Maladie chronique

Je souffre d'une maladie chronique non mortelle mais très invalidante dans la vie de tous les jours : la sympathie !!! (allez donc voir sur Wikipédia ce qu'ils en disent....). J'en souffre depuis de longues années et je m'aperçois que ça ne va guère mieux, malgré les scéances de psycho-thérapie !!!

Mon ex-compagnon me surnommait " Soeur Monique" et n'appréciait que modérément les symptômes de cette "infection". Il parait que souvent au retour de moments passés avec certaines de mes amies, je revenais à la maison soucieuse et pas très gaie....

Je dois reconnaître, que pas mal de mes amies vivent ou ont vécu des moments assez difficiles. Je les ai écoutées, secouées, conseillées, agacées peut-être. Je me suis faite et je me fais toujours du soucis pour elles.Parfois même plus qu'elles....

Pourquoi cette attitude ?Je me souviens, qu'adolescente déjà, mes amis venaient me raconter leurs histoires de coeur. Je savais écouter, bon! Mais est-ce une raison pour que cela m'affecte à ce point ? Une très grande sensibilité, oui, je sais. Mais est-ce un motif suffisant pour vouloir porter tout le malheur d'autrui sur mes épaules ?

J'ai pourtant, et depuis des années, eu ma part de problèmes personnels à règler et....sont-ils vraiment tous règlés ? Alors, c'est peut-être ça. M'inquièter pour les autres m'empêcherait de trop penser à certains aspects de ma propre vie qui m'attristent et contre lesquels je ne sais pas comment agir ? Je n'en sais rien.

 Mais ce qui est sûr c'est que je ne peux pas m'empêcher de m'en faire pour les gens qui me sont chers et que parfois j'aimerais pouvoir m'instiller un peu d'indifférence....

Nuit agitée

Hier soir, contrairement à ce que j'avais dit à mon fils, je n'ai pas coupé mon portable et à 2h13min cette nuit, j'avais un SMS m'indiquant qu'ils étaient arrivés.Tant mieux. Partis vers 17h, ils devaient en avoir marre...

Ont-ils bien dormi après une journée caniculaire à grimper, porter, descendre suivi d'un voyage en camion de plus de neuf heures ?

Ma nuit à moi a été bien agitée, le départ de mon fils, oui sûrement mais pas seulement, un horrible mal de gorge m'est brutalement tombé dessus pendant le dîner et m'a réveillée pratiquement toutes les heures.... Je me demande si je vais aller chez le médecin....d'autant que je suis invitée à dîner chez une ancienne collègue. Arriverai-je à avaler pour faire honneur à sa cuisine ?

Aujourd'hui, si le moral n'est pas au beau fixe, je ne me sens pas vraiment bien physiquement non plus. La gorge, le cou avec des ganglions et mes mollets qui sont durs... pire qu'après une rando !

Mais toi, mon fils, ça y est, tu es rentré dans ton rêve. Tu as eu ta première nuit de Nîmois.
Bon vent Cédric !

Ca y est, il est parti.

Mal dormi cette nuit, réveillée de bonne heure, bien avant que le réveil ne sonne....serait-ce à cause du départ de mon ainé ?

J'avais demandé à participer au déménagement, histoire d'être une journée avec mes enfants. Dès huit heures le matin, il faisait déjà bien chaud (pas la peine de partir dans le Gard). Je prends ma voiture pour aller à Courdimanche via Cires Les Mello, où je passais apporter un pot de fleurs à mon fils cadet et ma belle-fille. Ce n'est pas la première fois que je me rends chez eux, mais.....je me suis perdue sur la route ! Serais-je perturbée ?

Nous voilà enfin arrivés à dix heures pétantes, comme il nous avait été demandé. Ils avaient déjà commencé à remplir le camion, mais il restait quelques "bricoles" à descendre...

Nous avons travaillé d'arrache-pied à sept, essayant de se relayer dans les escaliers. Anne-So comme d'habitude, rangeait dans le camion, ne gâchant aucun centimètre. Il faut dire que ce n'était pas gagné...

Vers midi, je suis partie au ravitaillement avec mon Ludo, qui ne pouvait plus monter ou descendre les escaliers, tant son genou était douloureux. Il commençait à faire faim et comme les autres n'arrêtaient pas de descendre cartons et meubles, je me suis mise aux sandwichs Je les ai un peu forcé à souffler.

Après le pique-nique, la reprise a été un peu difficile. Anne-So qui avait passé la matinée au chaud dans le camion ne se sentait pas bien, mais un coup de serviette mouillée sur la tête et ça repart !

Pendant que les hommes finissaient de descendre les cartons et de charger le camion, nous avons commencé le ménage et un peu de bricolage....

Bref, à 15h45 tout était prêt,ils avaient réussi à tout caser. Cédric a préparé un café pour aider les trois voyageurs (Nîmes en camion avec cette chaleur.....) Moi j'ai hérité de trois plants de tomates qui faisaient sérieusement la tête au bout d'une heure dans ma voiture.

Quand, il m'a dit "au-revoir maman", j'ai quand même eu les larmes aux yeux, même s'il ne part pas "à New-york".