Retour au Taï Chi

Ça faisait plus d'un mois que je n'y étais pas allée (voyage à Nîmes, vacances scolaires, lumbago....) Mon dos ne me faisant plus souffrir, je me suis donc décidée à y retourner. Je n'étais pas fière. A part le fait que je connaissais les personnes autour de moi, je recommençais quasiment à zéro....J'avais tout oublié, même le salut....

Heureusement qu'il y a avec moi, une autre débutante qui, m'a-t-elle dit n'arrive pas à imprimer en ce moment. Je me sens moins seule...

Pour commencer, nous avons fait des exercices sensés nous rendre vide, souple et la tête droite....ouais...

Et quand, ensuite, Jean-François a commencé à me parler de  :"la grue blanche, le singe (qui représente nos idées parasites), la queue du paon,le brosser genou gauche ou droit,simple fouet " j'étais complètement perdue...

 

A la fin du cours, il m'a donné un petit fascicule avec le nom des mouvements et quelques croquis sensés représenter les différents mouvements. Suis pas sûre que ça va vraiment m'aider.... Mon mal de dos est un peu revenu et je ne sais pas encore comment je serai vendredi prochain. Ce qui est certain, c'est que si je ne peux m'y rendre la semaine prochaine, j'abandonne définitivement !

La formation demain...

Lors de la journée prévention, j'ai profité de mon binôme, directeur de centre, pour m'informer sur la nouvelle loi que le gouvernement veut faire passer pour la formation des professeurs des écoles.L'IUFM demeure, mais la formation disparaît....
On demandera aux futurs professeurs des écoles d'avoir un Master pour pouvoir passer le concours d'entrée à l'éducation nationale. Il faudra donc que dans leur dernière année, ils préparent leur thèse, leur concours et se forment car dès l'année suivante, ils auront la charge d'une classe.....

Une proposition est faite ; qu'ils fassent un Master de math ou de français et pour le concours, on ne leur donnerait que deux épreuves / une en français, l'autre en math. Le reste....on s'en fout. C'est vrai qu'on veut aussi supprimer l'histoire-géographie en terminales scientifiques....

 

Certains me diront que j'ai commencé à faire classe au sortir de mon bac, sans formation. C'est vrai. Mais à l'époque , je voyais le conseiller pédagogique plusieurs fois par mois dans ma classe, j'avais des formations pédagogiques tous les jeudis. Les enfants n'étaient pas les mêmes et on  nous demandait moins de "projets", de rapports et même de disciplines à enseigner.Le plus souvent, ceux qui commençaient directement après le bac étaient remplaçants. Rares étaient ceux qui comme moi, ont eu la chance d'avoir une classe à l'année. Je ne sais pas si j'ai été une bonne instit. Ce que je sais c'est que pour la plupart, mes élèves étaient heureux de venir en classe et qu'ils n'ont ni mieux, ni plus mal réussi qu'ailleurs. Et je n'avais pas un Master. Tu peux être super cultivé et ne pas savoir faire passer ses connaissances ou te faire respecter.

Dans ces temps qui sont devenus difficiles pour les enseignants, ne leur apporter que le savoir et aucune pédagogie ni pratique, est-ce vraiment un mieux ? Pour ma part, j'en doute fortement !

Une journée à l'IUFM

Ce n'était pas vraiment dans les locaux de l'IUFM, ceux-ci étant en rénovation, mais dans l'école qui héberge actuellement professeurs et élèves.

J'aime bien ces journées "Prévention MAIF", souvent fatigantes, elles sont  intéressantes et surtout j'en aime le climat qui me ravigote.

C'était une journée de formation sur la sécurité routière et domestique [projets, programmes, outils que l'on peut leur prêter, continuum éducatif (les diverses attestations à acquérir durant la scolarité pour avoir le droit de conduire un scooter et plus tard s'inscrire à une école de conduite)], et présentation de l'assurance professionnelle par la MAIF dans un espace café et jus de fruits qui permettait aux élèves d'oublier un court moment tout ce qu'on leur assenait.

Quatre groupes d'élèves passaient dans les différents ateliers en une demi-jourmée. Cela touchait quand même 202 futurs professeurs des écoles.

Le midi, nous avons profité d'un excellent repas dans un restaurant associatif de Beauvais : "L'écume du jour" lieu très convivial. Pour retourner à l'école, nous avions un quart d'heure de montée à faire à pied. C'était très bien de prendre un peu l'air avant de recommencer nos exposés.

Encore une bonne journée avec des élèves qui semblaient intéressés et des collègues que j'apprécie.