Même paysage au réveil. Toujours la neige.....qui s'est mise à retomber. Je commençais à me faire du soucis pour notre voyage de retour....
Les filles étaient à l'école, Fabienne en courses, c'est moi qui me suis occupée du déjeuner. Dédé venait déjeuner avec nous.
Il est arrivé, accompagné par son gendre, un peu hagard, ailleurs. Comme si, sans pouvoir prendre de décisions, il allait là où on l'emmenait, restait là où on l'avait posé.
Fabienne qui déménageait le lendemain, n'était pas très présente non plus. Drôle de repas ! Fabienne dans ses pensées, Dédé muet, heureusement les jumelles ont toujours des choses à dire. Quant aux chattes, elles prenaient leurs aises avant le retour.
Après le café, le départ : partout de la neige et si ça glissait un peu jusqu'à l'autoroute, après le retour fut sans histoire.Des bouchons à l'entrée de Paris, mais rien de trop méchant.
Ça y était, on était rentré en région parisienne, le coeur lourd. Une page venait de se terminer. Jusqu'à présent, "Dédé et Nicole" était une entité. On parlait deux en collant toujours les deux noms....
Maintenant, notre inquiétude c'est Dédé, cela faisait plus de cinquante ans qu'ils vivaient ensemble et Dédé nous a toujours répété : "Je ne suis pas fait pour vivre seul, je ne sais pas faire."