Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 224

  • Promenade chez les marmottes

    Jeudi 16 juillet

    Il y a des années, à Pâques, j'étais allée me promener au col de Vars et m'étais retrouvée face à une marmotte. J'y pense toujours lorsque je pars marcher par là.

    S7300484.JPGCet après-midi, il fait très chaud, mais là-haut c'est supportable. Nous enfilons nos chaussures de marche pour la dernière fois et empoignons nos bâtons. Nous voulons descendre jusqu'au ruisseau qui coule au pied d'une des montagnes et y plonger nos petits petons. Balade agréable, ça descend sans faire mal aux genoux et on ne ressent pas trop la chaleur.

    Arrivées au ruisseau, nous retirons nos chaussures, trempons nos pieds Photo0043.jpgPhoto0044.jpg( l'eau est moins froide qu'au Lac St Anne...), fumons notre rituelle cigarette en admirant encore une fois mes chères montagnes.

    Mais tout a une fin, nous nous rechaussons et commençons à remonter vers le col. Soudain un sifflement perçant retentit. Nous nous arrêtons aux cris de :"Regardez la marmotte, là !".
    La dizaine de personnes présentes se retourne et regarde vers le rocher montré de doigt.

    S7300492.JPGEt oui, elle était là et se laissait admirer, photographier. A se demander si elle avait sifflé pour avertir sa famille de la présence d' humains sur leur territoire ou pour nous dire :"regardez, je suis là !". Elle a joué sa star une dizaine de minutes puis, brusquement, sans prévenir a pris la fuite. Nous avons donc repris notre montéeS7300488.JPG, ravies. Deux marmottes en quinze jours, un exploit !

    A la voiture, nous retirons chaussures et chaussettes, rangeons nos bâtons. Ca y est, pour ces vacances, c'est fini.

  • Je ne vais pas y arriver

    Aujourd'hui, j'ai reçu en garde la soeur de Baïa : pas de problème.

     Depuis son passage de l'an dernier, elles ne se reconnaissent pas. Mais bon, ça va passer. Mais voilà, Baïa est de nouveau en chasse depuis lundi soir....

    Dans l'après-midi, ce fut encore supportable et lorsque j'ai fermé le volet du balcon vers 23h, ells semblaient  calmes chacune dans leur coin. J'ai pensé qu'il était temps, pour moi, d'aller également me coucher.

    Et là, ce fut la catastrophe ! Baîa s'est mise à gémir plus fort et pratiquement sans interruption. Léa, sa soeur, perdue dans ce nouvel appart et ennervée et surprise sans doute de l'attitude de sa soeur, ne la quitte pas et lui gronde dessus. J'ai essayé les bouchons d'oreilles. Sans succès. J'ai essayé de les séparer en prenant Baïa avec moi dans la chambre, mais elle gémit devant la porte et sa soeur lui répond de l'autre côté. Et le ton monte.

    Plus envie de dormir, j'ai l'impression d'être entrée dans une voix sans issue. Si ça doit durer 15 jours, j'aurai craqué bien avant. Déjà je pense que ma nuit est foutue. Que vais-je faire demain ?Donner la pilule et menacer la vie de Baïa ou devenir folle ?

  • Tourisme

    Il y a une paire d'années, en 1988 pour être précise, nous étions allés ma petite famille et moi pique-niquer avec des amis au bord de l'Ubaye.image0-10.jpgimage0-5.jpgNous nous étions baignés et avions eu quelques frayeurs à cause de mon neveu qui avait traversé le torrent et n'arrivait plus à revenir.

    Mercredi 15 juillet

    En ce jour, j'avais donc proposé à ma copine de réitérer ce pique-nique et cette baignade. Malheureusement, à mon réveil, nous étions dans les nuages, le sol était mouillé et quelques gouttes tombaient encore.Pas idéal pour un pique-nique !! Nous l'avons mangé dans l'appart....

    Le ciel ayant eu le temps de s'éclaircir, le soleil nous faisait un petit coucou. Nous sommes donc parties pour Barcelonette via le col de Vars.S7300478.JPG La route était tortueuse mais le paysage comme d'hab, magnifique. Nous avons longé l'Ubaye (où j'espère toujours  retourner pour m'y baigner un de ces jours).


    A Barcelonette, la chaleur était écrasante.Nous fuyions le soleil.

    Balade dans la rue piétonne et surtout un bon citron pressé à l'ombre d'un parasol !

     

    Pour le retour, nous avons choisi de passer par Savines. Nous avons longé le lac de Serre-Ponçon, d'une merveilleuse couleur à travers les arbres, traversé le barrage, jeté un oeil sur les Demoiselles coifféesS7300482.JPG, que nous avons trouvées moins importantes que dans nos souvenirs.

     Je ne me rassasie pas de tous ces paysages. A chaque virage, la vue est magnifique.

    Seul regret : mon pique-nique au bord de l'Ubaye et, qui sait, sa traversée non faits !