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  • Journée d'une banalité ordinaire

    Aujourd'hui, à part mon cours à dix-sept heures trente, rien à faire de spécial, et ce n'est pas le temps qu'il fait dehors qui donne envie de sortir faire un tour en ville ou même d'aller marcher. Aujourd'hui est le seul jour de la semaine où je peux glander, j'en profite. mais quand ce genre de journée dure quatre à cinq jours d'affilés.....ce n'est pas terrible.

     

    Ce matin , lever un peu tôt et fatiguée, mais ce n'est pas un scoop. Petit déjeuner tranquille jusqu'à ce que Baïa estime que j'ai passé assez de temps à table et s'assied sur la table, juste devant moi. Il est temps pour moi de bouger. Rien de spécial à faire, je vais lire quinze à trente minutes dans mon lit, Katou allongée sur l'oreiller d'à côté et Baïa sous les draps, collée à ma jambe. Mais, il faut se bouger. Allez hop ! tout le monde saute du lit et commence, la vaisselle du soir, le nettoyage des litières, le lit, la lessive et le petit ménage de chaque jour. Tout cela entrecoupé de petits moments devant mon PC pour lire les mails, voir les nouvelles de mes proches sur facebook et faire quelques jeux. J'ai des scores à battre ! la gym aussi, quand j'ai le courage et c'est vrai qu'en ce moment, j'ai beaucoup, beaucoup de mal à me motiver.... la douche...et je me gratte !

     

    Repas devant une série, je traine un peu, bois mon thé, fume ma première cigarette, fais quelques mots flèchés ou casés, tricot ou canevas, j'écris presque quotidiennement ma petite note, retourne sur mon PC ou regarde la télé sauf qu'aujourd'hui ça a percé tout l'après-midi et ça devenait insupportable !, m'occupe de mes papiers et pour parler à d'autres que mes chattes, passe parfois un ou deux coups de fil.

     

    Puis c'est l'heure de mon cours, l'obligation de sortir par tous les temps et de marcher quand il ne pleut pas.
    Retour, préparation du dîner et soirée tranquille et solitaire.

    J'aime ces journées quand elles ne sont pas quotidiennes et qu'il n'y a pas de travaux dans l'immeuble. Mais demain est un autre jour où je vais faire réviser le code de la route aux seniors...

  • Ma deuxième fille

    Ce matin j'avais un rendez-vous médical à Senlis et comme je n'étais pas loin de St Leu et que je n'avais pas vu "ma fille" depuis le début de cette année, je lui ai proposé de venir lui faire un petit coucou.


    Ma fille, en fait une ancienne mère d'élève qui au début lorsque  ses fils sont passés  dans ma classe, me craignait , pensait que j'étais froide et pratiquement inabordable.... Puis un jour, je lui ai rendu un service et elle a découvert que derrière cette froideur, se cachait un coeur d'or (non, non, je ne me jette pas de fleurs...).

    Ce qui est certain, c'est que cette jeune femme, dans un moment où elle était bien mal dans sa peau et dans sa tête s'est trouvée une personne sur qui elle pouvait compter, qui l'aimait bien et qui s'occupait d'elle. Une deuxième maman. Et pourtant je la secoue et ne lui fais pas que de gentilles remarques, comme lorsqu' elle était si maigre que quand je la prenais dans mes bras, j'avais l'impression de tenir un squelette recouvert de peau...Mais,même à quarante kilomètres, elle sait que je garde de loin en loin un oeil sur elle....

    Photo0029.jpgA un moment où ça allait vraiment mal, nous sommes parties toutes les deux trois, quatre jours en Normandie. Séjour sympa qu'elle aimerait réitérer....

     

    L'année dernière, j'étais contente, elle semblait aller mieux. Elle avait regrossi, peut-être un peu trop, mais elle était mieux dans sa tête et c'était l'essentiel. Et puis depuis quelques temps, les sms se sont  faits de plus en plus noirs et quand je suis arrivée, la première chose que j'ai vu : c'est qu'elle avait maigri. De nouveau, elle n'arrive plus à manger ! Ça me désole. Je n'aime pas la savoir abattue. Quoiqu'elle pense d'elle, c'est une femme forte dont la jeunesse n'a pas été facile et ne l'a pas aidée et qui malgré son mal-être s'occupe de ses cinq enfants, ce qui n'est pas toujours aisé.

    Si seulement elle arrivait à avoir d'elle une véritable image positive ....

  • Resto japonais

    Mes deux garçons et leur compagnes adorent manger japonais. Jusqu'à hier j'y étais allée quatre fois et je n'en avais pas un souvenir extraordinaire. Et pourtant j'adore le poisson.

    Lors d'une discussion avec Ludo, il a paru fort surpris de mon manque d'emballement pour la cuisine japonaise.

    _"Tu n'as pas été dans un bon resto japonais ", me dit-il.

    _"Quà cela ne tienne, lui répondis-je, pour ton anniversaire nous allons dîner au japonais, un que vous trouvez bon et nous verrons."

     

    Hier, je suis donc passée les chercher et nous sommes partis pour Chantilly. Je n'étais jamais allée dans ce restaurant qui n'existait pas encore quand je vivais dans le coin.  Petite salle mais pleine, manifestement c'est une nourriture qui plait. J'ai mis un moment à décider quoi manger. Pour plus de sureté, j'ai choisi moitié poissons crus, moitié brochettes.
    Poissons crus, sans plus. Je crois que je n'accroche pas trop avec leurs sauces (la sucrée :berk, la salée, il manque quelque chose) Cette fois-ci je dois me souvenir, plus de poissons ! par contre j'ai bien aimé leurs brochettes. Je peux retourner manger japonais : des brochettes.

     

    Mais j'ai passé une bonne soirée, j'étais si bien accompagnée. Et les voir encore gamins me réjouit le coeur. J'adore les adultes qui gardent un côté enfant.