la honte

Quand j'ai fini d'écrire mon texte, je le relis....mais oui ! Puis je clique sur "enregistrer".

Puis je vais voir sur mon blog si c'est bien enregistré et je me relis...; et là : je vois des fautes...que parfois, je me demande même à quoi je pensais en écrivant, (ou alors c'est le PC qui me fait des farces..... )Je m'injurie tout de même copieusement, mais ça ne sert à rien, c'est trop tard pour corriger. 

Mais à midi, au restaurant, ma soeur me demande incidemment  " Tu relis ce que tu écris parce que parfois....?" LA HONTE !!! mais oui, lui dis-je (rouge de confusion dans ma tête), je ne comprends pas. Je n'ai jamais été très douée en orthographe mais quand même.La vieillesse déjà ?

Alors, j'ai repris ma copie pour lui faire plaisir et vous fais rapidement un petit florilège de mes fautes les plus graves que j'ai  recherchées et corrigées :

Dans "Putain de cancer " : le coeur se serre, vous êtes touchés, vous allez être mangés ( mais dans ce propos il y avait beaucoup de pathos, j'étais troublée)

Dans "Le marché" ce marché auréolé, ces vacances, ces merveilleux moments, ont terminé ( encore beaucoup de pathos...)

Dans "Une matinée prévention" je suis allée à l'école, discussions et échanges,

Dans " Nos chats (2)" : Tanis avait disparu, l'avait-il amenée

Il y en a d'autres, je les ai vues mais ça devient fastidieux et vous pouvez constater que je peux me corriger, même si c'est trop tard. Pour aujourd'hui, si j'ai laissé des erreurs, ce n'est pas ma faute, mais celle de Baïa qui, toute heureuse de m'avoir retrouvée, s'est installée sur mes genoux et quémande des caresses....

Nos chats ()

A Abbecourt, malgré la présence de Voyou, le chat de mon compagnon, qui m'avait complètement adopté ( plus que son maître) et ma collection de chats qui augmentait régulièrement (j'en ai partout, de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les matériaux. Accrochés, pendus, posés...)j'avais de nouveau envie d'un chat à moi.

Sur les conseils de ma soeur je suis donc allée chercher une petite chatte tigrée à l'école du chat. Elle était mignonne, vive et s'était prise d'une grande amitié pour le chien de la maison UGH (une bonne pâte).

Hélas, cette petite chatte avait été élevée dès son plus jeune âge, par une bénévole, dans sa maison. Bountie, c'est ainsi qu'elle l'avait appellée, n'a pas supporté la séparation et est tombée gravement malade. Quand je la confiais quelque temps à l'école du chat et qu'elle retrouvait sa "première mère", elle allait mieux.
Finalement, le chagrin au coeur je l'ai rapportée définitivement à l'école du chat et à sa bénévole. Durant un moment, j'ai eu des nouvelles de Bountie puis plus rien.... A-t-elle survécu ? va-t-elle bien ? Je l'ignore. J'espère seulement que ces jours sont ou furent heureux.

Les cerises...

Hier Pierre m'a apporté des cerises de ma maison. Enfin, je n'en possède qu'un tiers et donc....un tiers des cerises. Mais bon !

Mon ami et moi, avons flashé sur cette maison.

Elle me plaisait beaucoup et ressemblait énormément à la maison dont je rêvais. Ancienne, originale, avec des poutres, des recoins, une cheminée centrale... Bref je m'y sentais bien et espèrait y rester une dizaine d'années au moins. Après, l'âge aidant, les escaliers et les commerces éloignés auraient pu commencer à nous gèner.

J'y ai organisé deux réveillons (un pour Noël et un pour le jour de l'an), deux crémaillères et un anniversaire de crémaillère( pour moi, tous les prétextes sont bons pour se réunir et profiter) . Eh oui, j'aime bien inviter du monde et la maison, tout comme son jardin, se prêtait bien à ce genre de fête.

Malheureusement, ainsi va la vie, je l'ai quittée au bout de trois années à peine, avec le secret espoir d'y retourner.

J'y suis retournée, oui, pour aller chercher les meubles et les affaires que j'y avais laissés !!! Maintenant, j'évite de m'y rendre, ça me fait encore trop mal. Mais je ne vois pas pourquoi je ne profiterais pas de mes cerises !