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Le quotidien d'une retraite ordinaire - Page 218

  • Tiglon

    Pas facile de parler de Tiglon. Mes souvenirs sont pleins de petites choses, d'attitudes particulières et attachantes,de moments passés avec lui qui ne sont pas faciles à retranscrire.

    Nous n'avons pas eu Tiglon petit. Il a été élevé par mon ex-belle-soeur et son mari de l'époque. Bien élevé d'ailleurs. Il marchait au pas et était très obéissant (quand il n'essayait pas de tricher le plus discrètement possible).image0-25.jpg

    Nous l'avons récupéré lorsque ses maîtres sont partis s'installer en Afrique.Il était déjà adulte et magnifique. Quand il est arrivé chez nous, il a passé dix jours, assis face à la porte d'entrée attendant ses maîtres. Puis, il nous a accepté comme nouveaux maîtres, il nous était tout dévoué et faisait la tête à mon ex-belle-soeur quand elle revenait d'Afrique....

    Ce fut un formidable compagnon. Il nous a aidé à dresser Athos, qui prenait exemple sur lui. Quel plaisir de se promener avec ses deux gros chiens, sans laisse et qui restaient près de nous quoiqu'il arrive.Et quelle tranquillité à la maison avec ses deux gros chiens dans le jardin. Il fallait au facteur bien du courage pour approcher de la boîte aux lettres....mais leurs aboiements étaient tels dans ces moments là, que nous savions que le facteur arrivait et nous allions à sa rencontre.

    La passion de Tiglon : la voiture !image0-4.jpg Lorsque nous revenions de balades, il la repérait de loin et sautait comme un cabri jusqu'à ce qu'on lui ouvre le hayon arrière. En vacances, il aimait s'installer dans le coffre pour y dormir.

    Pour nous montrer son affection, il s'asseyait et mettait ses pattes avant et la moitié de son torse sur nos genoux (plus, nous n'aurions pas pu le porter....)

    Il nous a fait piquer des crises de rires lorsqu'on lui donnait un jouet qui couine lorsqu'on appuie dessus. Il devenait fou, il appuyait dessus comme un malade avec la patte ou avec le museau . On devait lui retirer au bout d'un moment, on craignait la crise cardiaque....

    A Nîmes et à Mimizan, il avait trop chaud,image0-5.jpgsurtout les derniers temps, mais quand on partait à la montagne, il revivait et c'était un plaisir de le voir gambader.image0.jpgIl aimait aussi l'eau et y allait dès qu'il y en avait à proximité.Seulement, il ne savait pas nager.....il ne savait pas que lorsqu'on a une grande et belle queue, il faut la laisser hors de l'eau , faute de quoi, elle entraîne vers le fond. Et c'est ainsi qu'il a failli se noyer dans le lac de Tignes où Porthos a plongé pour aller à sa rescousse !!!Heureusement, l'eau était froide et j'aurais du y aller..... Il a appris à nager.

     Ses gros ennuis venaient de ses magnifiques poils et souvent, on a du soigner des problèmes de peauimage0-37.jpg et lui mettre des bandages.

    Il avait ses têtes. Il n'aimait pas spécialement les enfants, sauf une de mes nièces qu'il adorait et qui pouvait faire ce qu'elle voulait de lui.S'asseoir, se coucher sur lui. Jamais il ne bronchaitimage0-6.jpg.

    Par contre, on n'a jamais vraiment su pourquoi, il en voulait à deux personnes de nos amis. Comme il savait qu'il n'avait pas le droit de grogner sur les personnes que nous faisions rentrer dans la maison, quand il voyait l'une de ces deux personnes arriver, il allait se cacher le long du mur de la maison, ne laissant que le bout de son museau dépassé et il grognait, de loin....et quand on le regardait, il reculait son museau. Mais jamais, il ne leur a fait le moindre mal. Une fois qu'ils étaient rentrés et installés chez nous, il ne grognait plus.


    Vers treize ans (âge avancé pour ce genre de chien), il en a eu assez de la vie. Il était fatigué et se laissait mourir. Nous avons du le faire piquer. Je le revois encore, s'endormant dans mes bras avant la piqûre finale. Quel chagrin nous avons eu !!!

  • Vert, couleur de l'espoir

    Aujourd'hui, je devais peindre deux murs de ma chambre avec ma belle-fille la plus proche. Malheureusement la pauvre petite est malade depuis cinq heures ce matin... C'est vrai que quand je suis allée emprunter leur escabeau, elle avait une bien petite mine.

    Bref, j'avais enlevé les meubles, acheté les bandes de papier pour protéger les murs qui devaient rester blancs. J'étais motivée, je me suis lancée !!!  S7300521.JPG

    Pas facile de faire ça toute seule. D'abord c'était la première fois et peindre avec deux mains gauches, ça fait faire des bêtises...Je n'ai pas été aidé non plus : la chaleur qui conjuguée avec mes bouffées m'a obligée à avoir la serviette en permanence tout près de moi, la bronchite qui m'a fait stopper, plus d'une fois, mes coups de rouleaux le temps des quintes, Baîa qui ne savait comment faire pour me rendre service et ne marchait pas toujours où il le fallait, les meubles et l'escabeau à déplacer toute seule et enfin, les bandes, les bandes de protection qui se décollaient sans cesse ! (chaleur ou même ça je ne sais pas faire ?)

    Bref, ce ne fut pas une partie de plaisir mais j'ai fini mon mur. Pour l'autre j'ai besoin d'aide à cause du lit, on verra ça plus tard. Mais à deux, on termine en une demi-journée.S7300522.JPG

    Bravo à ma soeur qui a refait seule les chambres de sa maison. Mais, elle a dix ans de moins.....

    Bon fini de rire, j'emmène de nouveau Katou chez le véto, elle ne mange plus....

  • Retour au calme

    Hier j'ai ramené Léa à sa maîtresse. Pour rester dans l'ambiance de la semaine, elle a miaulé à qui mieux mieux et m'a fait des crottes bien odorantes dans sa cage...

    Bien que jalouse lorsque Léa était parmi nous, Baîa l'a appelée et chercher hier toute la soirée....

    Ce matin, ma belle -fille est venue chercher Titeuf. Maintenant qu'il redevenait gentil, me parlait chaque matin et acceptait que les chattes empiètent un peu dans son domaine... Il va me manquer ce pèpère....

    Ça devrait donc rouler. Sauf que je suis malade. Un gros "rhube" et je tousse, je tousse à ne pouvoir rester allongée sur le dos dans mon lit.... Encore des nuits courtes et difficiles.

    Hier soir, sur les conseils de maman, je me suis mise un cataplasme. Là encore, j'ai fait une plongée dans mon passé... Je me suis souvenue des cataplasmes de moutarde que ma mère me mettait sur la poitrine lorsque, petite fille, j'étais malade des bronches. Je me rappelle que j'avais peur que ça me brûle et que pour faire passer ce mauvais moment, j'avais droit à un nouveau livre que ma maman me lisait le temps de la pose assise à côté du lit... Je ne m'en étais pas posé depuis lors.

    Hier, pas de nouveau livre, personne pour me rassurer....mais on ne sent pas trop la brûlure....à tel point que je l'ai laissé trop longtemps et me suis légèrement brûlée la peau....

    Je vais chez le médecin tout à l'heure !