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Blog - Page 74

  • Une journée en collège à Creil

    Hier, avec l'association "Prévention MAIF", j'avais une journée prévention routière dans le collège où enseigne ma belle-fille. Je me réjouissais de la voir au milieu de ses élèves. Mais la lâcheuse a fait une très forte gastro et est restée au lit.

    photo.JPGCela, bien sûr, ne m'a pas empéchée de faire ma journée. Mes collègues et moi avons trouvé un collège avec des bâtiment clairs, propres,aérés. Comme d'habitude, je fus incapable de trouver seule la sortie à la fin de ma journée... Il parait qu'il est construit en U et qu'il est facile de s'y retrouver.....

    Nous avions, mon copain et moi l'atelier "Marche Droit" qui montre les dangers de l'alcool au volant. La première classe, en grande partie musulmane, nous a demandé pourquoi on leur faisait cet atelier à eux qui ne buvaient pas ?Pourquoi, puisque l'alcool était dangereux, on en vendait encore ?, et l'un d'entre eux m'a même dit qu'il n'était pas bien que je boive ! Quand on leur a dit que fumer deux joints était aussi mauvais que trop d'alcool, ils n'ont pas dit qu'ils ne fumaient pas.....

    C'est un collège dit "difficile". La population y est très diversifiée. Nous avons eu six classes de troisième en face de nous et une seule fut un peu négative. La journée s'est bien passée, mais je suis rentrée crevée. Plus l'âge ou plus l'habitude ? Et pourtant, je devais terminer par mon cours particulier.
    Contente de rentrer après !

  • La manufacture des Tabacs

    Jeudi 8 mars au soir, dans le cadre de "la journée de la femme", je suis allée avec des amies au centre culturel de Château des Rochers à Nogent sur Oise voir une pièce de théatre de mémoire ouvrière.

    La pièce était interprétée par une troupe de cinq femmes venues de Marseille  : sous le prétexte d'une recherche journalistique sur la manufacture de tabac installée dans le quartier de la Belle de Mai, elles racontaient la vie des cigarières.

      Marseille devint au au XIXème siècle le siège d'une des plus importantes manufactures de tabac de France.Jusqu'au XXème siècle,la fabrication est restée manuelle.La direction employait une main d'oeuvre composée à 90% de femmes, généralement très jeunes. Ces femmes se sont plusieurs fois mobilisées pour mener des grèves. Elles furent, à l'issue d'une grève victorieuse en 1887, les premières à former un syndicat. De 1000 salariés en 1960, l'usine passa à un effectif de 250 en 1988 et ferma définitivement en 1990.

    La pénibilité de leur travail, de leur vie, leurs combats étaient suggérés dans ce spectacle par des dialogues dans un décor minimaliste.Elles ont parlé des horaires de travail (10h par jour), de la poussière,de  la chaleur et de l'humidité qui les entouraient, des déformations des doigts et des mains, des premiers congés payés, des accidents du travail non rémunérés...

    Chaque changement d'année était amené par une excellente chanteuse à capela. Malgré le côté dur de ces vies, il y avait des clins d'oeil d'humour.

    Après la représentation, avait lieu une discussion sur la vie des ouvrières du bassin creillois. Mais j'étais fatiguée, la route m'attendait et je suis partie.

    C'est sûr, de sérieux progrès ont été faits, mais.......

  • Formation

    Aujourd'hui je commençais un cycle de formation  "bases de français" pour adultes. C'est la première fois que j'avais des adultes face à moi, et je stressais. Serai-je assez intéressante ? Répondrai-je à leurs attentes ?

    Départ à 8h ce matin, suivant le conseil de mon fils. Une heure quinze, vingt pour faire 69Km, ça devait aller. Sauf que, ce matin particulièrement, d'après ce qu'on m'a dit quand je suis arrivée, il y avait plus de monde que d'habitude sur les routes. Du coup, je ne m'inquiètais plus de la teneur de mes interventions, mais plutôt de l'heure à laquelle j'allais arriver !

    Pile à l'heure dans le hall de la préfecture....un peu en retard dans la salle qui nous était attribuée. J'étais donc attendue par six stagiaires (deux absences)

    Après les présentations de chacune (en cette journée des droits de la femme, nous étions entre nous....), nous avons évoquer les difficultés de la langue française, de toutes ses règles d'orthographe émaillées d'exeptions....et nous avons travaillé, elles surtout,sur des tests que j'avais préparés.

    Un petit café et une petite discussion sur Barcelone entre deux,j'ai trouvé que la séance s'était bien passée. J'espère qu'il en est de même pour les stagiaires. Maintenant, corrections et préparation de la prochaine matinée !