Vacances

Hello, demain je pars en vacances pour 15 jours !!!

A moi les hautes cîmes,les lacs, les vues magnifiques, les randonnées fatigantes, les nuits fraîches ( ah ! dormirrrrrrrr....) et le petit rosé en apéro.

A bientôt

Putain de cancer (suite)

"Madame, vu la tumeur qu'on vous a extraite, il vaudrait mieux qu'on vous retire le sein"

Phrase terrible, s'il en est. Second coup de massue !

Quand mon amie m'a répété ce que le médecin lui avait recommandé, pour moi cela ne faisait aucun doute, elle devait accepter. Dans mes certitudes d'ancienne malade, dans ma trouille tapie quelque part depuis mon propre cancer, il ne fallait pas hésiter.
Et pourtant ce n'est pas rien. Retirer un sein, c'est toucher à sa propre image, à son intégrité physique. Et quand je me rappelle le mal que j'avais à me reconnaitre quand la chimio m'a fait perdre mes cheveux, que je ne pouvais m'empêcher de me regarder dans chaque vitre, chaque glace sur mon chemin et que je souffais de cette image qui n'était plus mienne. Et je savais que ça allait repousser. Tandis que ça, tu dois le vivre comme une véritable mutilation.Il faut que ça vaille vraiment le coup. Une question de vie ou de mort !

Est-ce vraiment le cas ,Si on ne lui retire pas le sein, elle a 5% de "chance" d'avoir une récidive, mais n'est ce pas ce qui m'attend aussi ? Même si c'est 5% de plus que les autres atteints de cette même saleté, est-ce qu'il faut accepter pour 10% ? Je ne sais plus .

Si elle accepte qu'on lui retire ce sein, cela ne signifie pas non plus qu'elle sera définitivement guérie. Principe de précaution qu'ils disent.N'est-ce pas un peu cher payé ? Je ne sais pas.

Garder son sein, courage ? inconscience ? Je ne sais pas.

 Je ne cherche plus à la convaincre. Mais si elle décide de le garder, il lui faudra bien du courage pour contrer sa peur. On n'a plus jamais l'esprit vraiment tranquille après ce coup sur la tête qu'est l'annonce d'un cancer. Elle aura en plus à gérer cette question "Ai-je bien fait ?"

Mais c'est son corps, c'est sa vie. Qu'elle fasse comme elle le sent , mais en croyant vraiment en sa guérison.

Et, nous sommes là.

Les chats (fin)

Rien à faire, il fait trop chaud, je coule et je n'arrive pas à dormir.J'ai essayé les pulvérisations d'eau, la serviette trempée sur le corps. Cette nuit, rien n'agit ! et le sommeil s'enfuit.
Alors, je me suis décidée à vous parler de Malorie et de Cali.

Malorie, la 1ère de nos chattes. Une adorable boule de poils gris. Elle a bien profité et est devenue une belle chatte. Avec les humains, aucun problème, elle ronronne mais comme son neveu Titeuf, elle ne supporte pas d'avoir d'autres chats dans la même demeure qu'elle. Là elle a tendance à cracher ou à feuler. Ou alors, elle se met en hauteur et que personne ne l'approche.

Mais comment lui en vouloir. C'est grace à elle que Titeuf, Xéna, Tanis , Louma et les autres sont rentrés dans la famille.

Cali, c'est autre chose. C'est le premier chat de Mamoune. Ma nièce lui a offert pour un Noël après le déces de son chien, pour ne pas qu'elle soit seule.

Elle toute jolie, rousse et blanche. Particulière puisque hermaphrodite....

Assez sauvage, elle ne se laisse pas facilement approchée. Très proche de sa maîtresse, dans sa maison c'est quand même elle  qui commande. Elle accepte assez facilement la présence d'autres chats dans ses murs. Son préféré, son amoureux, c'était Louma. Quand ils étaient dans la même maison, il ne se quittaient pas.Ils étaient adorables. Avec Baia, elle joue plutôt le rôle de la mère, la lèchant quand elle avait mal ou lui donnant un coup de patte quand ses miaulements l'agacent....

Hélas, la pauvre a de gros problèmes de dents et on lui a arraché les molaires....

Ah, c'est pas rien d'avoir des chats...