Les fêtes de fin d'année ça fait déjà longtemps que je n'aime pas trop. Cette année le 24 je l'ai passé seule devant ma télé et ça ne m'a pas dérangée.Le 25 mon fils aîné est venu déjeuner avec moi et j'ai passé une partie de mon après-midi chez le vétérinaire pour la chatte de ma mère.
J'ai eu le bonheur d'avoir eu pour quelques jours la présence de mon fils du Nord et sa famille. J'ai pu fêter mon anniversaire avec eux . Et pour la fin d'année j'étais entourée des miens.
Ils m'ont trouvée zen ! Ils ont trouvé l'ambiance de la maison apaisante.
Zen, je ne sais pas. Je me sens plutôt ramollie, j'ai l'impression de vivre au ralenti.
Je ne manque pas de "vie publique", je sors, je marche avec mes copines, je les rencontre, je vois mon fils et m'occupe de temps en temps de mon petit-fils, mais je ne veux pas être trop occupée hors de chez moi. Cette semaine, je dois sortir tous les jours de la semaine et je n'aime pas ça.
je ne me sens ni bien ni mal, je ris et je pleure (parfois sans raison apparente). Moi qu'on surnommait "sœur Monique" n'arrive plus à rentrer comme avant dans les soucis des autres (seuls ceux de mes proches me touchent vraiment) En manque d’empathie, ou en protection renforcée de ma grande fragilité actuelle ?
j'ai du mal à me comprendre, à expliquer mon marasme. Puisse 2017 me voir retrouver mon allant !