Je me dirige vers ma place, à la table qui se trouve juste devant les tables des cinquante étudiants que je dois surveiller. Mais la place est déjà prise par ma remplaçante de la veille, petite dame aux cheveux gris. je tente de lui expliquer que c'est ma place. Elle me répond en me disant comment elle s'était arrangée hier et qu'on allait faire de même aujourd'hui, que je n'étais pas plus titulaire qu'elle... (Les autres m'avaient prévenue qu'elle avait été refusé à plus d'une surveillance)La pauvre, elle ne me connaissait pas. Après ce qu'on m'avait dit, j'avais bien l'intention de faire à ma façon. Heureusement notre chef, qui se méfiait peut-être est venue lui dire que j'étais la responsable des étudiants et qu'elle était là pour m'aider sur ce que je lui demanderai. Sûr que ce n'est pas agréable à entendre. Elle a répondu qu'elle était bac plus neuf et qu'elle avait fait suffisamment de surveillance et que....mais la chef lui a répété que là, c'était moi la responsable. Alors, elle m'a fait la tête, se détournant quand elle me voyait arriver. Jusqu'à ce que je la laisse faire signer les étudiants en début de chaque épreuve, et que je lui offre une galette bretonne !!!
J'étais contente de retrouver ces étudiants que je trouve charmants, polis, souriants. J'en ai même retrouvés cinq de l'an passé, qui avaient malheureusement échoué mais qui avaient "un moral d'acier cette année". Je leur souhaite la réussite. J'étais contente : ils m'avaient reconnue et m'avaient dit bonjour.
Ce sont les pieds et le dos douloureux que nous nous sommes hâtées, Chantal et moi vers le métro. Nous avons fait le voyage en discutant avec des étudiants. C'était sympa. J'ai couru à St Lazare pour avoir mon train où, jusqu'à Argenteuil, nous étions comme des sardines en boîte...et avec quelques sardines africaines passablement bavardes.
Allez, je remets ça en mai !