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  • la dépression

    Il n'est pas aisé d'admettre qu'on est dépressive.On a beau savoir que nul n'est à l'abri d'une dépression, on ressent une certaine honte à en souffrir, surtout si rien de spécial n'est arrivé.

     

    Il y a deux sortes de dépression parait-il : une "externe" qui fait suite à un choc émotionnel important( accident, chômage, grave maladie, deuil,rupture) et une "interne" due à une suite de stress, soucis, désillusions. Vient un moment où le cerveau ne peut plus. Les neuros-transmetteurs ne font plus leur travail par manque de sérotonine. C'est biologique , mais la vie change et perd pas mal de son sel.....

    J'ai trouvé sur internet les principaux symptômes de la dépression :

    • une tristesse chronique ou l'impression d'un vide au niveau de l’humeur qui n'est ni mauvaise, ni bonne et qui semble « plate », sans relief…
    • Une perte d'intérêt dans les activités ordinaires qui apportent couramment du plaisir y compris l'activité sexuelle.
    • Une perte d'énergie, de la fatigue, l'impression de fonctionner au ralenti, l'impression de parler lentement.
    • Des problèmes de sommeil, des insomnies, un réveil trop tôt le matin, ou l'incapacité de sortir de son lit le matin.
    • Des problèmes d'appétit (perte ou boulimie), la prise ou la perte de poids soudaine.
    • Des problèmes de concentration, des problèmes de mémoire, l'incapacité de prendre des déci-sions.
    • Un sentiment de culpabilité, de perte de valeur, d'être sans aide.
    • Un sentiment de désespoir, de pessimisme.
    • Des pensées ou des paroles récurrentes qui ont trait à la mort et au suicide.
    • Une extrême irritabilité (mauvaise humeur).
    • L’agitation
    • L’angoisse
    • Le fait de pleurer sans raison et trop souvent.
    • Un retrait et un isolement social.

    Rien à ajouter....

  • Pourquoi? comment ?

    C e midi je ne pouvais pas manger avec une amie parce que le Ministre de l'Education Nationale, le recteur et leurs suites venaient doter le lycée professionnel dans lequel elle travaille de fonds pour les élèves assidus en classe.....

    Voilà cinq ans que je suis en retraite, mais je continue à m'intéresser à notre enseignement.J'avoue ne pas être adepte de cette nouvelle façon de faire venir les élèves en cours.En fait, pour être récompensé, il ne faut pas être sérieux....

     

    J'ai demandé  à un professeur qui enseigne dans un collège réputé "difficile" ce qu'elle pensait de cet essais.Comme moi, elle n'y est pas favorable. Elle pense que les élèves que cet appât va faire revenir au collège auraient pu également y retourner avec un bon coup de pied au c.... et pour les irréductibles, les causes ne seront pas résolues par cet apport d'argent. Ça peut également générer une pression énorme sur l'élève qui a vraiment du mal à suivre et qui risquerait de faire échouer le projet de la classe.C'est encore le règne de l'argent ! Ce n'est pas pourv être payé que les enfants vont à l'école, au collège ou au lycée.

     

    Mais pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Les élèves ne respectent plus leurs profs, mais l'administration les respectent-ils vraiment ? Est-elle vraiment là pour  les aider ?Elle est omnoprésente, en demande toujours plus aux enseignants, leur interdit les punitions. Quel moyen ont-ils de faire face?

     

    Il y a des années, j'ai donné un gifle à un élève qui en cour de récréation m'avait traitée de "salope". Les parents ont porté plainte, je me suis fait remonter les bretelles par l'inspecteur qui était d'accord avec moi pour dire que je ne venais pas à l'école pour me faire traiter de "salope" mais que...la première fois je devais prévenir la directrice, la deuxième fois les parents, la troisième lui-même.....Il n'y a pas eu de deuxième fois, l'élève n'en n'est pas ressorti traumatisé et moi en garde à vue. Non que je sois favorable aux sévices corporels, mais bon !

     

    Certains disent que c'est à cause de mai 68.C'est mon époque mai 68 et pourtant jamais mes enfants ni mes élèves m'ont manqué de respect et ils ont toujours connu les limites.La socièté y est pour beaucoup aussi, les mères qui travaillent loin, rentrent tard,les difficultés financières , ceux qui ont proné l'ère de "l'enfant roi" et la télé aussi. mais j'en parlerai une autre fois.

    Ce qui est sûr, c'est je n'ai jamais regrété d'avoir choisi la carrière d'enseignante. Maintenant, si je devais choisir un métier, je ne suis pas certaine que je rentrerais dans l'éducation nationale.

  • la vieille fille et ses chats (suite)

    Je reviens de chez le vétérinaire (pour changer),avec Baïa, pour la visite qui suit son opération. On lui a enlevé son pansement (et quelques poils). Tout va bien, la longue cicatrice est belle et ne la fait pas souffrir.Retrait des fils et de la collerette lundi prochain. Après, au dire du véto, comme il n'y aura plus sécrétation d'hormones il faudra veiller à son alimentation pour éviter qu'elle ne grossisse trop ( pas assez d'exercice en appartement). Peut-être à son tour va-t-elle avoir un petit côté poire quand elle sera assise....


    J'adore mes chattes et elle me le rendent bien. Mais j'ai l'impression de ne vivre que pour elles. La nuit, elles sont là, à me coller. Dès le matin je vérifie que Katou mange et je continue le reste de la journée. En ce moment, que Baïa se sent diminuée à cause de la collerette, je ne peux pas m'asseoir cinq minutes sans l'avoir sur mes genoux. Heureusement qu'elles sont là, c'est vrai. mais j'ai l'impression de tourner en rond Que ce soit mon principal sujet d'intéret me semble assez réducteur.                      

    Mes fenêtres sont ouvertes chaque matin, j'ai les clefs de mon appartement mais je n'arrive pas à m'évader.