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  • Le bac de 68

    Depuis que j'ai été reçue au bac de 1968,je n'ai cessé d'entendre que ce bac avait été donné,notamment lorsque je me rends chez mes amis de Lyon. La dernière fois que j'y suis passée, il m'a dit :" Toi qui écrit un blog, tu devrais dire quelques mots la-dessus" '(Il n'a pas internet, mais je lui ai dit que j'écrirai et lui enverrai par courrier.)

    Depuis des années, je me fiche de cette assertion. Mais cela m'a longtemps agacé.

    Non, on ne nous l'a pas donné ! Je révisais pendant qu'étudiants, ouvriers, féministes....défilaient. Et puis, cette année là cet examen n'était qu'oral. Ceux qui n'ont jamais passé d'épreuves orales ne peuvent s'imaginer la place du stress dans ces moments là. Tout le monde n'est pas très à l'aise à l'oral et là, il n'y avait pas d'écrit pour se rattraper !!

     

    De toute façon, donné ou pas, je l'ai eu et c'est ce dont j'avais besoin pour commencer la carrière d'enseignante dont je rêvais. Puis, j'ai réussi mon diplôme d'enseignante, on me l'a peut-être donné lui aussi ?

     

    Non le bac 68 ne nous a pas été donné. Certains, et pas que des incultes, ont été recalés. Certains profs, pas forcément d'accord avec tout se qui se passait n'étaient ni cool, ni indulgents ( j'ai failli en faire les frais, je sais ce dont je parle ).

     

    Navrée, le bac 68 ne nous a pas été offert sur un plateau et je me demande ce que cache un tel acharnement a vouloir le dévaluer.

  • Deux jours de surveillance

    A la fin de ces deux jours, je suis rentrées fourbue !!! Mais bien que , pas encore payée de ma surveillance du mois de janvier, je me suis levée difficilement mais courageusement à 6H le matin, suis partie à 7H  pour aller prendre mon train. Je suis toujours étonnée du monde qui m'entoure.Je me réjouis chaque année de la chance que j'ai eu de n'avoir jamais été à plus de quinze minutes en voiture de mon travail. Je plains sincèrement ceux qui chaque matin et surtout chaque soir après une journée de travail doivent prendre des transports en commun.

    Le plus de ces journée, c'est que je retrouve mon amie Chantal que j'ai tant de mal à voir autrement.Avec elle, trajets en RER et heure du déjeuner passent très vite.Nous avons toujours tant de choses à nous raconter.

    A Villepinte, près de 2000 élèves à surveiller, ils planchent pendant que nous arpentons les allées. Ils sont stessés et nous avons mal aux pieds et au dos.Comme chaque fois, je les trouve adorables et des petits sourires et des petites blagues avec certains rendent plus agréable cette surveillance. Cette années, pour la première fois, j'avais deux filles ( elles sont nettement majoritaires à ce concours) dont les yeux allaient souvent vers la table d'à côté. J'ai du bien surveiller ! et finalement, je me suis aperçue qu'elles ne copiaient pas, les réponses aux QCM, ne correspondaient pas. J'avais un autre étudiant, venu en dilettante.Quand ils avaient leurs exercices, il commençaient par dessiner sur les feuilles de brouillon, puis remplissait son QCM et posait la tête entre ses bras sur la table pour se reposer. A la dernière épreuve, alors que tous compulsaient leurs documents, faisaient des calculs compliqués avec leur calculette, il a rempli sa fiche sans rien chercher et s'est reposé. Je n'ai pas osé lui demander la raison de sa présence....

    La deuxième matinée fut difficile, j'ai eu un énorme coup de barre et je marchais, telle une femme ivre dans l'allée. Heureusement, ça n'a pas trop duré....

    Journées fatigantes, heureuse d'arriver le soir chez ma mère mais prête à recommencer l'an prochain.

  • Journée à Arles

    L'année dernière, grâce au site des "copains d'avant", j'ai retrouvé une de mes meilleures amies de 3ème et de seconde. Nous avions continué à avoir des contacts jusque dans le début des années 70, puis plus rien. Ca faisait un bail....Nous nous sommes alors de nouveau donné des nouvelles par mails interposés. puis, un jour elle m'a envoyé son N° de téléphone, en me laissant le choix de l'appeler ou non.Je l'ai appelée. Voix douce ,léger accent méridional, nous avons parlé très facilement une dizaine de minutes, et apprenant que mon fils vivait à Nîmes, elle m'invita à venir la voir à ma prochaine visite à Nîmes. Rendez-vous a donc été pris pour le 28 avril.

    Nous voilà  parties pour Arles avec Tomtom qui nous a conduit devant une grande maison ancienne. Le portail du jardin était ouvert. Je suis entrée.

    Une femme toute fine est apparue sur la terrasse. Je me souvenais d'une jeune fille aux joues rebondies, aux cheveux très clairs,aux sourcils fournis et aux yeux bleus.J'ai retrouvé ses yeux bleus et ses expressions.Elle a minci, j'ai grossi ! Mais question conversations ou souvenirs, c'était comme si nous ne nous étions pas vues depuis peu.

    LS7300040.JPGorsque son mari est arrivé,apéro puis déjeuner sur la terrasse avant de partir, à pied, en longeant le Rhône

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    jusqu'au musée départemental de l'archéologie voir l'exposition sur les antiquités trouvées dans le Rhône.

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    Au retour, des copains musiciens étaient arrivés pour répèter. Ils ont une petite formation dans laquelle mon amie Catherine fait le choeur.
    Un peu plus d'une heure de musique entrecoupée de bières, de saucisson et de cacahuètes, qui, comme les chemises, venaient directement du Niger.Excellent moment.S7300046.JPG

    Bref, une très agréable journée avec des gens sympas et très accueillants et j'étais très heureuses d'avoir si facilement renouée avec Catherine.