J'ignore si c'est ainsi pour tout le monde, mais pour moi, lorsque je rentre de vacances, je suis très vite ramenée aux dures réalités de la vie quotidienne.
Là, bien sûr, le premier choc vint de notre visite à maman, à l'hôpital. Le choc fut rude et après,lorsque je me suis retrouvée seule dans son appart, j'y suis allée de mes larmes.
Notre moral est remonté au fur et à mesure de l'amélioration de la motricité et du langage de maman. Néanmoins, nous n'avons pas l'impression de vivre dans notre monde, mais dans celui de maman.
Ma soeur par exemple qui n'aime pas sortir chaque jour de chez elle, va à l'hôpital tous les jours, s'occupe de la lessive et du repassage de affaires de maman.Deux heures tous les jours ça devient un peu lourd à force...Et quand elle rentre chez elle c'est pour nettoyer les besoins que son vieux chien Charly( sourd et aveugle) a semé un peu partout dans sa maison. Quand ce n'est pas son autre chien qui a trouvé le moyen d'enfiler sa mâchoire inférieure dans un os à moelle...donc véto : anesthésie pour pouvoir scier l'os.
Pour moi, c'est faire des aller-retour entre Beauvais et Cormeilles. Je pars le vendredi, reviens le lundi. A Beauvais, je règle (difficilement) mes problèmes de chauffage et de Freebox. A Cormeilles les factures et les différentes choses que maman avait commencées avant d'être hospitalisée. J'essaie de penser à apporter ce qu'elle demande et de trouver des activités qu'elle pourrait faire pour sortir de son espèce de léthargie.La stimuler, c'est difficile.Et en plus cette fois-ci j'étais privée d'internet. On est pas récompensé de ses bonnes actions !!!
Fin de semaine, début de l'autre, elle va être placée dans uns maison de convalescence. Oise ou Val d'Oise ?
Comment va-t-on gérer cela....?