Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • le monde du travail (2)

         Revenons à mon documentaire. Les trois restants apprenaient enfin, le lendemain, pour quel poste ils postulaient et le salaire proposé : le smic plus des commissions ( tout ça pour ça ont-ils pensé....),commençaient leur deuxième journée par un test de personnalité sur informatique et finissaient par un entretien. Entretien peu agréable, je trouve.
       Finalement, il n'ont pas gardé le plus âgé : trop compétant et pas facilement modulable. Ils ont donné une réponse positive à la jeune femme et à l'autre homme. Au jour du montage du documentaire, le plus âgé n'avait toujours pas de travail, la jeune femme avait été remerciée au bout de six mois et l'autre continuait.

         Pour terminer, les responsables du recrutement ont ajouté, pour les téléspectateurs, qu'effectivement ce n'était pas facile, que c'était stressant, mais que ce n'était rien par rapport à ce qui les attendait :stress, challenge, motivation......

          Il était tard, mais je n'avais pas sommeil. Je rentrais dans un monde que je ne connaissais pas. C'est vrai, l'enseignement est un autre monde. Et celui que je découvrais m'effarait.

    Je comprends les découragements, les dépressions au travail, les suicides. Comment peut-on s'épanouir au travail dans de telles conditions ? Comment les gens peuvent-ils traiter de la sorte d'autres gens. Ce n'est pas bien beau tout ça !!!

  • Le monde du travail (1)

         Mardi soir, j'ai regardé un documentaire sur France 2 : "La gueule de l'emploi". C'est l'histoire véridique de dix commerciaux convoqués par un organisme recruteur pour une cession de recrutement collectif sur deux jours.

          C'est une compagnie d'assurance bien connue qui cherchait un commercial. Étaient présents une jeunes femme et neuf hommes à peu près de tous les âges (le plus vieux avait 49 ans). Durant la première journée, ils ignoraient le poste qu'il y avait à pourvoir. Ils ont fait "des jeux de rôles" en rapport avec la vente. La voix, les remarques,le ton de l'animateur de la journée m'ont effarée. Parfois, c'était à la limite de l'irrespect. Après chaque séance, nous avions des commentaires des demandeurs d'emploi. On sentait leur colère, leur lassitude, leur étonnement, leur honte, leur stress. A la fin du premier exercice d'ailleurs, deux hommes sont partis. On leur avait demandé de "vendre leur voisin". Ils n'ont pas supporté. Commentaire de l'animateur :" C'est curieux de voir que des gens n'ont pas envie de trouver du travail"....

         Parmi les convoqués, il y avait ceux qui pensaient que le poste était pour eux, que c'était gagné. L'un deux d'ailleurs commentait la prestation de ses collègues de manière très agressive. Il y avait un "rebelle", le seul sans cravate (ce qui lui a été reproché), des plus timides. Bref un groupe disparate.

         A la fin de la journée, il en restait trois :un timide, le cinquantenaire et la jeune femme. Ils devaient revenir le lendemain.

  • Un dimanche en bord de mer

    le tréport.JPGDimanche matin à 11h un ami est venu me chercher. Nous avions prévu de passer la journée ensemble, sans bien savoir où nous irions.... Une chance, il faisait beau, Le Tréport n'est pas loin, nous décidons de nous y rendre.

     Peu de monde sur la route (les élections ?). Nous avons traversé Mers Les Bains dont j'adore les maisons anciennes et colorées et sommes arrivés au Tréport. Ce n'était pas la foule des grands jours....

    Pas de problème pour trouver une table, nous avons bien mangé puis nousle tréport 3.JPG avons fait une longue balade le long de la plage. Nous avons beaucoup discuté de tout et de rien et ça me plaît. je n'ai pu m'empêcher d'aller tremper mes pied le tréport 1.JPGdans la mer. Elle n'était pas si froide.... Si j'avais eu mon maillot, j'aurais pris un bain. Il y avait d'ailleurs trois, quatre baigneurs. Le soleil brillait, on se serait cru en juin !!!

    Mais le temps a passé trop vite et il fallait rentrer !

    J'ai passé une excellente journée.