Visite chez le pneumologue

Voiture enneigée et gelée (je ne l'ai pas utilisée hier), routes glissantes et pourtant je dois y aller. J'ai rendez-vous chez le pneumologue pour faire le point sur mon adaptation au masque.

Après 10 bonnes minutes de bavardage et de compliments sur le résultat de mon régime ( dans ce cabinet, secrétaires et médecin sont chaleureux et bavards), je me rends dans la salle d'attente pour au moins 45 minutes...Enfin, on m'appelle. A peine installée dans le bureau du médecin qu'il sort pour plusieurs minutes

Après lui avoir raconté mes difficultés et mes tentatives plus ou moins bien réussies pour dormir avec ce sacré masque, et avoir écouté ses recommandations ;" Il faut persister, 3h par nuit c'est insuffisant, sachez que sous masques vous descendez à 6 apnées/heure (au lieu de mes 49...)", je lui parle de mes derniers résultats d'analyses

__"Oh, ça doit être les surrénales, elles ont sans doute un dysfonctionnement

__Ça se soigne ?

__Oui, on en enlève une ou on donne des médicaments, ça dépend...."

Il ne me manquerait plus qu'une nouvelle opération !!!!

je suis restée 10 minutes dans son cabinet, suis ressortie morose, avec l'impression d'avoir perdu mon temps et mes 28€ !!

Légèreté !

Décès, chagrin, tristesse et lourdeur ambiantes.
Prise de sang anormale : stress, angoisse, examens,attentes dans les cabinets médicaux.

Quelques jours avec maman (que j'adore) et il faut lutter pour ne pas se laisser gagner par sa mélancolie chronique.

Les journées courtes, le ciel plombé, la circulation difficile, le froid, l'approche des fêtes de fin d'année ......

Non, je ne suis pas dépressive, ni malheureuse mais j'ai envie de joie, de rires, de légèreté, de partages, d'événements heureux, de changements peut-être...

Changer de voiture vendredi est un début......

Deux jours à Lyon (fin)

Même paysage au réveil. Toujours la neige.....qui s'est mise à retomber. Je commençais à me faire du soucis pour notre voyage de retour....

Les filles étaient à l'école, Fabienne en courses, c'est moi qui me suis occupée du déjeuner. Dédé venait déjeuner avec nous.

Il est arrivé, accompagné par son gendre, un peu hagard, ailleurs. Comme si, sans pouvoir prendre de décisions, il allait là où on l'emmenait, restait là où on l'avait posé.
Fabienne qui déménageait le lendemain, n'était pas très présente non plus. Drôle de repas ! Fabienne dans ses pensées, Dédé muet, heureusement les jumelles ont toujours des choses à dire. Quant aux chattes, elles prenaient leurs aises avant le retour.

Après le café, le départ : partout de la neige et si ça glissait un peu jusqu'à l'autoroute, après le retour fut sans histoire.Des bouchons à l'entrée de Paris, mais rien de trop méchant.
Ça y était, on était rentré en région parisienne, le coeur lourd. Une page venait de se terminer. Jusqu'à présent, "Dédé et Nicole" était une entité. On parlait deux en collant toujours les deux noms....

Maintenant, notre inquiétude c'est Dédé, cela faisait plus de cinquante ans qu'ils vivaient ensemble et Dédé nous a toujours répété : "Je ne suis pas fait pour vivre seul, je ne sais pas faire."