Lorsque je suis partie hier de Beauvais, le ciel n'était pas sombre et j'espèrais que le temps, agréable permettrait aux gens de sortir et de venir faire un petit tour au parking sur lequel nous étions installés à Montataire .
Las, le ciel en arrivant à bon port s'était déjà bien assombri et le vent commençait à se lever....
Mais plein de courage, mes collègues et moi, comme sur les stands environnants, installons nos activités. Réactiomètre et parcours d'alcoolémie. La journée devait débuter à 9h30....Vers 10h quelques motards arrivent et déambulent, leur casque à la main.Certains s'approchent et nous arrivons à voir moins de dix personnes s'activer à notre stand. Parmi eux ma copine Dorothée et son ex. Le ciel est tout gris, le vent continue à enfler et on commence à ne plus avoir trop chaud.....
Mais c'est l'heure prévue pour la balade en moto. Jean-Luc, organisateur de la journée va m'emmener sur sa grosse machine faire un tour. C'est drôle, il y a dix ans, lorsque j'ai fait pour la première fois de la moto derrière un ami très proche, j'étais en tee-shirt et jupe ou short, nous avons frôlé les 200km/h et je n'avais pas eu peur. Une autre fois encore, derrière un ami (enfin que je croyais tel), je suis allée jusqu'à Honfleur sans aucune inquiétude.Hier, derrière un pilote aguerri qui n'allait pas trop vite, j'étais ravie mais je serrais le ventre quand on penchait un peu plus dans les virages et sans doute aussi, après 5 ans avec Prévention Maif, je réalisais que j'étais en sandale, blouson et sans gant....malgré tout ce fut un super moment que je réitèrerai l'an prochain.
Pendant la grande balade en moto puis l'heure du repas, ce fut le grand vide. Personne pour visiter les stands hors le vent et le ciel devint menaçant....
Nous en étions péniblement à la visite d'un quinzaine de personnes à notre stand quand la pluie est tombée à verse. Tous aux abris!
Vint ensuite l'hommage et le recueillement pour les accidentés de la route (dus à l'alcool ou aux stupéfiants). C'est un moment qui chaque année me fiche la chair de poule ! Puis mes collègues, jugeant sans doute que nous avions eu assez froid, ont commencé à tout ranger. J'ai trouvé cette décision un peu rapide, j'attendais la visite d'amis, mais bon !
Un au-revoir à Jean-Luc désepèré du manque de visiteurs et à 16h30 je prenais le thé chez mon amie Claude.