Une journée au lycée

Après une journée au collège où travaille ma belle-fille, la semaine dernière, je suis allée passer une journée au lycée dans lequel une de mes amies est infirmière. C'est également dans cet établissement que mes enfants sont allés. Je trouve qu'au niveau de l'environnement, ils ont eu autant de chance que moi à Enghien. Ils étaient en pleine verdure ! J'ai trouvé ce lycée plaisant.

Nous avons eu face à nous cinq classes de terminale de 30 à 35 élèves. En entendant le nombre j'étais un peu effrayée.... J'ai du mal à supporter le brouhaha toute une journée. Mais non. Ils étaient calmes, gentil, polis et intéressés. C'était la première fois que j'intervenais devant des élèves de cet âge.

Ils n'avaienr rien de commun avec les élèves de Creil :L'alcool ne leur est pas interdit !

Je m'occupe de l'atelier "Marche droit".Grâce à des lunettes spéciales, je mets les élèves en simulation d'alcoolémie avancée. L'expérience ne semblait pas nouvelle pour beaucoup d'entre eux.J'ai hélas entendu plus d'une fois " Oh, non ! je n'ai jamais vu comme ça !!!" J'ai eu du mal à leur faire comprendre que ce qu'ils voyaient était l'interprétation de leur cerveau alcoolisé....

Cette journée avait été organisée par le lycée suite au décès d'un élève l'an dernier, renversé par un chauffard ivre.Nous n'étions pas les seuls à participer, il y avait également les gendarmes, la sécurité routière et l'association Marilou crée après le décès d'une petite fille renversée par un chauffard sous l'emprise de la drogue.....

Journée fatigante néanmoins, car répétitive et puis cinq heures de "travail" plus mon cours en rentrant, ça fait beaucoup pour une instit retraitée.....

Mais j'espère que cette journée les sensibilisera quand même aux dangers de l'alccol et de la drogue.

En colère !

J'avais douze ans quand mon père nous a laissés. A quarante ans, j'ai repris contact avec lui. Il vivait à Biscarrosse en compagnie de celle qui devint par la suite sa troisième femme, Monique......J'avais alors sympathisé avec le plus jeune fils de cette dernière. Je leur ai rendu plusieurs visites jusqu'à ce qu'il me refuse l'aide que je lui demandais pour quelques mois..... J'ai alors rompu nos relations.

Je m'étais toujours imaginé que lorsque mon père mourrait, je serais avertie. Quelle a donc été ma surprise lorsque ma mère m'a annoncé au téléphone ce matin qu'il était mort le 2 février 2009.J'étais déconcertée.

J'ai voulu en savoir plus, ai trouvé le numéro de téléphone de sa femme (mon homonyme et presque ma jumelle) et l'ai appelée. C'était, d'après elle, ses dernières volontés. Il ne voulait plus aucun rapport avec son ancienne famille, même dans sa mort ! Personne n'a donc été prévenu ! Lorsque j'ai voulu savoir de quoi et comment il était mort, elle avait m'avait déjà raccroché au nez !

Je suis en colère !!!  C'est un peu comme si on m'avait volé quelque chose et abandonnée une troisième fois.....

Du coup, j'ai envie de contacter le notaire qui s'est occupé de sa succession pour en savoir plus. Mais je ne sais pas encore comment le trouver.....

J'en ai profité !

Mon ex, en vacances en France pour trois semaines ,voulait en profiter pour voir ses petits-fils. Il a commencé par le plus près, Mathéo en se faisant inviter dimanche dernier par son fils. Celui-ci m'a dit que , si ça m'intéressait, j'étais la bienvenue. Si ça m'intéressait ? Mais toutes les occasions sont bonnes pour voir mes petits bouts !!!

Le petit Mathéo, ayant certainement compris qu'il ne reverrait pas son grand-père de sitôt, n'a pas voulu dormir de l'après-midi. Nous en avons profité. J'ai même eu mal au dos le lendemain.

Mais cette semaine, j'avais de la chance : Je retournais chez mon petit-fils pour une soirée en tête à tête, les parents allant à un concert.Je ne lui ai pas donné son bain, il en sortait quand je suis arrivée. Nous avons accompagné sa maman à la gare, il s'est endormi dans sa poussette aussitôt qu'elle nous a quittés et s'est réveillé peu après notre retour. Il a été tout mignon, jouant seul ou avec moi; il a bu son biberon, puis n'a plus voulu que je le lâche jusqu'à ce que le sommeil soit le plus fort. Je l'ai entendu dans la nuit et vers 6h20 le matin.Je devais me lever à 6h45, et j'ai pu en profiter encore un peu. Un dernier sourire avant que je ne prenne la route.

Un régal, à quand la prochaine fois ?