La Turquie (2)

Istanboul le 20/05/10

Ce matin, debout de bonne heure, nous partons en excursion avec le groupe de francophones , avec cette fois le numéro 10.Nous avons pris le car, direction la Mosquée Bleue. Elle est splendide, mais que de monde ! que de groupes de touristes !Il fallait tendre l'oreille pour entendre les explications de la guide. Une fois cette Mosquée visitée, nous sommes allés voir l'éternelle démonstration de tapis tout en buvant un thé à la pomme. Tapis laine sur laine, laine sur coton ou tapis en soie. Ils sont très beaux, avec des motifs compliqués, mais ce n'est pas trop mon style.

Ensuite, une petite heure pour se promener dans Le Grand Bazar et faire éventuellement des achats ; cuir, bijoux, sacs.... J'ai fait une ou deux folies et me suis faite un copain.

 

Puis, dernière visite : Saint Sophie.Immense et très belle. Encore beaucoup de monde dans cette église orthodoxe, devenue mosquée puis musée., et partout du marbre.....

Le soir, deux surprises, un retard de plus de 30 minutes à l'appareillage : il manquait un groupe à l'appel et ça s'énervait dans le poste de commandement qu'on apercevait du balcon de la suite de ma soeur.

Et le deuxième au restaurant:  un peu avant le dessert, notre serveur m'invite à danser, puis c'est le tour de ma soeur tandis que je me fais embarquer  pour une "chenille". Bloquée très vite par l'étroitesse des passages entre les tables et le nombre de passagers debout, nous assistons au premier étage à une danse

interprètée par trois  serveurs et une serveuse (ils doivent savoir tout faire ). C'était drôle, entraînant, agréable à regarder et très inattendu. Quinze minutes de folie avant la fin du repas.

La turquie (1)

Izmir le 19/05/10

Ce matin nous sommes arrivés en Turquie. les excursions étant chères, nous en avions choisi trois et nous avions décidé de nous balader dans Izmir, tous les trois comme nous l'avions fait à Bari. Mal nous a pris sans doute car nous avons été très déçus. Izmir est un port industriel et pour ce que nous avons vu de la ville, ça ressemble à nos banlieues. Nous y avons bu un café, puis nous sommes retournés au bateau en longeant la mer.Ce qui m'a surtout frappée, c'est une abondance de drapeaux aux fenêtres, balcons, murs. On y voyait, soit le drapeau turc, soit le portrait de leur président. Nous avons appris le lendemain à Istamboul que c'était pour la fête nationnale de la jeunesse. Néanmoins, cette omniprésence me mettait légèrement mal à l'aise.

Nous nous sommes demandés en rentrant, pourquoi s'arrêter à Izmir ? Je crois que nous sommes tout simplement passés à côté. Il aurait fallu partir en excursion avec un groupe. Nous ne le savions pas, mais en plein milieu de la ville nous aurions pu voir les vestiges d'une ancienne agora ( la seule à deux étages) et si nous avions pris le car, nous serions allés à Ephèse où bien des choses étaient à voir..... tant pis !

La Grèce

le 18/05/10

Aujourd'hui, nous accostons à KatoKolon dans le Pénopolèse.Nous avons du nous lever de bon matin pour aller en excursion avec le groupe 26, constitué de francophone ' denrée rare sur cette croisière,nous ne sommes que 200 sur 3500 occupants du navire....) Nous avons décidé de participer à l'excursion proposée : visite du site d'Olympie et les ruines du premier "site olympique". Que des ruines! Des tremblements de terre ont tout détruit depuis 561 après JC. Ce site était dédié à Zeus et à sa femme Héra. Il a accueilli les jeux olympiques durant l'antiquité et c'est toujours de là que part la flamme olympique allumée au même endroit qu'à cette époque.On a pu voir les ruines des temples de ces anciens Dieux, des vestiaires,la palestre ( petit gymnase pour les sport de lutte et de boxe), le gymnase, le stade...

Seuls, les hommes avaient le droit de participer et d'assister en tant que spectateurs. Une femme, habillée en homme, trouvée parmi les spectateurs a obligé les prètres à décider que même les spectateurs devaient être nus (comme les athlètes) pour assister aux jeux olympiques . La guide était très intéressante et nous a raconté plein de choses sur les pratiques de l'antiquitéet des jeux olympiques de l'époque.

Elle nous a également parlé de la condition des femmes en Grèce, bien loin de celle des françaises. Les femmes grèques semblent admirer Melina Mercouri et sont, nous a-t-elle dit :"toujours prêtes à faire la révolution"

L'après-midi, lorsque nous avons repris la mer, le bateau s'est mis à tanguer et durant le déjeuner, j'ai de nouveau pensé à Claude en me demandant si elle aurait aprécié le repas.....

Puis dans l'après-midi, nous avons profité ma soeur et moi du pont 12 pour nous allonger un peu au soleil tandis que nous longions les côtes du Péloponèse.

Le soir, robes de soirée et costumes se côtoyaient dans les couloirs, le commandant offrait son cocktail de bienvenue.