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  • Athos

    Après le grand vide que nous a causé la disparition de Dora, nous avons décidé de reprendre un chien( un chien ce coup-ci car l'épisode des bébés, je ne voulais pas le revivre). Richard est donc arrivé un jour de juin  avec un chiot....berger allemand acheté dans un chenil. Et, la nature est ainsi faite, que malgré le chagrin que nous causait la perte de Dora, nous nous sommes vite attachés à cet adorable chiot.image0-1.jpg

    Athos, contrairement aux autres bergers que nous avons eu n'a pas été longtemps le seul chien de la maison. Très vite, Tiglon, un Léonberg dont je parlerai plus tard est arrivé et quand il est décédé, nous avons pris un autre berger Iuman qui sera également le sujet d'une note.

    Mais parlons d'Athos.C'était un terrassier. Il creusait partout dans le jardin. Quand des lapins sont venus s'installer dans notre jardin, il les aidait à creuser leur terrier sous le junipérius. Puis il s'allongeait et les regardait bondir autour de lui. Par contre, si une poule du voisin avait le malheur de passer sous le grillage pour visiter notre jardin, elle ne repartait pas, elle était en partie dévorée...et on ramassait la tête et les plumes restantes. Un autre animal avait grace à ses yeux : un hérisson qui venait chaque soir finir sa gamelle dans le jardin. Il pouvait rester à côté à le regarder manger. Il lui est même arrivé un soir de l'inviter sur son coussin dans la maison. J'ignore comment il a pu le porter jusque là, mais il l'avait amené au chaud.

    image0-24.jpgAthos adulte fut notre berger le plus obéissant. Outre les règles de base que nous exigions et dont je parlerai plus tard, il a suivi aveuglément la façon d'agir de Tiglon qui avait suivi un dressage en règle avant que nous l'ayons.image0-17.jpg

    Mais avant, il nous a fait quelques dégats, il a mangé la piscine pliable que nous installions dans le jardin l'été et surtout, un jour il nous a fait très très peur. En rentrant de l'école nous l'avions trouvé mal en point avec un ventre gonflé. Le soir, nous devions aller à la fête des Loges, aussi pour partir la tête légère l'avons-nous emmené chez le vétérinaire, étonné de ce ventre proéminant.... Une radio nous a rassurés. Il avait mangé trop de croquettes (au retour nous avons trouvé le paquet éventré dans l'abri de jardin) et comme il avait pas mal bu, tout ça a gonflé.....Bref, en rentrant dans la nuit de notre balade, nous avons retrouvé notre chien en forme, le ventre beaucoup moins distendu et un montagne de crottes au milieu de l'entrée !!!

    Bref, un chien gentil, arrangeant, discret. Pour mourir, il est allé la nuit s'éteindre derrière la porte dans la salle de bain où Cédric l'a trouvé au réveil.

  • Une semaine sur deux

    Hier je suis allée au cinéma voir "Une semaine sur deux".J'ai souri, ri et pleuré.

    C'est avant tout une comédie mais le sujet ne pouvait que me toucher et faire jaillir des ressentis jamais vraiment oubliés.

    Je n'ai pas vécu la même situation que les deux enfants dans le film mais je sentais leur questionnement, leur tristesse, leur difficulté à se retrouver. C'est drôle parce divorcée moi aussi, je me sentais plus proche des enfants que de la mère...

    Dans ce film, les enfants voient et vivent avec leurs deux parents contrairement à moi, qui ait été complètement abandonné par mon père, et pourtant ils souffrent.

    On a beau faire un divorce propre, essayer de faire pour le mieux, il y a blessure chez les enfants.Arrive-t-on à s'en remettre ? Parfois, je me demande si j'ai réussi à me libèrer de ce traumatisme ou si je me le traîne encore. Quand est-il chez mes propres enfants ? Y-a-t-il un âge où ça passe mieux ?

     Je ne cherche pas à culpabiliser les parents, surtout que j'en fus....car malgré cette douleur, on ne peut rester marié si il ne reste rien du couple qu'on voulait construire. Les enfants là aussi souffrent.

    Pas de recette pour bien réussir une vie de couple, pas de recette pour réussir l'éducation des enfants, alors quoi ???

  • Dora

    Je vous ai parlé longuement de mes chats, qui ne sont mes compagnons que depuis l'an 2000. Avant, j'ai eu des chiens, des chiens adorables qui eux aussi faisaient partie intégrante de ma vie.

    Ma première chienne, je l'ai eu en 1972. J'étais enceinte de mon fils ainé, et un jour nous avons décidé (en même temps que mon frère et ma belle-soeur) de faire une oeuvre charitable en allant adopter deux chiens à la SPA de Genevilliers. Ma mère nous avait fortement conseillés :"Surtout ne prenez pas de Berger Allemand, ça peut devenir méchant"

    Nous sommes revenus avec deux chiennes, un dalmatien pour mon frère, un berger allemand pour nous...image0-1.jpg

    Elles étaient toute mignonnes. Certainement pas de pure race, la notre c'est sûre, mais nous avions craqué.

    Nous l'avons nommée Dora. Elle est restée assez petite mais elle a été adorable. Dès la naissance de Cédric, elle a pris son rôle de gardienne très au sérieux. Allongée près du berceau, elle ne laissait pas approcher n'importe qui !image0-11.jpg

    Je me souviens des balades que je faisais à Franconville( on trouvait encore quelques champs) poussant le landau, avec la laisse de Dora accrochée à celui-ci....

    Elle nous a fait très peur , quand traversant de nuit une route à grande circulation, elle fut renversée par une voiture près de Vernon.Quinze jours de clinique vétérinaire ( j'y allais tous les deux jours avec Cédric dans son couffin), puis de retour à la maison trois semaines dans la pénombre et des piqûres journalières. Mais elle s'en est sortie pour notre plus grande joie.

    Elle nous a fait 7 petits avec un chien qui était passé par dessus la barrière....De la voir accoucher, avait beaucoup ému Cédric à son retour de l'école maternelle.

    Il y avait une phrase qu'on ne pouvait dire qu'à bon escient :"On va se promener". quand elle entendait cette phrase, elle tournait la tête, prouvant qu'elle avait bien compris et attendait avec impatience qu'on aille faire ce petit tour.....

    Elle fut une merveilleuse compagne que nous avons du faire piquer à 13 ans, victime d'une congestion cérébrale qui l'avait rendue trop invalide.image0-12.jpg