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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 122

  • Partira, partira pas ?

    Le 23 de ce mois, je m'envole avec une amie pour le Burkina.On avait prévu ça depuis si longtemps, que je ne voyais pas la date approchée. Mais c'est bientôt et je m'en réjouis. J'ai fait mon rappel de vaccin contre la fièvre jaune, sorti et essayé mes tenues d'été, en ai amenées quelques unes à maman pour qu'elle les ressert. Bref, je commenceà rêver de mes vacances.
    Je téléphone à mon amie pour décider de l'heure de notre train de mercredi pour Paris. Nous allons à l'ambassade pour acheter nos visas. Et là, elle s'inquiète. Est-ce bien raisonnable de partir avec la guerre civile en Côte d'Ivoire et en Lybie. Et s'il se passait quelque chose en Algérie?

    Elle me refroidit direct ! J'essaie de la rassurer, lui promet d'en discuter avec mon ex et lui dis que de toute façon si la situation s'aggrave d'ici notre départ, on avisera. S'il arrive quelque chose durant notre séjour ? Richard lui a promis quelqu'un pour s'occuper d'elle....;
    C'est décidé, nous allons mercredi chercher notre visa !!!

     

  • Huit jours avec Chacha

    C'est un peu anxieux que Ludo et Anne-So m'ont confié leur chat. C'est vrai que la dernière fois cela n'avait pas été terrible. Mais cette fois-ci, ça s'est passé comme une lettre à la poste.

    100_0058.JPGDès son arrivée, on lui a installé son coussin sous le canapé de mon bureau. Ce fut son quartier général pour les huit jours. Il a pris possession de la pièce et l'entrée de mes chattes était mal vue.

    Baïa d'ailleurs ne s'y est pas aventurée, mais Katou ne pouvait s'empêcher d'aller voir de temps en temps. Il feulait du dessous du canapé sans vraiment l'effrayer.
    entrer des mots clefsIl en sortait pour manger, plusieurs fois par jour et n'hésitait pas àentrer des mots clefs m'appeler si la gamelle était vide.
    Quand il ne dormait pas, il se cachait dans sa cage.Comment un Chacha enrobé pouvait-il se trouver à l'aise pour dormir, couché là-dedans....

    En tout cas, ce n'est pas là qu'il faisait ses nuits. Pendant que je entrer des mots clefsdînais, il prenait possession de mon fauteuil et si je voulais me mettre quelques minutes devant mon PC, il me restait le tabouret !!!

    Allez, même s'il n'a pas franchi la porte de mon bureau pour se promener dans l'appart, je ne crois pas qu'il ait été stressé. Mes chattes l'ont laissé tranquille, je venais régulièrement lui parler et le caresser et il ronronnait.

    Et hier soir, les chattes le cherchaient partout. Baïa l'a même appelé !

  • Je sais pas faire !

    Comme je l'avais écrit dans une note, je suis une véritable éponge pour les malheurs d'autrui. Sous les (fermes) conseils de mon psy, j'essaie de me blinder un peu et j'arrive à moins m'impliquer émotionnellement aux malheurs des gens qui m'entourent.....hors ma proche famille. Envers ceux-là, point de recul possible. Ce n'est pas que je ne veux pas, c'est que je ne sais pas le faire !

    Et il y a toujours motifs à s'en faire. Alors je cogite, la journée quand je n'ai rien de précis à faire et surtout le soir. Quand, fatiguée, je me couche, mets mon masque et que les pensées commencent à tourner dans ma tête, sans trouver de porte de sortie ! Plus sommeil, je retire mon masque , tourne et retourne dans mon lit jusqu'à ce qu'enfin le sommeil me rattrape.

    Résultats : des nuits trop courtes et chaotiques, et des journées où je mets le feu chez ma mère, j'oublie mon sac dans le train......Mon cerveau commence à se faire vieux pour arriver à rester clair au milieu des pensées qui tourbillonnent !

    Mais, comme m'a dit le psy : ça ne ressemble pas du tout à de la dégénérescence précoce , plutôt rassurant......et pour le reste ? je fais avec.