La famille, on ne la choisit pas, on fait avec.
Je suis très famille, j'ai été élevée ainsi, aimée de mes parents et habituée durant une grande partie de mon enfance à passer mes week-end et mes vacances avec mes oncles, mes tantes et mes cousines. Je regrette d'ailleurs de ne plus voir ces dernières plus souvent.
Personnellement, je ne me plains pas de la mienne. Bien sûr, il y a mon père qui nous a quittés lorsque j'avais une douzaine d'années, mais il a été grandement remplacé par le second mari de ma mère : Simon.
Maman qui a toujours été présente et aimante. C'est sans doute pour ça qu'il m'est très difficile de la voir maintenant si fragile, si perdue. J'ai perdu un des piliers de ma vie depuis qu'elle est rentrée dans son désordre cérébral.....
J'ai mes deux garçons qui vont bien et avec leur petite famille sont présents autour de moi. Le savoir m'aide beaucoup. Mes deux petits-fils sont mes rayons de soleil.
Il y a ma sœur et sa famille qui sont loin mais qui ont toujours une grande place en moi.
Malheureusement, il y a une épine dans mon pied : mon frère !
Nous étions plutôt en froid depuis une quinzaine d'années pour des histoires d'argent entre lui et maman... Puis maman est tombée malade et j'ai repris contact avec lui, je l'ai même reçu avec sa femme deux jours chez moi et ça c'est bien passé. Mais lorsque de nouveaux s'est posé une histoire d'argent : aider maman, il a choisi le mutisme, la lâcheté.
J'ai perdu mon frère et ça m'attriste. Mais ainsi va la vie.