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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 121

  • Une envie de partir

    Aujourd'hui, il fait gris, froid, humide et le vent souffle. Hier, je suis rentrée trempée de mon cours. Ce matin, à 6h je me suis levée avec un haut de nez de boxeuse. J'en ai un peu marre de donner des cours (7 à 8 h par semaine), même si je le fais pour pouvoir m'offrir des vacances. Si je ne peux pas partir de temps en temps alors que je vis seule et suis en retraite, je deviendrais neurasthénique. J'ai la tête pleine de soucis, je dors mal et peu.....

    j'ai envie de partir, de changer d'horizon. Et c'est tant mieuxpuisque mon départ arrive à grands pas maintenant.
    Demain je fais ma valise, lundi je conduis mes minettes chez ma mère, mardi je donne mes derniers cours et mercredi je m'envole.

    RIB 135.jpgDès jeudi matin, je prendrai mon petit déjeunerRIB 136.jpg sur cette terrasse et je paresserai dans cette piscine !

     

     

    Afrique, nous arrivons !!!

  • Vraie solitude

    En janvier, lorsque mon amie de Barcelone est venue fêter la nouvelle année en France, elle m'a invitée à déjeuner avec une amie à elle. En discutant, j'ai parlé de mon futur voyage en Afrique et elle m'a proposé de passer chez elle prendre des vêtements d'enfants et quelques fournitures scolaires que je pourrais mettre dans ma valise.
    J'y suis passée cet après-midi.

    Appartement sympa comme j'aimerais en trouver, mais triste. Cette femme, depuis peu en retraite, y vit avec son plus jeune fils qui n'a pas terminé ses études. Elle est divorcée et m'a dit avoir passé sa vie active à travailler ( elle était infirmière) et à élever ses deux garçons seule. Elle partait chaque année en vacances avec ses enfants, elle ne part plus et n'a jamais passé de frontières.

    Son rêve, partir ailleurs pour sa retraite, au Maroc, au Sénégal, en Thaïlande, à la Réunion...Il parait qu'elle change d'endroit tous les trois mois et dans les faits, elle ne bouge pas. Elle n'arrive pas à se décider à aller à Barcelone rendre visite à notre amie commune.
    Elle n'a pas vraiment d'amis, plus de famille hors ses deux fils, dont un , saisonnier, n'est jamais là. Elle ne trouve rien à faire autour de chez elle. Avec 20 ans de moins que ma mère, je l'ai trouvé aussi triste qu'elle et bien plus seule. Je l'ai écoutée, je pense même que l'heure que j'ai passée avec elle lui a fait plaisir mais j'avais besoin de frais et j'étais contente d'aller à mon cours, voir des jeunes.

    Je ne suis pas toujours  au mieux de ma forme, mais j'espère ne pas dégager une telle mélancolie.

  • Virée à Paris

    Nous avons fait notre gymnastique de la semaine ! Nous avons descendu, monté, arpenté les escaliers et les couloirs du métro parisien !

    Le matin vers 7h15, je prenais ma voiture, direction la gare de Creil où je retrouvais Claude.Petit retard du train Creil-Paris gare du Nord, mais rien de grave. Métro.Nous arrivons au siège de l'ambassade où il y a deux ans nous avions été réçues comme des chiens dans un jeu de quilles . Là, quelle surprise, le service des papiers consulaires a changé d'adresse. Re métro. Nous arrivons à la nouvelle adresse, il faut trouver....Il y a deux ans, il y avait un peu de "clients au voyage pour le Burkina", là, nous sommes seules. Un des employés bavarde avec nous et s'amuse beaucoup de savoir que je vais 15 jours chez mon ex mari. Du coup, même pas besoin de montrer notre réservation de billets d'avion.Nous reviendrons vers 15h.
    Maintenant direction "Place Monge" où se trouve la pharmacie la moins chère de Paris. Le médecin me l'a conseillée pour les cachets anti-palu qui coûtent chers et ne sont pas pris en charge par la sécu.Réputation non usurpée, nous avons gagné chacune plus de 20€ (j'ai du prendre double ration sur mon ordonnance, Claude n'avait pas la sienne...Mais ça a marché.)

    Après direction la station St Marcel. Nous y retrouvons une amie avec qui nous allons manger un délicieux couscous et (je me suis fait super plaisir :) une douceur orientale à la pâte d'amande....)

    Après l'avoir raccompagnée à la fac où elle surveille un amphi et discuté avec quelques collègues à elle que je connais, nous avons repris le métro pour retourner chercher nos visas. Accueillies comme de vieilles connaissances grâce à la conversation du matin, nous repartons très vite avec notre précieux papier vers.....le métro pour regagner la Gare du Nord. Nous aurons le temps de boire un coup en terrasse avant de prendre notre train.
    Je vous l'ai dit, nous avons beaucoup voyagé en métro et regardé les plans car aucune direction n'était directe. Il y a même une fois, où accaparées par notre recherche de ligne, nous avons laissé passer un métro, nous retournant trop tard sous le regard amusé d'une passagère.

    Bref, une journée assez fatigante,(ce matin j'ai mal aux mollets) mais bien sympa et finalement , nous avons trouvé le temps de rire.