Un après-midi à Nivillers

Mercredi après-midi, je participais à une action de sécurité routière au château de Nivillers, charmant petit village à 10km de chez moi. Cet établissement fait partie des services JCLT de l'Oise.Ce pôle JCLT (jeunesse, culture,loisirs, technique) s'occupe d'hébergement et de formation professionnelle pour les jeunes en souffrance ou isolés de 13 à 21 ans.

C'est une des choses qui me plaisent dans mon engagement à prévention MAIF, c'est la variété du public que nous touchons.Là, nous avions à faire à une quarantaine d'adultes salariés de ce pôle.

Nous avons été très gentiment reçu et avons fort bien déjeuné. Parmi les formations professionnelles proposées au château, se trouve la restauration.Nous avons donc mangé au restaurant d'application, servis par deux jeunes débutantes. J'ai découvert ce centre et ce genre de structure. Intéressant !

Puis 3 heures à mon atelier "Marche droit", à montrer les dangers de l'alcoolémie au volant avant de rentrer et de retrouver maman, un peu anxieuse,son opération ayant lieu le lendemain.....

Nostalgie

Dimanche, mon amie Claude est venue déjeuner à la maison et dans l'après-midi nous avons emmené maman au cinéma. Nous sommes allées voir : Le skylab.
Ce film nous plonge en été 1979 durant un week-end à St Malo.

1979, j'avais 30 ans, à peu près l'âge des personnages de cette chronique familiale. La famille, (frères, soeurs, cousins, cousines) se retrouve en l'honneur de l'anniversaire de la mamie. Avec sa coiffure et ses quelques cris, elle m'a fait penser à mon ex belle-mère...

Nous qui avons fait à l'époque beaucoup de ces réunions de famille, je nous retrouvais assez avec les discours de gauche, de droite,les remarques féministes, la peur "des chars sur la place de la Concorde" si jamais Mittérand passait en 81,l'ainé des enfants qui en a marre d'être à la table des petits.....Tout ça baigné dans la musique des années 70/80.

C'est sympathique, parfois les propos sont un peu crus, les acteurs sont supers. Bref, un bon divertissement qui nous met de bonne humeur.

Mes petit-fils

Je n'étais ni triste, ni frustrée (par rapport à mes amis) de ne pas avoir de petits-enfants. J'en espérais bien mais sans vraiment y croire, mes fils m'ayant répété inlassablement depuis leur adolescence :"Je n'aurai pas d'enfant !"

Et puis en septembre 2010 est arrivé le premier: Marius. J'ai du freiner mes envies et attendre qu'il ait un mois pour le voir. Et un an après, c'est le deuxième : Mathéo que j'ai eu la joie de voir âgé une semaine.

J'ai eu deux fils et maintenant deux petits-fils. Autant oublier mes rêves d'achats de petites robes, fanfreluches diverses et barrettes. Bon, il est vrai que maintenant on trouve de chouettes vêtements pour les petits gars,et puis, en classes de neige, j'ai pu assouvir mon envie de coiffer des cheveux longs auprès de mes élèves filles.

Ces deux petits-bouts occupent déjà une grande place dans mon cœur et mes pensées. Pourquoi m'émeuvent-ils tant ? Pourquoi ai-je tant envie de les voir, de les toucher, de les câliner,de les embrasser ? 

Ces petits êtres ont de la chance. Leurs parents sont présents et aimants. C'est tellement important de se sentir aimé jeune, pour ne pas devenir un handicapé de la tendresse, adulte.

Ils sont bien entourés ceux-là et les grands-mères et arrières grands-mères ne sont pas les moins aimantes....