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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 211

  • 1er cours de Taïchi Chuan

    Aujourd'hui, j'ai pris mon premier cours de Taïchi Chuan style Yang, école Tung !

    Courageusement je m'y suis rendue à pied (30 min. de marche) et ai trouvé assez facilement le gymnase ( et oui, de temps en temps je trouve mon chemin). J'étais un peu en avance. Je vois arriver un motard, vais le voir, me renseigne : c'est le prof.Il a l'air sympa, doux et parle avec un calme que j'aimerais ressentir...Je suis un peu inquiète, c'est le troisième cours de l'année (j'étais à Nîmes) et je n'en ai jamais fait. J'ai eu de la chance. Il n'y a que deux dames qui nous ont rejoints. Presque un cours particulier.

    Et heureusement car ce n'est pas facile. D'abord, j'ai appris que c'était considéré comme un art martial et quand on bouge ses bras, il faut imaginer que l'on contre un adversaire virtuel.

    Je ne sais pas si cela fatigue musculairement ( le prof m'a dit que plus on fait les mouvements doucement, plus les muscles travaillent) mais avec ma soeur mes muscles étaient entrainés et c'est vrai que le chemin du retour est passé tout seul. Mais intellectuellement, je suis sortie vannée ! Il parait qu'en deux ans, à raison d'un cours de 1h15 par semaine on apprend l'enchaînements des 108 mouvements....qui bout a bout durent trente minutes. J'ai appris le salut et le premier mouvement. Cela demande un effort de concentration et de mémoire qui m'impressionne et dont je ne suis pas certaine d'être capable.

    Je me donne le cours de la semaine prochaine pour décider si je continue ou non. D'ici là,je dois m'entraîner mais j'ai peur d'en avoir déjà perdu un bout.... C'est pas gagné !

  • Les Hauts de Nîmes jadis

    En 1981, mon ex-belle-soeur, et son ex nous ont proposé de partir dans "un village tennis" aux Hauts de Nîmes. Il s'agissait d'un village de vacances dans la garrigue qui proposait des stages de tennis. Ok, mais le stage n'était pas pour moi : avec une raquette à la main, je suis incapable de lancer ou de rattraper une balle, et je n'aime pas courir. Une fois en 13 ans, on m'a demandé de faire une partie de tennis puis....plus rien .

    Bref, nous sommes partis en août pour 15 jours. Pendant qu'ils suaient sang et eau je profitais de la piscine. Les enfants étaient heureux car ils pouvaient se promener seuls dans les chemins du village et se faire des copains. Nous étions si content que nous en avans fait la pub en rentrant et l'année d'aprèsimage0.jpg, de sept personnes et deux bungalows, nous sommes passés à douze avec quatre bungalows. Et ça n'a pas cessé d'augmenter. Toute la famille quasiment s'est rendue  aux Hauts de Nîmes avec aussi certaines années, les amis. Plus d'adultes, plus d'enfants, certains sont même venus bébés et tous nos chiens.image0-1.jpg Nous formions de grandes tablées et il était difficile de ne pas nous remarquer. Nous sommes venus jusqu'en août 1994. D'abord à quatre puis quand Cédric a atteint sa majorité, il est venu avec ses copains. Il avait déjà attrapé le virus de Nîmes et lorsque nous avons arrèté de nous y rendre, mes deux enfants et leurs copains ont continué encore quelques fois. Nous, nous commencions à trouver que ça devenait un peu cher et que l'ambiance était en train de tourner...

     

    image0-2.jpgEt pourtant, nous en avons fait aux Hauts De Nîmes ! Chaque année, nous fêtions l'anniversaire de Richard alors qu'il est né en novembre (à l'époque, il avait horreur de se faire remarquer...)Tous les vendredis soirs, nous allions dîner au restaurant du village parce qu'après nous dansions.

    Ludo a appris à nager dans la piscine des Hauts de Nîmes (avec un moniteur qui ne me laissait pas insensible...), Mon ex en partait pratiquement tous les matins pour une heure de vélo. Certains ont fait du kart, d'autre du cheval. Certains jouaient au volley, au foot ou à la pétanque. Nous avons passé des soirées "trivial poursuit". Nous sommes allés à Usez, aux baux, à St Rémy de Provence, à Avignon, aux St Marie de la mer, à la Grande Motte,  ....nous baigner à Carnon, sauter dans le Gard, à Aqualand et j'en oublie.
    Ce furent des années de vacances bien remplies où nous nous sommes bien amusés.

    Je mets un album d'anciennes photos de ces vacances pour les nostaliques....

  • Les hauts de Nîmes (4) : Royaume des animaux

    Depuis que nous connaissons les Hauts de Nîmes, nous y avons toujours vu des chiens et des chats. Jadis, en rentrant de balade, ma soeur et son mari avaient trouvé maman chat et ses petit dans son bungalow....
    A l'époque, nous avions des chiens, qui relativement bien élevés, ne quittaient pas le terrain qui correspondait à notre bungalow et nous les emmenions en promenade dans la garrigue pour qu'ils se défoulent ou à la plage ou au Gardon pour qu'ils se rafraîchissent quand il faisait très chaud. La semaine dernière, nous avions matin et soir des chiens qui passaient, venaient nous dire bonjour et repartaient, comme s'ils faisaient leur tours de garde.

     

    Mais nous avions des visiteurs pratiquement toute la journée : des chatsS7300705.JPG. Un petit tigré avec une petite tête rigolote, qui ne se laissait pas caresser, un superbe chat noir et blanc, adorable, bien sociabilisé. Ces deux là étaient présent le matin quand j'ouvrais les volets et réclamaient à manger. Ma soeur qui ne recule devant rien pour les chats, a d'ailleurs acheté pour eux sachets,croquettes et lait. Ils avaient leur pitance deux fois par jour et le savaient. Un autre, blanc tout en muscles, venait parfois mais il était moins cool et on se méfiait davantage.

    Et puis, il y avait mes chattes.S7300696.JPG Avec elles, ça n'a pas très bien commencé. Baïa pour changer est arrivée avec ses chaleurs et malgré la pilule, nous avons eu droit à quelques miaulements. Mais surtout, elle a fait ses besoins trois fois sur le lit de ma soeur. Nous avons beau savoir que ce n'était pas sa faute, et ma soeur a beau adoré les chats,c'était ennuyeux et nous devions protéger son lit  quand nous partions...

     

    Une fois ses chaleurs terminées, nous les avons fait sortir. Et là, surprise, c'est Katou qui partait sans cesse. Le soir, quand on fermait les volets, elle grimpait dessus ou trifouillait les pattes en fer qui les retenaient fermés. Les deux soirs où pour la première fois elles sont sorties à la nuit, elle est rentrée à 22h30. Imaginez mon inquiétude...Baïa, elle, plus trouillarde ne partait jamais bien loin. Malgré tout, en rentrant, mon balcon leur parait bien petit et indigne d'intéret...