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  • Une matinée en maternelle

       L'école maternelle que fréquente mon petit-fils et une autre maternelle d'un village voisin avaient  organisé lundi dernier une journée ateliers commune, sur l'approche des mathématiques . La maîtresse de mon petit Marius ayant demandé des parents pour tenir les différents ateliers, j'y suis allée avec ma belle-fille. Marius était tout content d'avoir sa mère et sa mamie avec lui.

        Nous avions les petits et les moyens. Les maîtresses s'étaient arrangées pour que les enfants ne passent pas par les ateliers tenus par leurs proches. Si je suis tout à fait d'accord avec la démarche ( je n'ai jamais voulu prendre mes propres enfants comme élèves dans mes classes), j'étais un peu déçue de ne pas voir comment Marius se débrouillait au milieu de ses copains.

        J'étais ravie de retrouver un peu l'école même si la maternelle n'est pas vraiment ma tasse de thé. Ma classe préférée est le CE2. Mais mon contact avec les enfants est toujours bon et à la récréation, je m'étais fait des copines. 

      atelier,maternelle,mathématiquesMon atelier était l'atelier Playmobil. Les groupes étaient formés de trois enfants. L'un d'entre eux regardait une photo sur laquelle se trouvaient deux personnages playmobil dans une position particulière ( assis, debout, à quatre pattes, un bras levé ou dans le dos ....) et devait expliquer à ses deux camarades, sans leur montrer, comment ils devaient se positionner pour être comme sur les personnages de la photo.Dans un groupe de deux, ma belle-fille a joué le jeu. Exercice très difficile qui demande de l'observation, de la latéralité. Ils ont été très mignons.

       Le matin j'étais partie avec un tout petit, petit moral et les trois heures au milieu de ces petits m'ont permis de m’évader un peu. Je n'ai pas pu pique-niquer avec eux, ni continuer l'après-midi because, rendez-vous médical pour maman .... mais je suis prête à recommencer.

  • Ma glu

     WP_20140125_004.jpgAvec nous depuis mi-août, Sonny est envahissant. Jusqu'à présent, je n'avais eu que des bergers super gentils et affectueux, mais jamais je n'aurais pensé qu'un chien de chasse pouvait être aussi câlin, affectueux et collant !!!

        En 5 mois, qu'a-t-il appris ? A s'asseoir, à revenir aux coups de sifflet en balade, à sauter dans le coffre de la voiture et ne pas sortir sans autorisation (quand je reste à côté de lui), à moins tirer quand il est en laisse, à moins effrayer Marius en sautant sur lui.

     WP_20131229_001.jpgQue n'ai-je point encore réussi ? qu'il ne saute pas sur la personne qui arrive dans la maison, qu'il ne morde pas les vêtements des gens qui arrivent, qu'il ne mange pas tout ce qu'il peut attraper autourWP_20140125_005.jpg de lui ou.... sur la table, comme son coussin ou ma paire de lunettes.

       WP_20140205_001.jpgSon bonheur : être avec moi, il me suit de pièce en pièce  se couche à mes pieds et pleure devant la porte des wc ou de la salle de bain lorsque j'y suis. Et les balades. Si possible une quarantaine de minutes chaque jour. Quarante minutes pendant WP_20140217_002.jpglesquelles ils court sans arrêt. Il lui est même arrivé de m'abandonner en plein milieu de la promenade pour rentrer seul et m'attendre devant le portail comme hier.

       Je pense que c'est un chien intelligent, il sent WP_20140208_001.jpgquand il va être de sortie ou non et il reconnait mes bottes de marche.

      Vivement qu'il grandisse et arrête ses bêtises. Car il ne faut rien lui laisser à portée de gueule et avec maman, ce n'est pas évident.

     

  • Désemparée

    C'est ce que je suis : désemparée face à l'avance inexorable de la perte de mémoire, des facultés de réflexion et de l'autonomie dont souffre ma mère.

      WP_20140203_002.jpg Et oui, je parle encore de ma mère. C'est que malheureusement ma vie tourne principalement autour de la sienne.

       Je me félicite d'avoir demandé de l'aide à l'association. Je rencontre ainsi des gens qui savent ce que je vis, qui me comprennent et qui sont là pour m'aider. En plus des explications sur les actes ou les ressentis des "malades", qui me permettent d'avancer tout, tout doucement vers un recul que je dois absolument arriver à prendre si je ne veux pas tomber en dépression, ils m'écoutent et me soutiennent.

       Devant mon désarroi, la psy et la directrice de l'association m'ont proposé une formation nommée "l'humanitude" présentée par des professionnels qui vont essayer de nous faire passer des techniques de relâchement. Cela va me faire rater quatre cours de country, mais il y va de ma santé morale, alors ..... première séance mi-avril.

      En attendant, je vais faire de mon mieux, car savoir pourquoi ma mère a de plus en plus besoin de moi et accepter ma perte de liberté, il y a encore une grande marge.