Mon premier jour à Nîmes

Je suis arrivée à Nîmes en pleine chaleur. A ma descente du train, je n'ai vu personne....mais j'ai entendu :"Mamimo": ma belle-fille et le bambin étaient venus me chercher. Je n'ose penser que Marius me reconnaisse déjà, mais il a eu la gentilles de me faire un beau sourire et de se laisser embrasser. Avec la venue de sa mamie qu'il fallait aller chercher, ce pauvre petit  a eu une sieste plus que réduite suivie d' une longue visite chez le pédiatre (visite obligatoire des 9 mois). Il était bien fatigué en rentrant pour le goûter !.

Le soir, ses parents sont partis au concert et nous sommes restés tous les deux. Il dormait mais moins de 5 minutes après leur départ, il s'est réveillé en larmes.

Mamie s'est précipitée, l'a sorti du lit et l'a calmé. Ce ne fut ni long, ni difficile et ça m'a permis un calin de plus. Finalement j'étais contente...et rassurée, j'arrivais à le calmer. On ne sait jamais, quand je le garderai un jour....

Mais où sont mes clefs ?

Ce n'est pas nouveau. Déjà, lorsque je vivais avec mon ex-copain, il se moquait souvent de moi car, disait-il, je me servais beaucoup de la phrase :"Où est-ce que j'ai mis mes clefs?"

Avec le temps, ça ne s'arrange pas. La semaine dernière, après être revenue de Meudon, via Cormeilles en Parisis, soit près de deux heures de route,ma voiture garée dans mon parking, je me réjouissais d'être arrivée. Jusqu'à ce que je cherche ma veste dans la poche de laquelle j'avais déposée mes clefs de maison.Et cette veste....je l'avais laissée chez ma soeur, à 1h de route....Je me suis traitée de tous les noms...et je suis allée chercher le double de mes clefs chez mon fils (à 20 minutes quand même) Ras le bol, j'en avais en ouvrant enfin ma porte ! 

  Aujourd'hui en fin d'après-midi, au sortir de mes courses, au moment d'ouvrir le coffre de ma voiture, une suée : pas de clefs de voiture dans mes poches, dans mon sac ! Vite j'appelle mon fils avant qu'il ne quitte le travail et Beauvais.Trop tard, il était déjà rentré chez lui. Mon caddy plein, je vais, l'espoir au coeur, à la caisse centrale : on leur avait porté mes clefs trouvées au rayon surgelés. J'ignore comment elles y sont arrivée, mais j'ai pu rentrer chez moi.

Jamais deux sans trois..... que va-t-il m'arriver et avec quelles clefs ?

Hasard

En retraite depuis juin 2004, j'ai gardé de bons contacts avec mes anciennes collègues en retraite ou encore en activité. Cette année scolaire 2010/2011, nous n'avions pas trouvé le moyen d'aller manger notre galette à l'école avec celles qui continuent.
Hier, j'avais rendez-vous pour déjeuner dans un restaurant de St Leu avec une ancienne du RASED, que certains au gouvernement trouve inutile.... quand je suis rentrée dans la salle, quelle ne fut pas ma surprise de voir, à côté de notre table : les collègues que je n'avais pas pu voir de l'année. Merci au hasard !

Au lieu de deux, nous avons déjeuner à cinq et nous avons eu quelques nouvelles de notre ancienne école. Encore une fois, mes copines m'ont dit que j'étais partie au bon moment. Depuis, les conditions de travail ne sont plus aussi bonnes. Les relations avec la mairie, les parents se sont un peu détériorées, les collègues croulent sous les dossiers, les préparations, l'administration...... Bref, même si parfois j'ai le regret de ce temps où je faisais classe, je ne le retrouverais pas.

Cela ne nous a pas empêchées de boire une coupe de champagne très gentiment offerte par le patron.