Premiers jours de vacances

   J'avais un besoin de vacances viscéral. Heureusement mes dix jours de congé arrivaient. Départ de St Quentin vers 15h comme prévu. Mais des embouteillages et des travaux nous ont sérieusement retardées et nous sommes arrivées à Lyon chez l'ami de maman vers 19h40. En plus, il avait oublié notre arrivée !!! Le lendemain matin départ pour Cormeilles. Encore des travaux et des embouteillages. On déjeune un peu tard chez ma sœur.Puis direction l'Oise, pour une nuit. Mais avant, nous sommes allées ma copine Claude et moi, chez mon fils pour fêter l'anniversaire de mon petit Mathéo. Bonne soirée.

   Le lendemain, départ pour l'Italie après un sandwich avalé dans l'aéroport de Beauvais. Arrivées en début d'après-midi à Milan-Bergame. Nous y retrouvons nos amis qui nous annoncent que nous ne rentrons pas chez eux à Milan. D'abord une visite à Bergame, nous y retrouvons des relations de notre hôte, fort sympathique qui nous explique un peu l'histoire de cette jolie ville historique. Après un cappuccino avec ces italiens, nous prenons la route de la montagne, à San Sicario. Arrivée à la nuit dans un chalet qui fait "appart-hôtel". Nos amis ont un appart au rez de chaussé et ma copine et moi au premier.Un diner suivi par une bonne nuit. . Départ pour Sestrières retrouver notre ami Olivier qui s'y était rendu en footing. Petit cappuccino et retour à San Sicario pour prendre nos valises, acheter du fromage et se balader un peu. Nous reprenons la route pour déjeuner à la frontière italienne, à Clavière. Puis, nous passons en France ! Nous arrivons à Mont-Genèvre. Nous n'aurions jamais imaginé ma copine Claude et moi, qu'en prenant l'avion le samedi midi pour Milan, on se retrouverait dans la Hautes_Alpes françaises. Après une petite balade, nous reprenons la route, direction Milan. Petit arrêt pourtant dans un site qui propose un parcours avec des ponts tibétains, c'est à dire des ponts suspendus pour traverser les gorges. Olivier voulait qu'on le fasse ...  On s'est dégonflé au début et après, il était trop tard. Une autre fois ..... Enfin, la nuit tombée, nous arrivions à Milan.

Impressions d'italie

Aujourd'hui, pour notre dernier jour à Milan, il pleut. J'en profite pour commencer à raconter mon séjour en Italie par mes impressions. Je ne suis pas tombée amoureuse de Milan comme je l'ai été de Barcelone. L'accueil de mes amis est toujours aussi chaleureux et l'appartement d'ici est grand et agréable. Mais la ville est moins belle, moins verte, moins chaleureuse. Il faut dire que tous les travaux pour l'exposition universelle de mai 2015 et les tags qui sont sur tous les murs et affiches possibles n'arrangent pas l'impression qu'on a des quartiers de Milan On trouve facilement des toilettes publiques propres, mais on le paie cher : 1€50 pour y entrer ..... Par contre j'ai trouvé les italiens plus chics et mieux habillés que les espagnols, les italiennes également. Tous les commerçants avec lesquels nous avons eu contact étaient charmants et essayaient de nous parler français. Je partais avec un parti prit plutot négatif, finalement les italiens sont symathiques mais bruyants. Nous avons essayé le métro, le tram, le train. C'est assez facile de se débrouiller. Nous avons vu trop tard les "happy hours" au bord des canaux. Pour 8 à 10€ , de 17 à 23h on a droit à une boisson et à un buffet à volonté. Nous voulions en profiter ce soir, mais le temps nous a fait renoncer. Dommage, nous prendrons notre dernier repas chez nos amis Nous avons adoré les capucchinos et en avons largement profités. Les glaces italiennes ne sont pas mauvaises du tout. Un bon séjour dont je parlerai plus en détail dans quelques jours. Plein de lieux à voir encore, il faudra que je revienne.

Discussion avec la psychologue

Ce matin, j'avais rendez-vous avec le psychologue qui suit à Uzes les aidants des malades qui fréquentent les journées d'accueil.

 Si j'ai un peu moins pleuré que la première fois, c'est que j'avais pleuré il n'y a pas longtemps. Comme mes amis et ma famille proche, il m'a dit que le placement de maman en maison de retraite est inévitable et que je ne devais pas me sentir coupable.

  Lorsque je lui ai dit avoir rencontré des aidants qui tenaient plus longtemps que moi avec leur malade, il m'a donné trois raisons à ma lassitude : mon caractère. D'après mes dires, je montre une femme qui a l'habitude de se débrouiller seule, de s'assumer et dont le corps tout entier crie son besoin de liberté.

               le fait que je suis seule à la garder

               et parce que dans les aidants qui accompagnent plus longtemps leur proche, on trouve surtout le compagnon ou la compagne qui est malade. Quand c'est le père ou la mère il parait que c'est plus difficile.

  je lui ai dit que je m'inquiétais maintenant pour ma santé : j'ai énormément grossi, je fume comme un pompier et je dors de moins en moins .... Et je n'arrive pas à stopper cette spirale. Normal parait-il, oui mais ?

  Enfin, il m'a demandé si je me projetais dans l'après rentrée dans la maison de retraite et il a trouvé que le fait que je doive déménager était une excellente chose.
Bon chaque chose en son temps, d'abord la visite de mon amie, mon voyage en Italie et au retour la reprise de mes activités.

Les jours passeront.

 

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