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  • Le printemps du cinéma

    Profiter du" Printemps du cinéma" pour voir un film pour 3 € 50, lorsque dehors il pleut nous paraissait une bonne idée. Aussi avions nous décidé avec mes copines de nous retrouver chez Claude (qui habite derrière le cinéma de Montataire) à 16h pour la séance de 16h30. Nous n'étions pas les seules à avoir eu cette idée. A cause de tous les gens qui entraient au parking du cinéma, j'ai eu un bouchon au rond-point que je prends pour me rendre chez mon amie. Nous décidons de partir dès que je suis arrivée, craignant la queue aux caisses . Nous avions raison, il y avait un monde fou. A se demander s'il resterait des places dans la salle.Nous avions 19256845.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100226_045411.jpgdécider de nous divertir et d'aller voir "L'arnacoeur" En entrant dans la salle, il nous fut difficile de trouver trois places côte à côte. Un peu sur le côté, mais qu'importe. La salle était pratiquement pleine.

    Lorsque la lumière s'est éteinte un grand brouhaha s'est élevé de l'autre côté de la salle par rapport à nous. Des bandes de jeunes de Creil-Montataire-Nogent. Derrière nous il y en avait trois qui profitaient de chaque perturbation pour en rajouter un peu. Claude a du leur demander de stopper les coups de pieds dans le dossier de son siège. Ils ont répondu gentiment et ont essayé de moins remuer. Mais de l'autre côté de la salle cela s'envenimait. Le ton montait entre les bandes et les autre spectateurs. L'un d'entre eux a du aller chercher des vigiles pour ramener l'ordre et nous laisser entendre les dialogues.Jusqu'à la fin de la séance deux ou trois vigiles sont restés dans la salle. Ils sont sortis en escortant les jeunes "remuants".

    Une fois ce petit mondé parti, quelques langues se sont déliées pour dire qu'il y en avait raz le bol, que c'était toujours les mêmes qui fichaient le basar et qu'on ne pouvait plus le tolèrer. Pour ma part, j'avais déjà dit à Claude que je ne reviendrais pas au ciné un dimanche du "Printemps du cinéma" Je préfère payer un peu plus et avoir la paix.

    A la sortie du cinéma, des bandes de jeunes un peu exités  formaient un arc de cercle, et l'impression était curieuse quand on arrivait dehors. Nous sommes vite rentrées chez Claude.

     

    A part ça, le film était sympa et drôle et nous avons pu en profiter quand même

  • Quatre ans après

    image0-4.jpgNous avions décidé, avec Richard d'avoir notre deuxième enfant quand le premier rentrerait à la maternelle. Mais, il s'est fait attendre un an avant de se décider à prendre forme. J'ai mieux vécu ma seconde grossesse, et comme je pensais que je n'aurais pas d'autres enfants, je voulais en profiter. A part un évanouissement dans une église lors d'un enterrement, je n'ai pas été malade. J'ai pris un kilo de plus, mais ça restait correct. J'ai du prendre un congé maladie avant celui de maternité car mon col était légèrement ouvert et le gynéco craignait que je n'accouche avant terme; mais en définitif, là aussi il a pris son temps et j'ai accouché avec quelques jours de retard.

     

    Nous habitions dans l'Oise et je devais accoucher à Argenteuil comme pour Cédric, c'est pourquoi, le dimanche 20 mars en début de matinée, comme je commençais à avoir mal au ventre, nous avons pris le chemin de Cormeilles chez mes parents au cas où.....En début d'après-midi, petit tour à la clinique, les contractions commençaient. Ils m'ont dit que j'avais le temps et de revenir vers vingt et une heure. Dîner difficile puis retour à la clinique. Je n'avais pas voulu refaire des cours d'accouchement sans douleur, persuadée que je me souvenais de tout....pas vraiment. Et le temps passait. Au bout d'un moment, Richard est reparti chez mes parents, me laissant seiule. C'était la nuit, peu de monde dans les couloirs, j'avais un peu peur, peur que personne ne vienne au moment voulu,que personne ne réponde à mes appels.image0-7.jpg Finalement, le col s'est ouvert, on a rappelé le papa et à 1h40 du matin; monsieur a montré son nez. Nous n'avions pas d'échographie à cette époque et aucune idée du sexe de l'enfant à naître. Après Cédric, j'espèrais une fille, Ludovic est arrivé et je n'ai jamais eu à le regretter.Quand on me l'a mis sur le ventre, j'avais l'impression d'avoir un deuxième Cédric, tant ils se ressemblaient.J'étais surtout heureuse qu'il soit normalement constitué. Durant ma grossesse, on m'a fait le test de la toxoplasmose et il fut positif alors que durant la première il était négatif. Avis-je eu la toxoplasmose avant ou pendant cette grossesse ? A tout hasard, le gynéco m'avait donné des cachets.... Mais il était là, et il allait bien !

    Lui non plus, je ne l'ai pas allaité. J'en avais envie mais je ne voulais pas faire de différence avec Cédric, alors :le biberon !image0-6.jpg

     

     

     

     

     

     


    image0-9.jpgTout petit, il était blond, ne pleurait jamais, et avait toujours le sourire . Il ne savait pas marcher : il se déplaçait toujours en courant. L'école l'a changé, il a appris à marcher et à pleurer. Mais je suis toujours super contente et je n'ai jamais regretté d'avoir eu mes deux "petits gars"image0-8.jpg


  • Le prisonnier

    n6.jpgTout de suite, quand la série britanique "le prisonnier" est passée à la télé en 1968, j'en suis devenue  fan. J'en ai gardé un excellent souvenir et l'envie de la revoir.J'ai même acheté le livre de Martin Winckler :"Le numéro 7" dont l'action se passe "Au Village" et qui est émaillé de nombreuses références à la série.

    Mon fils ainé m'a offert le coffret pour mon anniversaire et j'ai commencé à regarder les épisaodes.  malgré la couleur,  cette série a maintenant un petit côté désuet qui ne me déplait pas. Je retrouve avec bonheur, le village, la grosse boule, les numéros 2 et cette surveillance "Big Brother".

    prisoner.jpg Avant que je n'ai eu le temps de regarder tous les épisodes, est sortie la version 2009 qu'il m'intéressait beaucoup de découvrir. En fait, je n'ai pas retrouvé grand chose de la version initiale.Une ou deux fois, on voit la grosse boule. Il y a l'abandon des noms pour des numéros,un N° 2 qui dirige, un village dont on ne peut sortir. Pour le reste, ils ont ajouté les ingrédients de l'époque :l'amour, le sexe (suggèré, mais présent alors qu'il n'en était nullement question en 68) ,l'homosexualité, les dangers de la cigarette.... et surtout, l'idée de départ, est totalement différente. Le village est un rêve, pour sauver l'humanité. Ils sont prisonniers, sans passé, sans envie, sans problème, sans doute et sans espoir . On pense pour eux, on choisit pour eux et ils ne feront aucune bêtise, aucun mal...... Philosophie particulière à laquelle je n'adhère pas....

     

    Pas mal comme série mais je ne la trouve pas aussi forte et originale que notre bonne vieille série en noir et blanc qu'on attendait chaque semaine en 1968.