Le mariage de mon amie

Depuis que je suis divorcée, les mariages, pour moi, c'est un peu comme les fêtes de fin d'année ; je n'aime pas !

Hier, il faisait gris et pluvieux et j'étais invitée au mariage de mon amie. J'y allais pour lui faire plaisir : temps médiocre, long trajet pour aller et revenir dans la nuit. Mais bon, ma présence semblait lui faire plaisir, alors, à Dieu va !

La cérémonie avait lieu dans un Temple protestant à Compiègne. L'intérieur était sobre, sans décoration, sculpture ou autre. Le pasteur était sympa et décontracté.Il tenait à ce que nous nous sentions à l'aise. Bénédiction d'une heure où lecture de textes, musiques, chants et explications du Pasteur se sont succédés.

Durant toute cette cérémonie, je me sentais en complet décalage. Je n'arrivais pas à y"rentrer", je n'y croyais pas, je me demandais ce que je faisais là ! J'étais presque contrariée de me sentir tant "en dehors".

Je n'y crois plus ! Et pourtant c'était plutôt sympa et bon enfant.

Puis la famille recomposée s'est réunie, ce fut le moment des signatures et nous sommes sortis dans le froid et la pluie. Puis nous sommes partis au bout du monde pour boire, manger et s'amuser.

Charmant hôtel, au milieu de la forêt. La pluie, le froid dehors mais une salle agréable nous attendait.Petits fours excellents et alcool nous étaient proposés. Dur d'être au régime. J'ai fait de gros efforts....vers 19h, les invités du cocktail nous ont quittés .Je me suis retrouvée un peu seule (mes deux amies étaient parties et je connaissais peu de monde), mais j'ai néanmoins trouvé à qui parler. Puis ce fut le moment de passer à table. Odile avait bien fait les choses, j'étais à sa table avec les quelques personnes que je connaissais. Nous avons fort bien mangé (mon "repas de gala" de la semaine) et j'ai du me restreindre...Ah "Dukan" !

Je dois avouer qu'à voir les jeunes mariés ensemble, leur joie, leur complicité, je les ai envié et j'ai un peu mieux compris ce qu'ils avaient fait au Temple....

Entre les plats nous allions dansé, c'était très sympa. Puis la fatigue est arrivée, j'avais peur de la route de nuit, la forêt à traverser et je les ai quitté vers une heure du matin. J'aurais habité plus près ou je ne serais pas venue seule....je crois que je serais restée davantage ....

 

Ma visite chez le psy

Ce matin, je suis allée voir mon psy, histoire de parler de deux trois petites choses et lui dire où j'en suis...J'avais rendez-vous à 9h30, j'étais juste à l'heure et il était temps : après moi, la police bloquait la route, manif de collègiens. Je m'abstiendrai de tous commentaires....

En fin de consultation, je lui ai parlé :

*De mes apnées du sommeil. Et là j'ai appris que ces apnées pouvaient expliquer en partie un terrain dépressif. Il m'a fortement conseillée, lui aussi, de porter mon masque,de m'obstiner et qu'avec des bonnes nuits bien ventilées, je pourrais aller beaucoup mieux sans l'aide de médicaments ! Il faut vraiment que j'y arrive.

* De la signification des rêves. D'abord y-en-a-t-il vraiment ? D'après lui, beaucoup moins que l'on ne le pensait dans les débuts de la psychanalyse. Il ne pense pas vraiment qu'ils fassent ressortir des violents désirs inconscients.

 Pourquoi ma question ? Il m'arrive parfois de rêver que je suis la maman d'un bébé. Toujours une petite fille. Ca je peux me l'expliquer : j'ai eu deux petits gars. Mais là où cela m'interpelle, c'est qu'à chaque fois j'ai un gros problème pour vêtir cet enfant. Soit je manque de vêtements, soit ils sont trop petits, je n'ai pas de change, je ne trouve pas de vêtements à sa taille dans les boutiques....

Deux réponses possibles d'après lui : Ou bien j'ai froid en dormant et celà induit mon rêve......Ou il faut se poser la question de qui est qui ? suis-je la mère, l'enfant ?

 Alors là, je ne suis guère avancée !!!

 

Sous surveillance

A partir d'un certain nombre d'apnées par heure de sommeil, la sécurité sociale prend le masque anti-apnées et les visites de suivi à 100%. Mais attention, elle nous surveille.
Vendredi, j'ai eu ma première visite de contrôle. Dans le moteur qui propulse l'air dans le masque, il y a une petite carte à puce, genre "boîte noire" où sont inscrits nuits après nuits le temps d'activité du masque.

Pour conserver la prise en charge sécu, je dois avoir une moyenne d'au moins 3h d'utilisation du masque par nuit. Pour sentir les effets bénéfiques il faut au moins cinq heures....Tant bien que mal, j'ai réussi une moyenne de 3h26. Pas mal pour un début parait-il.

Changement de masque, plus confortable parait-il. Cette nuit, je ne peux pas dire avoir vu la différence. Je n'ai pas non plus amélioré ma moyenne. Prochain contrôle janvier ou février. J'ai de la marge...mais vais-je y arriver ?