Un rendez-vous à l'hôpital

Dans le suivi de son hospitalisation, maman avait un RV avec un spécialiste du foie à l'hôpital d'Argenteuil.

Déjà, il nous a fallu faire trois tours de parking avant qu'une jeune femme monte dans sa voiture et nous laisse une place inespèrée. Un peu de marche pour maman, pas facile et bien sûr, le chemin que nous devions prendre pour nous rendre au pavillon  "Léonard de Vinci" était barré, allongeant le trajet.
Nous rentrons enfin dans le hall, direction les ascenseurs. Il y en a trois , mais ce jour juste une fonctionnait...attente d'une bonne dzaine de minutes. Nous arrivons au troisième étage et nous dirigeons vers le bureau de la secrétaire.

"_ Vous avez rendez-vous ?

_ oui, à 15h50 avec le docteur R.

_Vous avez la feuille de circulation ?

_Ah non, qu'est-ce que c'est ?

_Il faut redescendre au rez de chaussée, il y a des bureaux, vous y allez avec votre convocation, la carte vitale et la carte d'identité."

 

Maman reste dans la salle d'attente . Pas question d'ascenseur, je descends les trois étage à pied. Arrivée dans le hall, je vois les guichets (3) et une queue impressionnante devant. Au bout de cinq minutes, on se serait cru à la poste, un des guichets ferme.Encore une dizaine de minutes puis je passe enfin au guichet pour repartir quelques minutes plus tard avec une feuille avec des vignettes au nom de maman.Je remonte les trois étages à pied et  la retrouve dans la salle d'attente et....nous attendons. Avec près de quarante cinq minutes de retard, le médecin, un homme grand et fort vient nous chercher. Nous l'avions déjà vu lors d'une de nos visites à l'hôpital et il se rappelait bien les deux soeurs.

Assez cordial, prenant le temps de nous expliquer, il a essayé de faire comprendre à maman, qu'elle avait pris un sérieux coup, qu'il lui fallait travailler pour retrouver une assez bonne autonomie et, peut-être....la possibilité de reconduire.

Au bout de trente minutes, nous sommes ressorties avec deux ordonnances d'examens et un nouveau rendez-vous et nous avons attendu l'ascenseur...

La journée de la femme !

Hier, 8 Mars, "Journée internationale de la Femme" ! Je ne suis pas favorable à "La journée de la Femme". Qu'est-ce que ça veut dire : 364 journées de l'Homme et une journée de la Femme ?Je suis plutôt favorable à cette idée  que la "femme est un homme comme les autres" et cette journée marque une espèce de discrimination.

Que se passe-t-il de particulier en ce 8 mars dans le monde ? les femmes ne sont-elles plus battues, cloîtrées, excisées, violentées, privées de liberté et de droits? Et dans nos pays : c'est l'occasion de faire des discours, de grandes phrases et des promesses rarement tenues.Il n'y a qu'à voir l'égalité dans le travail et les salaires, pour ne parler que de ça...

 

La journée de la femme, a été crée en 1982 sous la présidence de François Mittérand

 

"Cette journée a tout d’abord été créée pour servir à la propagande du vote des femmes, mais pas seulement. Le 8 mars était consacré à des manifestations pour militer également en faveur de l’égalité des sexes, le droit pour les femmes d’exercer une fonction publique, le droit au travail, à la formation professionnelle et à la cessation de la discrimination sur le lieu de travail." nous explique Alain Fitoussi dans un article. Peut-être servait-elle à quelque chose à l'époque. mais maintenant?

Aujourd’hui, cette date devenue fête nationale dans de nombreux pays, est l’occasion de se remémorer 100 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement. C’est aussi un moment de réflexion pour trouver des solutions aux difficultés que rencontrent encore certaines femmes à travers le monde.

Pour moi, cette journée me fait penser à certaines "réformes" de l'Education Nationale qui étaient plus de la poudre aux yeux des parents et un moyen d'avoir bonne conscience, plutôt que quelque chose de réellement efficace.

Puis-je me tromper !!!

1972-73

Hier, c'était l'anniversaire de mon fils aîné. Quelle mère ces jours-là ne repense pas au moment où son enfant est venu au monde ?

Mon garçon, je l'ai voulu. mais j'étais dans ma période "extra-féministe", où je trouvais anormal de grossir, de se déformer pour avoir un enfant.

Je me rappelle, les premiers mois ennuyer les autres car le matin, sitôt levée, il me fallait déjeuner, sinon, je vomissais.
A part celà, rien de particulier. La grossesse s'est bien passée. Lorsqu'il a commencé à bouger....j'ai cru que j'avais des gaz.... je n'ai pris que six kilos durant ma grossesse, que j'ai perdus aussitôt Cédric parti.

L'accouchement, pas agréable, c'est vrai, mais pas non plus ce qu'on montre dans les films. Et puis les cours d'accouchement aident à se concentrer et tant qu'on essaie de respirer, on ne se laisse pas aller. Il est arrivé à 16H30, heure de fin des cours..... ( il n'a jamais aimé l'école). Franchement, il n'était pas beau à sa naissance, mais qu'importe, je l'aimais déjà et déjà, je m'inquiétais pour lui.... (petit souffle au coeur, qui ne l'a heureusement  jamais perturbé)

Toujours à cause de mon extra-féminisme, je n'ai pas voulu l'allaiter, pas de raison que je sois la seule à me lever la nuit !  (car, il avait besoin de manger la nuit, le bougre durant le premier mois.). Que j'étais idiote, je le regrette maintenant, trop tard.

 

Maman poule, c'était le premier (et le premier des petits-enfants de le famille) , maman tigresse, et je le suis toujours, pas de mal à mes "puces".

 

 

 

MAMAN, merveilleux statut !