Embrun

Vendredi 10 juillet

Aujourd'hui, pas de randonnée. Repos et journée "porte-monnaie"...

Le matin, un petit tour au marché de Risoul. Il ne vaut pas celui de Mimizan...., mais nous y trouvons du fromage succulent et des pêches comme il n'y en a plus par chez nous. Pour le reste, nous sommes raisonnables.

L'après-midi, petite balade à Embrun. Dans la  rue piétonne où nous trouvons un cahier de vacances pour adultes (nostalgie ?), un étui pour mon appareil photo  (qui me fait des misères...) et un paire de boucles d'oreilles ( en solde). Là encore nous avons su nous faire violence et ne pas faire couler l'argent (que nous n'avons pas ) à flot.

Tout de même, il fait chaud, nous sommes en vacances et nous nous offrons une citronnade en terrasse.

N'ayant pas véritablement fait d'achats conséquents, nous nous sommes offert le cinéma à Risoul après dîner.

Itinéraire 6

jeudi 9 juillet

Ce matin, les chattes ont décidé qu'à 8h, il était normal que je me lève. J'entends Claude dormir. Je m'occupe le plus silencieusement possible pendant une heure. Le soleil éclaire l'appartement. Je n'en peux plus, je fais partir le café. La bonne odeur réveille ma copine.

A 14h, fin prêtes pour la Randonnée de la semaine: environ trois heures  de marche.

 Nous avons tout prévu : le bâton de marche acheté la veille, les lunettes de soleil, la crème solaire appliquée sur le visage, le décoleté et les bras, la gourde d'eau fraîche citronnée et le petit fascicule acheté l'an passé qui propose et explique dix randonnées autour de Risoul.

 Bien parties, nous trouvons facilement le premier panneau arborant le 6 que nous cherchons. Nous suivons sans problème une petite route, un chemin, un sentier. Nous trouvons "la cabane du Mélezet" dont parlait le fascicule, traversons la "forêt de Sapet"( forêt de sapins et non de mélèzes). balade agréable, pas trop de pente, nous sommes contentes.

Mais au bout de deux heures, confrontées à un embranchement, impossible de trouver le numéro 6. Nous essayons à gauche, avançons durant une dizaine de minutes( ça descendait pas mal). J'ai alors l'impression de m'éloigner, de ne rien retrouver des explications du fascicule.....

Connaissant mes capacités d'orientation, j'ai une peur panique de me perdre en forêt ou en montagne. Et là, je ne me sens pas bien !!!

Nous rebroussons donc chemin, choisissons un peu au hasard notre direction lors de deux autres croisements pour enfin retrouver "la cabane du Mélezet". Ouf, le poids sur ma poitrine s'évanouit et nous nous posons pour boire un coup et fumer une petite cigarette.

Un peu déçues de ne pas avoir fini notre rando, mais ravies de savoir où nous étions, nous rentrons au bout de 3 heures. La dernière montée fut rude...

Mais ce n'est pas aujourd'hui que les médias raconteront que deux sexagénaires se sont perdues dans les Hts Alpes !!!

la route de Vars

Mercredi 8 juillet                                                                                        

Le soleil est encore de la partie et nous en profitons.

Toujours décidée à marcher cool, nous poursuivons notre "pélerinage" en prenant la route de Vars.La 1ère fois que j'y ai emmené ma soeur, je lui ai dit :" Ne t'inquiète pas, c'est pratiquement toujours plat ". N'importe quoi !!! Ça monte tout le temps dans la partie Risoul avec une trentaine de mètres à peine de plat avant de descendre vers Vars. Mais c'est une pente douce et régulière, il n'y a pas à forcer.

La vue est toujours belle, les arbres nous entourent, quelque fois, comme l'an passé, on y rencontre des troupeaux de vaches, le seul bruit que l'on entend est celui des oiseaux.

Et puis, chaque année je vais voir l'état de mon "ranch", vraisemblablement une ancienne étable avec un petit logement. Il ne va pas bien. Il vieillit et se délabre bien plus vite que moi.

Après plus de deux heures de marche, nous avons réintégré notre appart pour entendre ....les miaulements de Baïa !