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Pas toujours facile

C'est vrai que vivant seule, il m'est plus facile de me rendre disponible. Personne ne m'attend à la maison en dehors de mes chattes que j'emmène avec moi là où je vais.

Mais passer quinze jours de "vacances" seule dans l'appartement de ma mère avec comme uniques sorties quelques courses et les visites quotidiennes à la clinique....ce n'est pas terrible.

Certes, mes copines sont venues passer le week-end avec moi et mon fils une soirée. Ça m'a fait du bien, un peu de compagnie et de "jeunesse", et si je suis retournée dans l'Oise c'est pour des rendez-vous médicaux (beaucoup de route pour peu de temps passé là-bas....)

L'appart est agréable et comme me dit maman :"tu es chez toi" sauf que ce n'est pas chez moi.
Ctte situation semble évidente pour tout le monde , y compris pour moi (personne ne me l'a imposée, que l'amour que je porte à ma mère et la raison). Mais ce n'est pas anodin si je suis couverte de  boutons d'origine psychosomatiqe et que je sors un zona...

Je vais prendre maman à la maison quinze jours, trois semaines parce que je pense que c'est mieux pour elle. Elle ne m'ennuie pas, mais parfois sa mélancolie nuit à mon moral et malgré tout ce n'est pas comme si jétais normalement chez moi. Comment vais-je sortir de tout ça ? Avant tous ces évènements je commençais à me sentir mieux, à "renaître de mes cendres" mais cet équilibre est encore bien fragile. Comment va-t-il résister ?

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