eux ma copine Dorothée et son ex. Le ciel est tout gris, le vent continue à enfler et on commence à ne plus avoir trop chaud.....
    Mais c'est l'heure prévue pour la balade en moto. Jean-Luc, organisateur de la journée  va m'emmener sur sa grosse machine faire un tour.IMG_0325.JPG C'est drôle, il y a dix ans, lorsque j'ai fait pour la première fois de la moto derrière un ami très proche, j'étais en tee-shirt et jupe ou short, nous avons frôlé les 200km/h et je n'avais pas eu peur. Une autre fois encore, derrière un ami (enfin que je croyais tel), je suis allée jusqu'à Honfleur sans aucune inquiétude.Hier, derrière un pilote aguerri qui n'allait pas trop vite, j'étais ravie mais je serrais le ventre quand on penchait un peu plus dans les virages et sans doute aussi, après 5 ans avec Prévention Maif, je réalisais que j'étais en sandale, blouson et sans gant....malgré tout ce fut un super moment que je réitèrerai l'an prochain.

    IMG_0326.JPGPendant la grande balade en moto puis l'heure du repas, ce fut le grand vide. Personne pour visiter les stands hors le vent et le ciel devint menaçant....

    Nous en étions péniblement à la visite d'un quinzaine de personnes à notre stand quand la pluie est tombée à verse. Tous aux abris!

    Vint ensuite l'hommage et le recueillement pour les accidentés de la route (dus à l'alcool ou aux stupéfiants). C'est un moment qui chaque année me fiche la chair de poule ! Puis mes collègues, jugeant sans doute que nous avions eu assez froid, ont commencé à tout ranger. J'ai trouvé cette décision un peu rapide, j'attendais la visite d'amis, mais bon !

    Un au-revoir à Jean-Luc désepèré du manque de visiteurs et à 16h30 je prenais le thé chez mon amie Claude.

  • Dix jours avec maman

    Lorsque je suis revenue de Corse, j'ai passé deux jours à Cormeilles puis j'ai emmené maman chez moi pour la semaine.
    Vivre ainsi quelques jours avec ma mère est un acte à double-tranchant, pour nous deux.
    Pour maman : elle est contente de ne pas être seule. Quand elle est avec moi à photo.jpgBeauvais, je la sors :resto, piscine, cinéma, repas chez des copinesphoto.jpg 3.jpg, où elle peut en plus profiter pleinement des bébés présents..., petite visites chez d'autres, balade dans le centre de Beauvais..... ça l'occupe, au moins le temps que nous nous bougeons. Mais le retour ? N'est-ce pas pire alors  pour elle de se retrouver seule dans son appartement ? Car ce qu'elle ne supporte vraiment pas c'est la solitude.

     

    Et quand est-il pour moi ? D'abord, je pense que j'ai du mal à voir, à penser que ma mère vieillit, qu'elle est vraiment agée, fatiguée. Je suis impatiente avec elle quand elle se prépare et après je m'en veux. Je suis malade, quand je la vois debout, les yeux dans le vague " à être ailleurs" comme elle dit elle-même, quand je suis obligée de la booster car à 11h elle est encore au lit à"penser". Ma mère est très dépressive et je ne sais que faire. Parfois je m'emporte, essaie de la secouer et puis je me culpabilise. Je n'aime pas me sentir impuissante quand les personnes qui me sont très chères sont mal.
    D'un autre côté, je suis si indépandante que lorsque je dois me justifier de ce que je fais ou où je vais, ça m'énerve. Il me serait très difficile de vivre en couple car les rares fois où maman me posait des questions cela m'agaçait....;

    Et pourtant, je suis contente qu'elle soit avec moi de temps en temps, je profite de sa présence autant qu'elle de la mienne. Je suis très ambivalente, mais ce n'est pas facile . A vivre avec elle,je sens mieux son état et ça ne me réjouit pas.
    Mais je la reprendrai avec moi !