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  • A Savines

    Vendredi 17 juillet

    Aujourd'hui nous sommes invitées à déjeuner chez des amis à Savines le Lac. Ces amis ont acheté leur appart avec grande terrasse donnant sur le lac à peu près au moment où nous achetions notre studio à Risoul.

    C'est nous qui devons nous occuper du dessert. En  achetant le fromage que nous offrirons ou dégusterons chez nous, nous prenons deux tartes des Htes Alpes lors de notre dernière balade au marché de la station.

    Le temps est beau mais il y a risque d'orage pour l'après-midi. Nous emmenons tout de même nos maillots de bain au cas où... cela me rappellera des baignades avec mes enfants.

    Voilà deux ans que je n'étais pas retournée là-bas et si je trouve assez facilement l'entrée du village de vacances, je tourne pas mal avant  que je ne reconnaisse leur pâté de maisons ( mon fameux sens de l'orientation)

    Je connais ces amis depuis 1975, nous avons eu, eux comme moi nos parts de problèmes, nous ne nous voyons pas (assez) souvent, mais lorsque nous nous réunissons, c'est toujours comme si nous nous étions vus il y a peu.

    Repas sur la terrasse puisque le temps nous le permet.S7300495.JPG

    Barbecue, tarte et rosé comme il se doit en été.

    Le temps s'obscurcit petit à petit, le lac prend des teintes grises inhabituelles, notre bain semble bien compromis.

    S7300498.JPGLes éclairs, le vent, il faut remonter le store, tout rentré et nous voilà à l'intérieur, un oeil sur les coureurs du Tour de France qui pédalent sous de la neige fondue...

    Quel été !!!

    Nous sommes reparties sous la pluie, sur la route je n'y voyais plus rien par moment et à notre arrivée à 1850m, nous avions bien froid avec nos tenues légères....la température était tombée à 10°.

    Le temps pleure notre fin de vacances et nous, nous commençons nos valises....

  • Promenade chez les marmottes

    Jeudi 16 juillet

    Il y a des années, à Pâques, j'étais allée me promener au col de Vars et m'étais retrouvée face à une marmotte. J'y pense toujours lorsque je pars marcher par là.

    S7300484.JPGCet après-midi, il fait très chaud, mais là-haut c'est supportable. Nous enfilons nos chaussures de marche pour la dernière fois et empoignons nos bâtons. Nous voulons descendre jusqu'au ruisseau qui coule au pied d'une des montagnes et y plonger nos petits petons. Balade agréable, ça descend sans faire mal aux genoux et on ne ressent pas trop la chaleur.

    Arrivées au ruisseau, nous retirons nos chaussures, trempons nos pieds Photo0043.jpgPhoto0044.jpg( l'eau est moins froide qu'au Lac St Anne...), fumons notre rituelle cigarette en admirant encore une fois mes chères montagnes.

    Mais tout a une fin, nous nous rechaussons et commençons à remonter vers le col. Soudain un sifflement perçant retentit. Nous nous arrêtons aux cris de :"Regardez la marmotte, là !".
    La dizaine de personnes présentes se retourne et regarde vers le rocher montré de doigt.

    S7300492.JPGEt oui, elle était là et se laissait admirer, photographier. A se demander si elle avait sifflé pour avertir sa famille de la présence d' humains sur leur territoire ou pour nous dire :"regardez, je suis là !". Elle a joué sa star une dizaine de minutes puis, brusquement, sans prévenir a pris la fuite. Nous avons donc repris notre montéeS7300488.JPG, ravies. Deux marmottes en quinze jours, un exploit !

    A la voiture, nous retirons chaussures et chaussettes, rangeons nos bâtons. Ca y est, pour ces vacances, c'est fini.

  • Je ne vais pas y arriver

    Aujourd'hui, j'ai reçu en garde la soeur de Baïa : pas de problème.

     Depuis son passage de l'an dernier, elles ne se reconnaissent pas. Mais bon, ça va passer. Mais voilà, Baïa est de nouveau en chasse depuis lundi soir....

    Dans l'après-midi, ce fut encore supportable et lorsque j'ai fermé le volet du balcon vers 23h, ells semblaient  calmes chacune dans leur coin. J'ai pensé qu'il était temps, pour moi, d'aller également me coucher.

    Et là, ce fut la catastrophe ! Baîa s'est mise à gémir plus fort et pratiquement sans interruption. Léa, sa soeur, perdue dans ce nouvel appart et ennervée et surprise sans doute de l'attitude de sa soeur, ne la quitte pas et lui gronde dessus. J'ai essayé les bouchons d'oreilles. Sans succès. J'ai essayé de les séparer en prenant Baïa avec moi dans la chambre, mais elle gémit devant la porte et sa soeur lui répond de l'autre côté. Et le ton monte.

    Plus envie de dormir, j'ai l'impression d'être entrée dans une voix sans issue. Si ça doit durer 15 jours, j'aurai craqué bien avant. Déjà je pense que ma nuit est foutue. Que vais-je faire demain ?Donner la pilule et menacer la vie de Baïa ou devenir folle ?